AlloCiné
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Un film très bof.
La seule fois où j'ai été un peu emballé, c'était lorsque l'histoire avec le bateau s'est produit.
Le reste repose sur des personnages pas très intéressants avec pas grand chose à raconter.
Le film essaie tant bien que mal d'avoir un fond politique mais ça le rend encore plus moyen.
À voir pour son début.
La seule fois où j'ai été un peu emballé, c'était lorsque l'histoire avec le bateau s'est produit.
Le reste repose sur des personnages pas très intéressants avec pas grand chose à raconter.
Le film essaie tant bien que mal d'avoir un fond politique mais ça le rend encore plus moyen.
À voir pour son début.
C'est sans nul doute un très bon film, mais c'est avant tout une critique amère de la société actuelle. On suit deux influenceurs, avec beaucoup d'argent mais qui parlent d'argent tout de même, car cela reste un problème pour eux. Les deux héros vont se retrouver à bord d'une croisière de luxe où ils vont rencontrer des personnes très fortunées qui ont fait leur fortune d'ailleurs en vendant de la "merde" notamment. Avec W. Harrelson, en capitaine, la croisière vire non seulement à la vraie comédie cynique mais aussi à la catastrophe. Commence alors une troisième partie vraiment glauque où les passagers retournent plus ou moins à l'état sauvage après d'ailleurs que le réalisateur nous a fait subir une tempête de folie sur le bateau. Un film à voir.
Sans filtre est original et sympa, mais trop long et redondant.
Donc pas de quoi en faire une palme d'or.
Donc pas de quoi en faire une palme d'or.
Difficile pour moi de comprendre la palme d'or de ce film. Certaines scènes sont amusantes, il faut dire que le Ruben Östlund prend un malin plaisir à faire une satire de la bourgeoisie, mais ça ne suffit pas à recoller les morceaux d'un film nettement découpé en deux parties, qui n'ont que peu de rapport entre elles, et qui auraient mérité un peu plus de concision.
J'ai beaucoup aimé le jeu de Harris Dickinson (retenu parmi 130 candidats), ainsi que l'esthétique qui apporte une certaine tension, mais c'est surtout l'écriture qui me paraît excessive. Film social, politique, drame, comédie ? Film de survie ? Je ne sais pas vraiment ce que j'ai regardé. Si on ajoute à ça une fin en coup de ciseaux sur la pellicule, ça vous explique ma déception. C'est surtout le contraste avec la B.A. qui m'agace, je m'attendais à une tension un peu plus intelligente à la Shyamalan, plutôt qu'un humour noir qui tape sur les riches sans vraiment construire de réflexion. Franchement, qu'y a-t-il de plus convenu que s'en prendre à la bourgeoisie ? Ce qui me fait rire, c'est que le réalisateur souhaitait créer de la nuance "Je crois à la gentillesse des gens riches", mais la plupart sont ridicules à proposer des Rolex à tout bout de champ, ils n'existent même pas en tant que personnages.
J'ai beaucoup aimé le jeu de Harris Dickinson (retenu parmi 130 candidats), ainsi que l'esthétique qui apporte une certaine tension, mais c'est surtout l'écriture qui me paraît excessive. Film social, politique, drame, comédie ? Film de survie ? Je ne sais pas vraiment ce que j'ai regardé. Si on ajoute à ça une fin en coup de ciseaux sur la pellicule, ça vous explique ma déception. C'est surtout le contraste avec la B.A. qui m'agace, je m'attendais à une tension un peu plus intelligente à la Shyamalan, plutôt qu'un humour noir qui tape sur les riches sans vraiment construire de réflexion. Franchement, qu'y a-t-il de plus convenu que s'en prendre à la bourgeoisie ? Ce qui me fait rire, c'est que le réalisateur souhaitait créer de la nuance "Je crois à la gentillesse des gens riches", mais la plupart sont ridicules à proposer des Rolex à tout bout de champ, ils n'existent même pas en tant que personnages.
Filmer le vide de ses personnages d'influence dans leur complaisance et leur insuffisance était un défi à apporter à l'écran, à susciter notre intérêt pour ses personnages qui n'attirent pas une sympathie évidente. Pari à moitié réussi par R.Ostlund qui prend un malin plaisir, en trois parties, à égratigner (et détruire) une classe sociale qui insupporte. C'est dans le deuxième tiers que le réalisateur se lâche avec excès en retirant "son filtre" qu'il avait précédemment fixé: le film prend alors toute sa valeur, avec ses bons et curieux passages. La troisième partie, en mode Koh Lanta, déroule avec un peu moins de rythme, et fait comprendre que 2h30, c'est long. "Sans Filtre" est une Palme d'Or plutôt généreuse, mais on ne peut pas retirer à R.Ostlund une belle adresse à filmer l'absurde par le sarcasme, comme de mettre en scène avec un certain talent glaçant ce qu'il y a de très malsain dans l'humain. (voir "Snow Therapy").
Il y a toujours cette veine sociologique chez Östlund, cette justesse des rapports d'intérêt et de pouvoir chez les humains.
Il y a les convenances, les règles sociales, et la vérité : même les riches ont des boyaux.
Sur l'île, spoiler: les rapports de domination s'inversent entre riches et pauvres, hommes et femmes
. À quoi sert une Patek Philippe quand on meurt de faim ? Des bretzels ont plus de valeur.
C'est parfois outré, manquant de finesse, mais c'est savoureux et drôle.
Il y a les convenances, les règles sociales, et la vérité : même les riches ont des boyaux.
Sur l'île, spoiler: les rapports de domination s'inversent entre riches et pauvres, hommes et femmes
. À quoi sert une Patek Philippe quand on meurt de faim ? Des bretzels ont plus de valeur.
C'est parfois outré, manquant de finesse, mais c'est savoureux et drôle.
Si vous n’aimez pas les riches, ces personnes décadentes et superficielles, ce film est fait pour vous. Si vous aimez les films de 2h20 qui réussissent à ne pas avoir de fin, ce film est fait pour vous. Ce film n’est pas fait pour moi.
Après le premier choc de "Snow therapy" en 2014, Ostlund n'a jamais démérité et est aujourd'hui au cinéma l'un des plus grands peintres de la nature humaine avec Justine Triet. Désopilant d'un bout à l'autre, largement encore au-delà du malaisant, "triangle of sadness" va très loin dans la peinture de la turpitude universelle à jamais recommencée et qui ne se dévoile jamais aussi bien que chez les nantis. Un film qui mérite sa palme en 2022.
Ce film est un véritable bijou d'intelligence ! Il démontre avec brio que nos rôles, nos statuts (dominants-dominés) et même certains traits de nos personnalités (jalousie, soumission, etc.) ne sont ni fixes ni absolus, mais profondément relatifs, dépendant entièrement de l’environnement dans lequel nous évoluons. Tout est façonné par la structure sociale qui nous entoure. De plus, la réalisation et les performances sont exceptionnelles !
Film assez intéressant, dans son originalité, dialogues parfois bien trouvés, thèmes traités, scènes cocasses.
la vision crue, réaliste et implacable de ce groupe social usant d'un yacht select et tout confort nous amène à penser que la situation va vite se dégrader, et l'on s'amuse à voir les réactions de chacun face aux catastrophes qui s'annoncent.
Mais je suis resté un peu en dehors, sans prise directe avec les acteurs, leurs quelques émotions, les enjeux, le discours politique.
C'est trop en dents de scie, et j'ai ressenti de l'éparpillement et de l'ennui dans la dernière partie.
J'attendais plus de précisions dans le propos délivré, plus d'audace, plus d'émotions. Là, je suis resté sur ma faim, survolant des idées pas tout à fait abouties. Dommage, il y avait de quoi faire du vraiment caustique.
Par exemple (parmi tant d'autres), Abigail, la dame de ménage, une fois sur l'île, c'est pas mal, amusant, mais ça aurait pu aller beaucoup plus loin.
Et la non-fin peu explicative rajoute à mon impression que le réalisateur ne savait plus où il allait quand le groupe est sur la plage.
la vision crue, réaliste et implacable de ce groupe social usant d'un yacht select et tout confort nous amène à penser que la situation va vite se dégrader, et l'on s'amuse à voir les réactions de chacun face aux catastrophes qui s'annoncent.
Mais je suis resté un peu en dehors, sans prise directe avec les acteurs, leurs quelques émotions, les enjeux, le discours politique.
C'est trop en dents de scie, et j'ai ressenti de l'éparpillement et de l'ennui dans la dernière partie.
J'attendais plus de précisions dans le propos délivré, plus d'audace, plus d'émotions. Là, je suis resté sur ma faim, survolant des idées pas tout à fait abouties. Dommage, il y avait de quoi faire du vraiment caustique.
Par exemple (parmi tant d'autres), Abigail, la dame de ménage, une fois sur l'île, c'est pas mal, amusant, mais ça aurait pu aller beaucoup plus loin.
Et la non-fin peu explicative rajoute à mon impression que le réalisateur ne savait plus où il allait quand le groupe est sur la plage.
Le film est ce qu'il dénonce: les gens hors sol vont trouver sa génial, les gens normaux que c'est de l'engrais 😁 !
Une pépite : drôle, cynique, critique et esthétique !
Un excellent film découpé en plusieurs étapes, bien rythmé!
Un excellent film découpé en plusieurs étapes, bien rythmé!
Vraiment génial ! Au début, on ne s'attend vraiment pas à vivre le reste du film avec autant d'attention. Un scénario vraiment surprenant qui nous laisse en haleine jusqu'au bout. Cela faisait vraiment très longtemps que je n'avais pas été aussi impactée par un film. Encore maintenant, je me dis que les dialogues étaient également géniaux et bravo à la performance des acteurs. De plus, il y a un vrai sujet de fond et sociétal qui nous remet en question sur nos vraies valeurs et notre rapport à l'argent. Bref, un chef d'oeuvre "à voir et à revoir" !
Très long, certains passages sont un peu drôles surtout celui où tout le monde vomit soit parcequ'ils ont le mal de mer, soit parce que les huitres n'étaient pas fraiches... On ne sait pas très bien au juste...
Mais j'en envie de dire... Tout ça pour ça... Quelle déception...
Mais j'en envie de dire... Tout ça pour ça... Quelle déception...
Film récent plébiscité par certains dans une grosse complaisance. La critique sociale aspect premier du film est limité à un fonctionnement qui s'approche plus de l'horreur que d'autre chose. Une horreur de monstration et de circonstances plus que d'effet mais les dernières images vont tout de même dans ce dernier sens. La critique des riches est facile et bien plus amère qu'utile ou subtile.
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