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maxashtar
3 abonnés
22 critiques
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2,0
Publiée le 10 décembre 2023
Ce film ne mérite pas la palme, l'idée de renverser les classes sociales est une choses, la mise est en scène est vraiment médiocre... La partie sur le yatch à la rigueur est plutôt attrayante car il y'a de la satire, mais la suite sur l'île est d'une lenteur et peu convaincante, la fin est nulle. Je n'ai pas vu The Square, je risque pas de le regarder.
Je n'ai pas réussi à mettre zéro sur le site d'allocine mais je n'en pense pas moins Il faudra que je comprenne une fois pour toute que le Festival de Cannes ce n'est pas pour moi. Le film "The Tree of Life" primé en 2011 reste, selon moi, un navet planétaire. Depuis je ne vais au cinéma qu’une fois par an. Le reste du temps j'emprunte les films à la médiathèque. Ce qui m'a évité de hurler d'ennui (oxymore) pour "Memoria" Prix du Jury festival de cannes 2021. Avantage d’ailleurs du DVD est que peux l’interrompre et/ou sauter de chapitre en chapitre. Quant à Ruben Östlund qui m’avait déjà profondément ennuyé (je reste poli) avec « The Square » palme d’Or 2017 voilà qu’il récidive ave ce nouveau navet « Sans Filtre » (soit « Triangle of Sadness ») encore palmé d’or. Ceci dit je dois être à côté de la plaque tant je lis foule de critiques élogieuses. Toutefois j’en ai vu une qui rejoint complètement ce que je pense, aussi j’en ai fait un copier-coller. Que son auteur(e) m’excuse mais je n’aurais pu mieux formuler : [Dès la première scène on s ennuie ferme et ça dure deux heures et demie. Un film caricatural sans aucune finesse d une vulgarité à vomir comme ces personnages victimes du mal de mer qui gerbent à gros jets leur repas raffiné. Mais que c est grossier! Plans racoleurs, scènes de beuverie, métaphore ridicule et outrancière de la cuvette des wc qui recrache toute la merde : comment un tel navet a-t-il pu être récompensé? Si le message du film est de critiquer les apparences et le monde de l argent on comprend la nécessité de louer un yacht pour neuf jours de tournage ! Quant au dénouement (déjà vu dans un autre film) il est aussi raté que le reste.]
Palme d'Or au Festival de Cannes 2022, c’est donc avec beaucoup d’appréhension et de méfiance que je me suis aventuré à y jeter un œil.
Le premier chapitre est certes regardable, mais franchement dénué de réel intérêt. : ici on suit un jeune couple de mannequins (fil rouge du film) en pleine crise de jalousie et… c’est çà peu près tout. Le metteur en scène se contentant de se regarder filmer alors qu’il avait l’opportunité d’explorer cet univers. j’espérais qu’on embraye peut-être sur une sorte de « Neon Demon » … hélas espoirs douchés … On passe ensuite au chapitre 2 dont l’action se déroule sur un yacht au milieu de fortunés croisiéristes… cette fois-ci on a droit à une satire sociale convenue, dépeignant de riches désœuvrés qui trouvent dans la boisson et les mini transgressions, le moyen de tromper leur ennui.
spoiler: Quand survient une tempête pendant le diner du capitaine (qui s’avèrera être un pochetron fini) et dès ce moment, le film va basculer dans le grotesque à la « Babylon ».
Les vacanciers, chacun leur tour, vont alors rendre leur repas à qui mieux mieux, des torrents de matières fécales s’échapperont des toilettes tandis que la caméra tentera de nous faire croire au tangage du bateau ivre sans pourtant qu’aucun meuble, ni verre ni boisson ne soit balloté. Quant à nos in… fortunés passagers, penchés le plus souvent dans le mauvais sens du pseudo roulis, ils créeront bien involontairement, un vrai comique de situation. Grotesque vous dis-je !
En somme une tempête dans un verre d’eau…mais fétide !
je vous épargnerai le 3eme chapitre incapable de sauver l’entreprise d’un complet naufrage.
Ce spectacle désolant qui se voulait à la fois une critique escatologique d’un microcosme privilégié et une dissertation amphigourique à deux balles, outre nous soulever le cœur, va nous faire sérieusement regretter d’avoir perdu notre temps.
Deuxième film que je vois de ce realisateur suédois ruben ostlund après the square on retrouve cet humour féroce et grinçant. Il s attaque cette fois ci à l ultra capitalisme en dépeignant ces hommes et femmes riches avec dédain en les ridiculisant sans cesse, notamment la scène du dîner du capitaine qui est le summum du dégoût et surtout assez drôle Les 3/4 du film est savoureux par contre la deuxième partie est un peu longue et le rythme s essoufle. Mais globalement c est un bon film.
Très bon film, porté par des acteurs vraiment dans leur élément. Ce film ouvre la porte sur plein de réflexions très intéressantes, comme les relations homme/femme, les relations de pouvoir…
Je me suis arrêté à la moitié du film tellement il est ennuyant et mauvais et pourtant j'ai bien aimé le début avec l'histoire du jeune couple qui aurait pu être beaucoup mieux exploitée et développée tout au long du film. on voit très bien où en veut venir le réalisateur mais le tout manque cruellement de subtilité. La satire du capitalisme, du féminisme et des influenceurs est grotesque et sombre cruellement dans la caricature.
Une satire du monde du capitalisme bien acide et décapante ! Dès le départ on comprend que le sujet tourne autour de l'argent, jusqu'à réunir dans un même yacht que des ultra-riches pour une croisière qui vire au cauchemar. L'argent ne fait pas tout, comme en témoigne la 3e partie : on comprend que les riches ne seraient finalement pas grand choses, sans les plus "petites" classes... Et je découvrai pas cette occasion l'actrice Charlbi Dean, partie bien trop tôt. RIP.
Agréable un dimanche après-midi. Je ne suis habituellement pas pénible sur les détails, mais les verres replis qui restent intacts en pleine tempête de mer me laissent tout de même perplexe... C'est quand même flagrant.
Quelle vulgarité, j’ai l’impression d’avoir assisté non à un film mais à un tract de la SFIO filmé. L’industrie qui incline à la médiocrité pourvu que l’on parle de la « cause » ne pouvait que sacrer cette insignifiance….
Film en trois parties, la première est un chef d’œuvre, bienvenue dans un monde déconnecté, superficiel avec une discussion elle aussi superficielle mais parfaitement réalisée par des acteurs qui fusionnent avec leur rôle. Harris Dickinson top, et la très regrettée Charlbi Dean Kriek était elle aussi parfaite en ce rôle d’influenceuse. Seconde partie longue et sans intérêt où des personnages vides s’étalent devant nous au sens figuré et au sens propre, apothéose du dégout avec les scènes de vomi collectif et toilettes bouchées. Troisième partie intéressante socialement et scénaristiquement, comique et dénonciatrice de l’Homme prêt à tout pour survivre. Bon film original qui se laisse regarder si l’on n’est pas trop fatigué. Dommage que le film se finisse sur la plus grande scène d’action non achevée des deux heures trente.
C'est une blague ? Sélection au festival de Cannes ?? Il faut être sérieux 5 minutes. L'histoire sur le papier est pas mal.... mais à l'écran d'un ennui à mourir, des dialogues aberrant, sans queue ni tête et certains ont payé pour voir ça ? Je suis mal pour eux. Sur mon canapé les 10 premières minutes m'ont parues une éternité j'ai essayé de m'accrocher mais rien a faire ! Des dialogues d'un ennui a mourir une histoire qui n'en est pas une ... c'est se moquer du monde mais en faisant pause pour essayer de le voir en entier je n'ai pas réussi à le finir j'ai surtout l'impression qu'on se moque de nous .... heureusement que je n'ai pas payé pour voir un navet pareil !!
Mérite largement sa palme d'or Sera ce un film prémonitoire de ce qui nous attend bientot ? l'avenir nous le dira L'on se régale , pas vraiment du début , qui est vraiment dégradant pour l'homme objet présenté, et pas vraiment jusqu a la fin qui est un peu trop violente à mon gout mais entre les deux, que de bonheur sur les rapports de predation entre les etres humains qui le font sans aucune mauvaise conscience, tant que cela est permis
Oh la claque ! Dans tous les sens du terme. Cette satyre "sans filtre" de la société capitaliste est à la fois amère, vicieuse, gore et terriblement sincère. Les scènes sont parfois complètement what the fuck et appuie l'absurdité du capitalisme outrancier. Le retournement des classes est aussi abordé avec un changement de paradigme qui tend à montrer que la domination est ancrée dans la nature humaine, quelque soit la classe sociale. Un film extraordinaire à ne pas rater !
Ce "sans filtre" aurait des choses à proposer... si seulement il n'était pas parti dans une critique ouverte et politisée du monde actuel. Pire, c'est typiquement le genre de film "à impact", qui veut faire éveiller les consciences/moralisateur pour un sou, fait pour une Palme d'Or. Et devinez qui en a gagné une ?
Il y a du bon dans ce film, l'idée de fond, les sentiments profonds de chaque personnage, leurs transformations. Mais tout ça est masqué et perdu par des scènes interminablement longues. Ajoutons des changements brutaux d'environnements, comme un montage raté, et on se retrouve déstabilisé, un peu perdu comme les protagonistes du film.
Finalement, le film reste creux, il n'en ressort pas grand chose, même pas de fin aboutie. Oubliable et déjà oublié.
Ruben Östlund rejoue la lutte des classes lors d’une croisière de luxe qui tourne mal. Il parvient à être caustique sans être trop caricatural. S’il est cruel avec les bourgeois, notamment lorsqu’il s’agit de les remettre à leur condition humaine lors d’une hilarante séquence de mal de mer, il n’est pas tendre non plus avec les dominés lorsque les rôles s’inversent.