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    L'Heure de la sortie
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    222 critiques spectateurs

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    Jean d'O
    Jean d'O

    13 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2020
    Un film inattendu et surprenant avec un scénario à la fois très original et fortement d'actualité. Marnier sait faire monter la tension grâce à des plans magnifiques et la musique, bien angoissante, est une pure merveille de composition. Laurent Lafitte est comme d'habitude formidable et les six enfants bluffants sont garants de belles promesses
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    La plupart des avis que j’ai lu passent à côté d’un des aspects angoissant de ce film. Ces adolescents qui vivent dans la crainte d’une fin du monde imminente, sont le produit du matraquage écologique et catastrophiste auquel sont soumis en permanence nos enfants. Pas d’avenir dans un monde où l’homme détruit la Planète en épuisant les ressources et en polluant jusqu’à l’eau potable. Évidemment, cela plaît aux écologistes “radicalisés”, confortés qu’ils sont par le fait que ces pré-adolescents névrosés sont aussi des petits génies. Une des fillettes a une moyenne (annuelle, si j’ai bien compris) de 20/20, le message étant que seuls des enfants surdoués peuvent comprendre à quel point nous sommes proches de la fin du monde. Au total, un film racoleur qui joue sur les angoisses générées par le monde politico-médiatique, incapable de proposer un avenir à la jeunesse. Un déprimant mélange de bêtise et de machiavélisme putassier.
    Marion C
    Marion C

    1 abonné 41 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    ce film est lent mais surtout pénible à regarder. Il ne se passe pas grand chose. C'est ennuyeux donc sans intêret.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 523 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2019
    Un bon film pour terminer l'année 2019, qui n'est pas sans rappeler les revenants, le cercle des poètes disparus ou même dark. On suit l'histoire d'un prof de français suppléant qui va être balancé dans une classe de 3eme plus ou moins surdoués, en tout cas en avance sur leur age. Une classe comme ça, ça peut faire peur quand on voit la maturité de certains élèves, pourtant Laffite ne se démonte pas et va tout faire pour littéralement aider ses élèves. Petit à petit il va finir par percer leur secret, en les espionnant tout d'abord mais sans jamais les trahir. La tension monte petit à petit et il n'y a vraiment qu'un petit laps du film qui est un peu longuet. Je n'ai pas vraiment aimé la scène de la chorale mais la fin du film est pas mal. Ce film est dans l'air du temps. On discute climat, on est sensibilisé par les problèmes climatiques et d'autres vont plus loin, les 6 enfants de cette classe de 3eme 1.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 décembre 2019
    Une bonne surprise que ce thriller français prenant place dans un milieu scolaire. Il est également la preuve que le cinéma français peut s'élever en terme visuel, et proposer des images photogéniques, un son au diapason, permettant d'insuffler une tension et un mystère permanents. Longtemps on se demande comment juger le personnage principal (l'énigmatique Laurent Laffite), qui semble autant victime d'un groupe de surdoués que d'un équilibre psychologique fragile. Pas forcément très crédible pris dans son ensemble, un peu moyen dans son pré-dénouement, l'Heure de la Sortie constitue malgré tout une bonne pioche du genre, artistiquement maîtrisé, intéressant dans son cheminement et ses contrastes. Une agréable variation du "film noir" !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2019
    "L'heure de la sortie" est le deuxième long métrage de Sébastien Marnier. Après le très prometteur "Irréprochable", le jeune réalisateur confirme sa volonté d'inscrire les thèmes qu'ils souhaite développer dans le film de genre. Clairement "L'heure de la sortie" fait référence au très célèbre "Village des damnés" de Wolf Rila (1960) mais aussi au plus obscur mais néanmoins très troublant et réussi "Simple mortel" de Pierre Jolivet (1991). C'est aussi de la fin du monde que nous parle Sébastien Marnier qui s'inspire d'un roman éponyme de Christophe Dufossé paru en 2002. Un professeur remplaçant joué par le désormais indispensable Laurent Lafitte, arrive dans un collège réputé où le professeur de français d'une classe expérimentale uniquement composée de douze élèves surdoués vient de se suicider en se défenestrant en plein cours. Sur le mode du suspense virant dans sa dernière partie vers le fantastique, le film lève progressivement le voile sur le comportement bizarre et inquiétant de six des élèves via l'enquête menée par le professeur remplaçant médusé et lui aussi un peu à la dérive. Balisant sa narration de manière assez grossière, Sébastien Marnier s'affiche plutôt en retrait par rapport à "Irréprochable" où l'inquiétude montait de manière insidieuse pour ne plus nous lâcher jusqu'à un final glaçant. "L'heure de la sortie" affiche quant à lui des ambitions plus élevées, cherchant à interroger sur le trop plein de conscience qui gagne la partie la plus évoluée de la jeunesse concernant les dégâts irréversibles provoqués par le comportement humain sur l'environnement. Sébastien Marnier qui dans un final lourd de conséquences ruine les efforts répétés du pauvre Laurent Lafitte pour préserver ces jeunes têtes pensantes de leur envie suicidaire, dresse un constant sans appel. La partie semble déjà jouée. Le film se laisse certes regarder avec un certain plaisir, tout de même gâché par une démonstration est trop pesante, le scénario mettant en balance de manière un peu trop manichéenne la soif d'absolu qui anime les jeunes en question avec les préoccupations beaucoup plus matérialistes de leurs congénères, notamment le directeur du collège (Pascal Greggory) obsédé par son taux de réussite au brevet alors que la planète est en train de brûler. Quant à Laurent Lafitte qui tient le film sur ses épaules si son abattage n'est pas en cause, il semble au fur et à mesure des rôles torturés ou comiques qu'il accepte, parasiter son jeu d'expressions mécaniques qui gâtent un peu son talent qui est grand.
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 951 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2019
    Il m’a fallu deux étapes pour digérer ce film. Comment ne pas penser à l’oeuvre de Carpenter « Le village des damnés » ou à « Melancholia » de Lars von Trier. « L’heure de la sortie » est aussi empreint de mélancolie, d’une mélancolie sombre voire noire. Une noirceur un peu naïve diront certains au regard des images récoltées sur DVD par ce groupe d’ados. Justement, ce sont des ados, et ils ont beau jeu de se la péter parce qu’ils sont doués, matures, qu’ils le veuillent ou non, ils ont aussi une grande part de naïveté. Ce sont encore des enfants avec des phrases toutes faites, des idées pré-mâchées. Cela dit, leur comportement peut impressionner, Apolline en tête, que ce soit au sein de l’établissement scolaire et surtout entre eux à l’extérieur comme dans la carrière, lieu de rendez-vous, de partage, de réflexion, d’entraînement. Si le comportement de ces ados surprend, si on partage les mêmes interrogations et les mêmes inquiétudes que Pierre (Laurent Lafitte) seule la musique apporte une ambiance anxiogène. En effet, j’avoue avoir été capté dès le début mais au fur et à mesure que le récit avançait, mon attention se diluait pour s’effondrer à la toute fin : « J’ai collapsé » ! Voilà ma première étape. Je m’interrogeais sur le pourquoi du suicide du premier professeur, sur le vol de l’ordi à même l’appartement de Pierre, par exemple. Interrogations restées sans suite. A moins que le réalisateur se soit appliqué à disperser le spectateur que je suis. Pour revenir à cette fin, je l’ai trouvée un peu facile sur le moment. Comme par hasard, spoiler: l’explosion d’une centrale nucléaire pallie le suicide collectif manqué du groupe des six
    . Pourquoi pas me suis-je dit par la suite en laissant mûrir le film dans mon esprit ? Car à bien y réfléchir, l’homme maltraite notre planète ; des cris, des appels à son secours ne sont pas toujours pris au sérieux. Notre groupe d’ados crie, interpelle à sa manière. Devant la surdité des pouvoirs publics, des politiques, de leur entourage, ils n’ont pas trouvé nécessaire de rejoindre les voix qui s’élèvent. Elles restent sans réponses, c’est pourquoi, ces ados ont opté pour le renoncement. Et pour s’y préparer, ils s’entraînent à ne plus rien ressentir car leurs émotions ne seront pas entendues et surtout c’est synonyme de faiblesse. Ne rien ressentir, c’est affronter l’inéluctable sans crainte, sans peur… un peu comme ces terroristes, ces kamikazes qui sacrifient leur vie au nom d’une idéologie radicale. Et pourtant, un des éléments du groupe va craquer au moment où Pierre se présente devant le bus en route vers le précipice ; et plus tard, avec Apolline : spoiler: quand la centrale explosera
    , Pierre qui se placera derrière le groupe sentira la main d’Apolline serrer la sienne. J’ai même perçu de la peur dans le regard du groupe. L’inéluctable est là, devant leurs yeux, le groupe ne bougera pas et pourtant cette main d’Apolline dans celle de Pierre exprime une émotion. Enfin ! Mais devant la catastrophe, c’est trop tard. Donc cette fin qui me paraissait facile, comme un cheveu sur la soupe - pas téléphoné puisque je ne m’y attendais pas -, est là pour illustrer ce que je viens éventuellement d’exprimer sur le changement subtile du groupe. Elle justifie et donne raison à ces ados : à quoi bon lutter ? A la question « que faire plus tard ? », quel intérêt de répondre ? Serveur dans un restaurant, sans vouloir faire injure à tous les serveurs, n’est pas du tout une perspective d’avenir gratifiante pour de tels élèves. Peu importe : il n’y aura pas d’avenir pour ces élèves. Là aussi, à quoi bon se projeter ? Il fallait une réponse, inutile d’envisager le meilleur. Ce qu’ils avaient envisagé a fini par avoir lieu. Un thriller fantastique ? Pas vraiment. spoiler: Tchernobyl et Fukushima sont des précédents sur lesquels s’appuie le réalisateur Sébastien Marnier
    . Voilà un film où il m’a fallu du temps pour l’apprivoiser. D’ou cette deuxième étape.
    steely_dan_76
    steely_dan_76

    15 abonnés 341 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2019
    Une ambiance angoissante bien amenée qui me fait penser au "village des damnés" ou encore aux "disparus de St Agil" ... la fin est inattendue ..... Bon film français, je ne comprends pas les mauvaises critiques !!!
    iceman7582
    iceman7582

    50 abonnés 1 169 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    Un film a l'ambiance anxiogène et au scénario cauchemardesque. L'atmosphère et la mise en scène nous embarque directement pour un voyage énigmatique au sombre destin... De ce côté ci, le film est une réussite, de même que le casting d'ailleurs. En revanche le propos mele du film reste un peu nébuleux selon moi. Intéressant et assez travaillé, l'intérêt ne manque pas, mais si le fond est accrocheur, la forme reste maladroite et l'interprétation des choses peut largement varier suivant les convictions de chacun. Dans l'ensemble on tient malgré tout un bon film au scénario original.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    135 abonnés 2 235 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2019
    MELANCHOLIA. Inspire, expire, juste un malaise d'images de souffrance. Juste un acharnement scolaire sur le déclin des études et des étoiles. Etrange et froid. Juste la fin du monde, juste une autre fin du monde. Aux beaux jours les lendemains, aux animaux la guerre. Le dernier qui s'en va éteint la lumière.
    Philippe H.
    Philippe H.

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    Je souhaite devenir critique... des critiques qui ont pu affubler ce "machin" de 5 étoiles !
    Un début presque prometteur qui va prendre un temps fou avec un scénario puéril, mal filmé, agrémenté d'une musique à faire frémir... personne, pour ne rien démontrer, si ce n'est que le cinéma français produit de trop nombreux films en dessous de ka médiocrité.
    Mauvais mais alors très mauvais plaggia de films états uniens... budget de téléfilm... et tout ça financé par des Sofica ?
    Je n'ose imaginer tous ceux qui ont participé à ce navet lorsqu'ils ont mis leur nez au dessus de la soupière.
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 505 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Professeur remplaçant, Pierre Hoffman se retrouve confronté à une classe de surdoués dépressifs collapsologues. Le problème du film, c’est que ces adolescents méprisants, véritables têtes à claques, n’ont rien d’inquiétants et que leur secret, à l’instar de leur discours écolo, est finalement extrêmement simpliste.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Un debut interessant ... et puis cela tourne rapidement à vide..on ne sait pas trop ou le realisateur veut aller...et l interet retombe rapidement
    A voir pour Laurent Lafitte... pour le reste...
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    20 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2019
    Il existe un plaisir paradoxal à voir des œuvres qui nous laissent en souffrance une fois leur visionnage terminé tant celles-ci ont le don de savoir nous remuer dans des endroits auxquels on ne pense pas en permanence. C’est le cas ici de « L’heure de la sortie », dont la gestion de personnages surdoués rappelle d’une certaine manière le roman de Bernard Lentéric, « La nuit des enfants rois ». Car même s’il n’y a pas d’ancrage fantastique (et encore, on pourrait réfuter cela par la gestion photographique de certaines scènes, lumineuses à s’en brûler l’âme), elles partagent toutes deux un même doute d’une génération sacrifiée par la précédente sans que celle-ci ne daigne se remettre en question.
    Les rapprochements que l’on peut établir avec l’actualité s’avèrent d’une pertinence forte et dépeignent avec puissance un portrait de jeunesse en doute, dressée à la fois sur un piédestal par sa maturité apparente et en bas de la marche quand celle-ci s’active pour améliorer la société. On pourrait y distinguer un cri d’alarme, une violence annoncée mais rendue sourde par certains qui ne veulent entendre une remise en question de leurs idées préétablies.
    On peut en profiter pour souligner l’interprétation d’un Laurent Laffitte toujours au sommet du cinéma français récent, vecteur des questionnements du spectateur et repère moral interrogatif, perdu aussi bien face à ses étudiants qu’en tant qu’adulte obligé de s’inscrire dans la même place que ses camarades. Son personnage s’avère dès lors des plus passionnants, surtout face à une classe à la rage amenée avec réussite par un casting des plus impeccables.
    La mise en scène de Sébastien Marnier mériterait à elle seule une analyse plus approfondie tant elle charrie une terreur, aussi bien générationnelle que sociale, tout en amenant une forme d’horreur viscérale collant parfaitement au questionnement de ses divers protagonistes. L’ouverture même, d’une simplicité apparente, parvient par la force de sa réalisation à plonger le spectateur dans une ambiance anxiogène qui étouffe petit à petit jusqu’à une conclusion qui nous laisse pantois.
    Les mots manquent devant la puissance d’une œuvre comme « L’heure de la sortie », aussi bien dans sa réalisation à la maîtrise glaçante que dans son récit suffocant transformant notre lieu de visionnage en salle de questionnement moral assez douloureuse. « L’heure de la sortie », c’est l’équivalent d’un coup de poing dans l’estomac, le genre de film qui fait mal mais dont la sensation d’inconfort qu’il nous laisse est des plus importantes par ce qu’elle nous fait ressentir.
    Alexandra L.
    Alexandra L.

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Omniprésence du tabac qui enlaidit un film deja peu esthetique. Sponsorisé ? Dommage, le sujet aurais pu être intéressant
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