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    Sans filtre
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    eldarkstone
    eldarkstone

    231 abonnés 2 106 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2023
    Une satyre tragico-comique du monde ou tout est beau et cher ! Peut-etre légèrement trop long, mais pas inintéressant, avec des bons personnages et de très belles images !
    Clint B
    Clint B

    54 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2023
    Le cinéma "bobo" par excellence ! Sous couvert d'une pseudo dénonciation du capitalisme, on assiste à une série de situatios et surtout de dialogues sortis par des personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres, sans aucune finesse ni de nuances de la complexité dont est réellement bâtie l'homme. Bref, une palme d'or pour ça ne fait que conforter que ce festival ne sert plus à rien depuis bien longtemps maintenant, tous les meilleurs films n'y recevant jamais de prix. Regardez plutôt (à nouveau ?) La grande bouffe, là vous aurez un vrai film subversif, qui détruit les codes d'une époque, de l'époque du "trop"....
    Hélène S.
    Hélène S.

    7 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2022
    J'ai passé un très bon moment devant le film, j'étais totalement absorbée et n'ai pas vu le temps passer, je n'ai donc pas senti de "longueurs comme certains". Un beau casting d'acteurs et actrices (mention spéciale à Charlbi Dean Kriek alias "Yaya" dans le film, malheureusement décédée..), de belles scènes, on rit parfois aux éclats, des scènes donnent à réfléchir.. même si le film n'est guère optimiste sur notre société ou la nature humaine, on passe un bon moment et au moins, on peut en rire !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2022
    Le monde selon Ruben Östlund n’est qu’une vaste comédie où l’un joue le César et l’autre l’Arlequin, suivant l’image du theatrum mundi ici vidée de sa substance religieuse. Le film propose ainsi un jeu avec les statuts sociaux, de la même façon que le faisait Marivaux en son siècle : soit l’inscription des rapports de classe dans un cadre donné qui, s’il vient à changer, modifie du tout au tout la distribution des rôles. Il prend un malin plaisir à dégrader les corps richement habillés et rigoureusement conduits en les raccordant à leurs fonctions d’organismes : on les voit engloutir des mets luxueux avec dégoût – mais qui conviennent bien mieux à leur image qu’un cheeseburger accompagné de ses frites ! – puis les vomir ou les déféquer, souillant vêtements, grandeur et perfection d’un bateau aux murs éclaboussés par les charriots de ménage et par les eaux usées.

    La deuxième partie est un jeu de massacre réjouissant, construit sur un crescendo au terme duquel les dysfonctionnements observés ou perçus convergent ; le cinéaste s’amuse à rassembler les contraires, comme ce duo formé par un capitaliste russe et un marxiste américain, il tire de ces contrastes une suite de variations infinies d’un portrait de la nature humaine plus subtile qu’il n’y paraît. Le personnage principal s’impose dès le début moraliste, spectateur du monde soucieux de défendre une lecture morale de l’existence ; la séquence d’ouverture au restaurant brille par le ciselage de son écriture des dialogues, la rigueur avec laquelle sont construits et éclairés ses plans – à l’image du film tout entier – et un intérêt porté par les bruits parasites, ici le tapotage frénétique de la mannequin sur son portable.

    Ce travail du son crée un décalage entre les situations représentées et leur réception par un spectateur critique : le bruit des essuie-glaces dans le taxi, celui des mouches sur le yacht, le sac et le ressac des vagues venues tourmenter les passagers du navire, le cri d’un monstre tapi dans une végétation luxuriante, ceux de l’Allemande laissée « in den Wolken »... Qu’il s’agisse de scènes de la vie conjugale d’un couple d’influenceurs-modèles ou de repas pris entre membres de la très haute société, le ridicule est partout, il démasque les faux-semblants d’un petit monde trop propre sur lui qui accède alors à la lucidité ou à l’ironie du sort – pensons à ce couple de commerçants d’armes, punis par un article de leur catalogue. Le commerçant russe est à la fois l’allégorie du riche capitaliste et son démystificateur : la franchise dont il fait preuve en parlant de son succès le change en gardien d’une lucidité, quelque peu ternie lorsque, échoué sur l’île, il fait le deuil de sa femme en récupérant ses biens matériels. Ni bonne ni mauvaise, la nature humaine se révèle dans ce qu’elle a de plus paradoxal. Ruben Östlund ne condamne que les postures, non les personnes qui, au contraire, sont saisies dans leur ambiguïté et leur pluralité fondamentales. Il suffit, pour s’en convaincre, de suivre l’évolution du protagoniste principal qui s’improvise amant intéressé du nouveau capitaine de l’île, avant de tomber amoureux d’elle – en témoignent des gestes qui traduisent son attachement.

    La construction tripartite du récit exploite trois genres théâtraux différents : le drame conjugal, précédé d’une satire féroce du milieu de la mode, la farce bouffonne et la tragédie. En résulte une œuvre-somme, interprétée et réalisée à la perfection, tour à tour classique dans les références qu’elle mobilise – modèle de l’odyssée, influence de Sa Majesté des mouches ou de L’Île des esclaves par exemples – et moderne dans la réactualisation proposée des vanités, comme l’atteste l’omniprésence des fleurs sur les tables, dans les mains d’hôtesses passant au second plan, en motif décoratif etc. Un chef-d’œuvre justement récompensé au festival de Cannes.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2022
    Palme d’Or au Festival de Cannes 2022 – la seconde pour son réalisateur Ruben Östlund – Sans filtre prend la forme d’une bouffonnerie de 2h20 qui étrille le milieu de la mode, des influenceurs et des ultra-riches avec une acidité de tous les instants. Souvent drôle, parfois jouissif, quelquefois carrément long, le film assume un côté fourre-tout qui hélas atteint régulièrement ses limites. En particulier, ses personnages sont franchement mal écrits : certains disparaissent pendant de longs moments tandis que d’autres sont présents à l’écran sans que l’on comprenne vraiment leur rôle. Pourquoi pas, mais clairement un peu léger pour une Palme d’or.
    Luke.S
    Luke.S

    17 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2022
    Dans la lignée de Parasite, le réalisateur dresse une satire drôle, triste et humaniste. L'actrice va manquer au cinéma tant son talent était perceptible dans le film. Des scènes cocasses qui reflètent bien notre ère des réseaux sociaux.
    Surfeurfou974
    Surfeurfou974

    11 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2022
    J’ai trouvé ce film très grande réussite en terme de critique sociologique ce choc entre les ultra riches et du peuple est assez bien représenté à l’écran un milliardaire dénué de tout moyen de paiement sur une île déserte ne vaut pas plus qu’une balayeuse de chiotte et le film montre bien cependant il est trop long toute la partie influenceurs au début est assez passable mais il y a des moments forts réussis qui sont de très bons reflets de la société d’aujourd’hui
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 décembre 2022
    Je pensais que depuis «Downton Abbey», le monde de l’audiovisuelle en avait terminé avec le sujet de la lutte des classes, mais le réalisateur suédois Ruben Ostlünd nous démontre le contraire avec «Sans Filtre», qui lui a valut pour la seconde fois la Palme d’Or à Cannes, en mai dernier. Dans «Sans Filtre» ou en langue origianle «Triangle of Sadness» : Ruben Ostlünd met en scène deux mannequins et influenceurs qui partent en croisière dans le but de relancer leurs couple mis à mal. Sur ce bateau, ils sont entourés de riches, tout comme eux. En bas, le personnel se plis à leurs exigence du mieux qu’ils peuvent, jusqu’à ce qu’une énorme tempête bouleverse la croisière et inverse les rôles.

    Véritable comédie humaine à la fois cynique, drôle, macabre et délirante : «Sans un filtre» est un virulent manifeste contre la société contemporaine dont elle critique le moindre aspect, le tournant en dérision jusqu’à le rendre ridicule et grotesque. Bizarrement, je trouve qu’il y a un peu du Molière dans «Sans un filtre». Tout les personnages se mentent tour à tour, se targuent devant leurs ‘‘aimés’’ de belles promesses qu’ils n’hésitent pas à briser si ils en ont l’occasion. L’exemple le plus parlant est sans doute le personnage de Carl, ce beau mannequin travaillant chez Balenciaga qui promet à sa copine de ne pas coucher avec un personnage mais tournera sa veste. Les riches sont tous insupportables, et grotesques mais dans leurs malheur ont peu compatir à certains moments, tout en prenant plaisir à continuer de les détester. Tandis que les serviteurs nous évoquent de la pitié. Même si c’est parfois un peu surjouer et pas très fin, «Sans un filtre» est un film ingénueusement bien penser dans ses personnages et dans son histoire. Diviser en trois parties : le film se suit avec un réel plaisir coupable. Certes, il est un peu long à se mettre en place, la première partie était ennuyante au possible, la seconde étant la plus drôle. Surtout celle du vomi qui est certes peu subtile mais juste incroyablement drôle. Et la troisième la plus intéressante et la mieux exploiter car les rôles entre ultra-riches et personnels s’inverssent.

    Contrairement à ce que nous as vendu la bande-annonce, ce n’est pas un film avec beaucoup d’action, hormis la scène du nauffrage. C’est un film très bavard, parfois trop...mais bon j’ai bien ce genre de film, donc ce n’est pas un problème. Néanmoins, je comprends que tout le monde n’adhère pas. La réalisation est dans l’ensemble très bonne. Ruben Ostlünd magniant avec la précision d’un ouvrier tout les codes de la mise en scène – on est véritablement embarquer dans ce voyage. La photographie est magnifique, le montage assez linéaire et manquant de punch fait la route, puis il y a ces acteurs. Ils se volent tour à tour la vedette et son incroyable. J’étais très heureux de retrouver Harris Dickinson au cinéma. Il fait partie de ces nouveaux acteurs aux choix de carrière audacieux. A chaque film il fait le grand écart (le bonhomme est apparut dans «Maléfique 2», «Les Bums à la plage», «Kingsman» ou chez Xavier Dolan). Il est juste hilarant et fantastique dans ce rôle qui lui va comme un gant. A ses côtés la regretter Charlie Dean est merveilleuse et époustouflante dans ce rôle. Si triste destin qui lui soit arriver, car elle est la révélation du film, et semblait promise à une belle carrière. J’ai beaucoup aimé aussi le capitaine, ou encore Vicki Berlin drôle et touchante.

    En conclusion, est-ce que «Sans Filtre» valait la Palme d’Or ou non ? Pas forcément. Est-ce que c’est un bon film ? Assurément. C’est audacieux, irrévérencieux, drôle au possible, mordant bref c’est «Les Précieuses Ridicules» version 2022 et pour ça on adore.
    lola lemaire
    lola lemaire

    22 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2022
    Un film vraiment exceptionnel dans son genre, un rythme à vrai dire lent certes, mais beaucoup d'éléments et de faits sociétaux sont abordés. La pollution, la haute société, l'argent et la superficialité. Je ne m'attendais pas à tout ce que l'on nous a montré, une belle surprise tourner en dérision. Bravo ^^
    Breizher77
    Breizher77

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2022
    Super film en 3 parties avec beaucoup d’humour et de scènes loufoques, très bien écrit avec de super acteurs, je recommande vivement.
    Lili Marie
    Lili Marie

    9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Une satire bien sentie de notre société qui finit sur une fable, mais sans lourdeur moraliste : une réussite !
    Cathpout14
    Cathpout14

    31 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Si le thème abordé apparaît assez vite au spectateur, la manière de le traiter "sans filtre", ne lasse pas de le surprendre... jusqu'à la dernière scène que tout le monde n'interprète pas de la même manière, alors rien que pour le suspens de cette dernière scène (outre l'excellente interprétation des acteurs, les décors, etc.), je recommande ce film.
    Clem Pgs
    Clem Pgs

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2022
    Palme d’or 2022, Sans Filtre est à la fois l’histoire d’un couple d’influenceurs en croisière sur un bateau de luxe, et d’une lutte des classes ici très nihiliste. Après un naufrage et l’arrivée sur une île déserte, le film, dont l’intérêt résidait jusqu’alors dans la qualité de la photographie, des décors et des dialogues comiques, se transforme en une fable politique et sociale acerbe. Sur l’île, le rapport de force entre les croisiéristes nantis et le personnel de bord déconsidéré s’inverse, car seule l’ancienne responsable des sanitaires sait trouver des fruits ou pêcher un poisson et le faire cuire. Le film dure 2h30 mais semble en réalité assez court, tant le suspens ne fait que croître, devenant de plus en plus dérangeant à mesure qu’une nouvelle hiérarchie se met en place sur l’île. En effet, le réalisateur n’épargne aucun personnage, aucune classe sociale. Contrairement à Parasite, le film de Bong Joon-ho qui obtint lui aussi la Palme d’or en 2019, Sans Filtre ne semble pas choisir entre exploités et exploitants. Sans doute pour Ruben Östlund tous sont désespérants, et plus rien n’est à attendre du genre humain. Paradoxalement, on peut peut-être reprocher le ton quelque peu docte de la narration, qui ne fait pas toujours dans la finesse absolue pour monter la décadence du mode de vie des riches. Il n’en reste pas moins un très bon film, à la fois drôle et sombre, que l’on peut foncer voir ne serait-ce que pour la scène d’anthologie du naufrage, qui donne lieu à un piquant échange de maximes entre le capitaine du bateau, Américain mais communiste, et un industriel richissime, Russe mais capitaliste.
    Suite sur le blog https://etmaintenantunepageculture.blogspot.com
    Gregg S.
    Gregg S.

    23 abonnés 377 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2022
    Une excellente satire sociale qui n'hésite pas une seconde à dezinguer les puissants et montrer en gros plans, sans filtre, la folie qui les anime. Le film monte crescendo dans ses deux premières partie jusqu'à devenir jubilatoire... puis retombe comme un soufflet dans sa troisième séquence. Le récit s'embourbe et peine à maintenir en haleine jusqu'au bout. C'est d'autant plus dommage que l'ensemble était pourtant parfaitement maîtrisé.
    LoicDRF
    LoicDRF

    43 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2022
    Film incroyable, "qui ne respecte rien"! Surtout pas les gens dont il parle. Et surtout pas les règles qui semblent s'imposer à tout scénariste qui a envie de voir un jour son script à l'écran. On ne sait pas où ça va; on ne sait pas grand chose des personnages; il n'y a pas "d'histoire" telle que les américains et les normalisateurs du cinéma les affectionnent; Ruben Östlund, le réalisateur n'a rien à cirer de tout cela… Et pourtant ça marche! La mise en scène est brillante, les personnages ultra-crédibles dans leurs démesures, et en plus il y a matière à réflexion quand on en sort. Qui passe encore une heure à discuter d'un film avec ses potes quand il sort de la salle? Plus grand monde j'en ai peur. Hé bien là c'est possible. En tout cas ça donne envie. "Triangle of sadness" (c'est tout de même plus joli que "Sans filtre") est un film qui "offre"; qui "propose" quelque chose au public; par opposition à tous les films qui se contentent, plus ou moins habilement, d'essayer de répondre à une supposée "demande" du public…
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