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Florent A
5 abonnés
116 critiques
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5,0
Publiée le 20 octobre 2022
Chef d'œuvre, le fond, la forme, la dynamique, l'humour, les thèmes de la superficialité, des ultra riches, les jeux de rôles, la qualité des acteurs, tout y est!
Film jubilatoire, qui vous fait passer du rire au suspense. On se demande ce qu'il va bien pouvoir se passer dans la scène suivante... Ne regardez pas la bande-annonce du film, vous apprécierez encore plus !
Très long à démarrer, des longueurs inutiles sur la scène du bateau, quelques moments amusants mais franchement on lutte pour rester jusqu'au bout. A tort, le final vous laisse sur vôtre fin. Bref, à éviter.
Le film file à une vitesse déconcertante.. On fait connaissance avec tous les personnages au fur et à mesure que le scénario se déroule et on se surprend à se prendre de sympathie pour des personnages cyniques. Les protagonistes sont tous au niveau bien que l'intrigue soit vite devinée.
Mannequins, influenceurs, milliardaires, nantis, rentiers ; tout ce beau monde passe quelques jours sur un yacht de luxe servi par des salariés aux petits soins pour eux jusqu’à parfois la négation de leur propre dignité. Ces ultras riches ou influents sont d’une vacuité aussi considérable que leur richesse. Ruben Ostlund qui avait déjà obtenu la Palme d’Or pour un film s’attaquant de front à l’artificialité du monde de l’art avec « The square » tacle violemment l’ultralibéralisme et les monstres qu’il engendre. Vomi, caca ; la scatologie de son film fait écho à l’obscénité du monde libéral, grotesque et décadent, qu’il dénonce. Son film démarre avec une première partie pleine de promesse, il s’enlise ensuite dans une succession de séquences excessives conçus uniquement pour choquer les âmes sensibles. La répétition de ses effets de manches finit par lasser et sur 2h30 n’apporte pas grand-chose à sa démonstration. Dans son dernier tiers, il finit par montrer que les pauvres peuvent finir par se venger des riches lorsqu’ils sont en position de force. C’est peut-être ce qui sauve un film dont les circonvolutions ne font plus avancer le schmilblick à mi course ; l’humain riche ou pauvre, s’il peut profiter de sa supériorité, écrase ses congénères. On prend du plaisir dans cette satire où l’intelligentsia se fait démolir ; mais la démonstration est longue et répétitive… Une Palme anecdotique. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
pour la première fois de ma vie j'ai failli me lever et partir du cinéma. c'est balourd, chaque bonne idée s'étire, jusqu'à devenir insupportable. On m'avait vendu un film assez progressiste, il s'avère plus conservateur qu'autre chose, avec leur petite fable sur le retour à l'état de nature : ah vous y avez cru ? parce qu'en fait on peut rien changer, et si on tente c'est pire, les pauvres aussi sont méchants et égoïstes. par ailleurs, les persos féminins sont extrêmement problématiques : facilement achetables ou manipulateurs. Tandis que le personage handicapé dont le handicap sert juste de ressort comique, c'est un peu glaçant.
Décadent et féroce, le film est en trois parties d'intérêt inégale et avec quelques longueurs. Le microcosme sociétal de la troisième partie est assez savoureux.
Film à voir absolument, c'est drôle, corrosif peinture réaliste de notre société et ce sans manichéisme aucun, ce n'est pas un film "anti riches" comme le prétendent certains, c'est LA réalité du monde orchestrée avec brio, parfois trash, toujours intelligent ne prenant pas les spectateurs pour des idiots. Les personnages sont vrais, loufoques calculateurs indécents... et brillamment interprétés par d'excellents comédiens.
Quelques outrances qui font parfois sourire mais si largement chroniquees par la presse. Sinon un petit conte façon Zadig ou Voyages de Gulliver. Les Palmes d'Or ne sont pas toujours des chefs-d'œuvre
« Sans filtre » du réalisateur suédois Ruben Östlund (2022) a reçu la palme d’Or à Cannes. Si le but de la palme d’Or est de récompenser les prouesses et les innovations cinématographiques, le choix du jury présidé par Vincent Lindon est judicieux. Le film est découpé en 3 parties : la première est de mauvaise augure avec une querelle à propos du paiement d’une note de restaurant entre Carl (Harris Dickinson) et Yaya (Charlbi Dean), un couple de riches mannequins et influenceurs. Ce couple va être invité sur un yacht pour une croisière de grand luxe réservée à des milliardaires : un informaticien, un anglais vendeur de grenades, un russe vendeur de « m… » se qualifiant d’escroc-socialiste… et là le film de basculer avec des séquences surprenantes voire déjantées : le commandant américain mais marxiste est toujours ivre ; une richissime russe exige que tout le personnel du bateau aille se baigner via le tobogan de secours ; le dîner de gala tourne au désastre du fait d’une tempête avec des scènes apocalyptiques … Le yacht va couler, quelques passagers et membres de l’équipage se retrouvant sur une île apparemment déserte avec la remise en question des rapports de force. Un film superbe en termes d’image, de mise en scène et de dialogues. Une bouffonnerie qui comme à son époque « La grande bouffe » de Marco Fererri (1973) surprend voire choque au début mais qui mérite assurément d’être revu pour mieux goûter le sel des dialogues abordant la richesse, le capitalisme, le marxisme, les codes sociaux, le patriarcat… Un regret : l’épilogue n’est hélas pas dans la continuité du discours tenu.
Une dénonciation de la bourgeoisie et de son incapacité à affronter la vie réelle. Un film décapant, caustique à souhait, drôle et brillamment réalisé. Malgré quelques longueurs, c'est une belle réussite.
Le film le plus nul que j'ai vu de toute ma vie ! Pas d'histoire, pas de scénario. Les scènes sont toutes très très longues et il ne se passe rien. Les metteurs en scène ont jetés 12,5 M d'EUR a la poubelle en produisant ce """"film"""" Pas une seule scène n'est drôle, tout est long et gênant.
dialogue anthologique succulent lors du gala entre le capitaine aussi souvent bourré qu’irrésistible et le magna russe Dimitri, alors que celui ci est amplifié par le haut parleur à ses passagers lors de la soirée de gala très mal choisie où le yacht de luxe dans une mer sérieusement agitée à rendu ses invités un à un totalement malade suivi de scènes apocalyptiques avant qu'il échoue sur une île avec qlqes survivants.... occasion d'un jeu de chaises musicales intéressant où l'on observe les rôles se réajuster......le final est royal, c'est la fin des vacances, et comme toutes les vacances tout redeviens comme avant, je vous incite à découvrir les détails de cette palme de l'impertinence, d'autant plus qu'elle a été distribué par le gratin du 7eme art, des gens très bien je vous le dit !