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SebLefr3nch
193 abonnés
687 critiques
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3,0
Publiée le 9 octobre 2022
Un film bien cannois. Pas très étonnant que "Triangle of Sadness" (le titre original est tellement mieux) ait remporté la Palme d'Or. Grande satire de notre monde, Ruben Östlund nous fait rire et nous donner du dégout sur notre société, parfois en prenant des raccourcis non évident spoiler: Qui nous dit que sur l'île tout serait l'inverse de ce qu'il se passe sur le bateau ? Malgré quelques longueurs, certaines séquences sont excellentes comme la scène du restaurant qui traite d'un sujet simple sur une simple addition mais qui en dit plus. Maintenant, on peut se demander ce que sera le prochain film de Östlund et s'il aura encore une palme...
Ruben Östlund nous entraîne dans une succession de 3 huis clos qui interrogent sur le pouvoir de l’argent. Ceux qui en ont de manière raisonnable face à ceux qui ne savent plus quoi en faire et les relations hypocrites et dominatrices selon la classe sociale de chacun. En 3 volets, Östlund dézingue ceux qu’on ne voit jamais les ultras riches, leur unique centre d’intérêt : s’enrichir sans le moindre état d’âme envers tout ceux/ce qui les entourent. A partir du huis clos dans un restaurant gastronomique entre deux nouveaux riches montants, Ruben Östlund va crescendo dans le décorticage des relations hommes/femmes, des très riches entre eux et des autres ceux d’en bas face à eux. Au fur et à mesure du crescendo dans le huis clos du yacht, le vernis s’effrite, la façade tombe par blocs et si c’est la tempête dehors c’est aussi la tempête dans les têtes. Le huis clos sur l’ile, les jeux de pouvoir s’inversent pour la survie. Ruben Östlund nous propose une croisière d’oisifs délirante qui sombre dans le chaos poussant la description des ultra riches à la caricature. Très corrosif, souvent très drôle (en particulier la scène dans la cabine du commandant) mais aussi répugnant dans les deux sens propre et figuré.
Je dirai pas que c'est nul mais c'est un film tellement particulier qu'il est difficile de l'évaluer. Ça plaira au amateur de film chelou ou bizarre je dirai sans histoire réelle .. ça part dans tous les sens ça manque de fil rouge et de cohérence a mon avis ... Autant le début est plutôt réussi et intrigant autant la deuxième partie on s'ennuie et le film devient sans aucun intérêt réel .. même si je suis ouvert niveau cinéma ce film est réservé a un public qui aime vraiment les films bizarre .. c'est une expérience on va dire ..
C' est laid , c' est simpliste , les acteurs ne sont pas tous bons et c' est bâclé . Une tempête .... dans un verre d' eau !!! Des paquets de mer sur les coursives et des verres tranquilles sur la table . Un seul cassé et d'ailleurs soigneusement exhibé dans la scène de remise en ordre. . Une toute petite grenade de rien du tout : ah! le pouvoir des armes ! Ne regardez pas les images : oyez bonnes gens la leçon nihiliste que l' on veut vous fair gober gober . Qu' un jury de cinéma donne la palme d' or à ce manga me sidère 8
Énorme ! Démesuré, féroce, Lutte des classes internationale... Avec des morceaux de Ferreri (La grande bouffe) des Monty Python (The meaning of life) et même des "randonneurs" d'Harel. À déguster sans modération !
Grosse déception après Snow Therapy et The Square. Le film est divisé en trois parties très inégales et démarre hélas par le plus interessant, la relation de deux mannequins influenceurs obsédés par l’argent, pour se terminer par un très ennuyeux épisode de type Koh Lanta, après une traversée sur un paquebot de croisière saturée de clichés. On rit assez peu, on enfonce des portes ouvertes, on rabâche de vieilles sentences sur la lutte des classes et l on s ennuie plutôt. Je ne suis pas choqué par les scènes scatologiques et certaines sont assez drôle , du loins au début, mais en réalité le dégoût du spectateur, si dégoût il y a ( l’indifférence le remplace assez vite) , vient du fait que le metteur en scène jamais n’accorde à ses personnages la moindre chance. Il les observe, les juge, les condamne et basta. Malgré la maîtrise de sa mise en scène, c’est un peu court comme programme.,, Pour finir je pense que l’on peut saluer le manque de clairvoyance du jury du festival de Cannes qui a accordé sa palme à une pochade demago et simpliste alors que, à la veille de la révolte des femmes iraniennes, le film splendide “Leila et ses frères” est reparti bredouille. Si vous voulez voir du vrai cinéma, intelligent, social et bouleversant, c’est Leila et ses frères qu’il faut aller voir.
Oublions le titre français, didactique et réducteur. Oui, c'est un film que l'on ne risque pas d'oublier, mais qui ne propose pas d'images malsaines. Ostlund n'y va pas avec le dos de la cuillère, propose des scènes trash, d'ailleurs on rit franchement des situations qui relèveraient de La croisière du navigateur alors que l'on s'approche plutôt de La grande bouffe! Ames sensibles au mal de mer s'abstenir! La brièveté du tournage entre deux confinements covid explique peut-être quelques rares fautes de cohérences dans le réalisme maritime, mais c'est mineur tant la mise en scène est maitrisée et nous emmène, nous spectateurs dans un voyage vers nous-même. Sous couvert de lutte des classes, et au passage de la dénonciation d'oligarques russes, plus vrais que nature, Ostlund nous tend un miroir sur les turpitudes de l'âme humaine, et, avec un pessimisme dont les suédois ont le secret, conclut sur l'impossible renversement des personnes au pouvoir. Le dominé perdant lui-même son humanité dans sa quête de reconnaissance. Le commandant en pleine insubordination est certainement le porte-parole de l'auteur, lequel a souhaité embarquer les spectateurs dans des montagnes russes émotionnelles, et reconnaissons que c'est réussi. Le casting superbe nous propose des visages neufs, un jeune couple glamour hyperbranché, un vieux couple anglais au charme désuet et une chef de rang qui n'aurait pas déparé dans Full metal jacket. Le monde ne sera pas changé après ce film, mais nous avons là une vraie proposition de création, que le jury présidé par Lindon a eu le bon sens de souligner. cinéma - octobre 22
Bon, c'est rare que je note si mal un film mais au bout d'une heure de rien du tout j'ai quitté la salle. Il ne s'y passe rien , la 1ere partie sur une dispute (sans queue ni tête )n'en finit pas , la seconde partie sur le bateau, toujours rien, bref, j'ai perdu mon temps.
film trop long : 1h30 aurait suffit la 1ère partie du film qui n'a pas d'effet sur la suite du film, aurait pu être coupée au montage un capitaine de bateau de luxe alcoolique : invraisemblable !!! ce film ne mérite pas la palme d'or, tout au plus le grand prix de la mise en scène ou de la critique
Il est bien évidemment impossible de contourner ce film puisqu'il s'agit de la palme d'or de cette année 2022. Cependant j'avoue que je me porterai tout aussi bien voir mieux si je ne l'avais pas vu. Certes le film est très bien réalisé , contient énormément de références ce qui le rend riche sur le plan culturel , et traite de sujet plus qu'actuels d'une façon et d'un point de vu très intéressant mais je ne peux m'empêcher de penser aux aspects négatifs qui pour moi étaient très voir trop présent dans ce film. Les deux premières parties sont plus tôt intéressantes mais la troisième est trop longue à mon sens , le réalisateur a vraiment voulu pousser l'humour jusqu'au à tel point que ça en devienne «too much» et que le film paraisse interminable. Pour ceux qui ont vu le film je ne reviendrai pas sur les scènes qui suivent le repas du capitaine puisqu'elles m'ont tout simplement écœurer si bien que j'ai cru quitter la salle. Enfin , ce film reste quand même une belle leçon de vie .
C’est une fable..sur les riches et les pauvres.. elle pèse un peu sur l’estomac, il faut du courage pour ces 2h30 de voyage. Sujet éternel, avec un peu de sauce marxiste comme on n’en voit plus jamais, sans doute parceque la grille de lecture communistes / capitalistes n’est plus guère pertinente. On navigue et on coule tous ensemble.. La copie est passable, il y a de bonnes idées, de là à lui donner la palme d’or à Cannes.. peut-être à défaut de meilleurs film? On pense à « la grande bouffe » de Ferreri et l’Italie gagne le match contre la Suède
Je suis allé voir ce film à cause des critiques bonnes ou mauvaises sur ce film. Je voulai voir qui accouchait de quoi et qui a remporté deux palmes d'or (!).. Aloos difficille de savoir si il merite ce prix. Je dirai plutôt non. Par contre sans prendre ce film au serieux (il le pretends peut être un peu trop), j'y ai vu une sorte de bd clownesque sous forme de film. On rit et on rit parfois jaune tant le propos se veut politique. A souhait ? à vous de voir, bon ciné, à moins que je ne vous ai convaincu de ne pas y aller. A vous de voir.