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    mat niro
    mat niro

    363 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2023
    Palme d'Or controversée à Cannes 2022, "Sans filtre" se découpe en trois parties. Celle du yacht avec la tempête est à mourir de rire, le cinéaste n'hésitant pas à verser dans le trash. Pour ce qui est du reste, ce n'est pas franchement transcendant. Cependant Ruben Ostlund ne se gêne pas pour dénoncer le capitalisme avec également un message féministe, ou encore une inversion des classes sociales dans la troisième partie. Est-ce que cette oeuvre méritait d'accéder au Graal sur la Croisette? Sans doute pas, tout comme "The square" en 2017 du même réalisateur.
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    7 abonnés 331 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2023
    Je dois dire que cette Palme d'Or m'a déçu : trop long, trop racoleur; trop de pipi-caca (pardon vomi-caca).
    La critique du mon de la mode se fait à gros traits, au cas où le spectateur ne comprendrait pas, mais la fin est travaillé plus finement.
    Du gros rire de situation, mais certains personnages comme le vieux couple sont plus finement vu.
    Un film qui m'a mis mal à l'aise en sortant de projection et qui ne me restera pas longtemps en mémoire.
    youyou3333
    youyou3333

    13 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 février 2023
    Trop de vomis pour être honnête...
    A la poursuite de l'histoire d'amour d'un couple antipathique qui part en vacances pour se rabibocher avec d'autres riches antipathiques. Miracle: ils ont le mal de mer - grande maestria du réal (non) qui venge le commun des mortels (nous). Puis le bateau est attaqué et coule. La dignité de Titanic s'est de tuer pratiquement tout le monde. Là il faut se farcir les survivants qui ne savent rien faire (les riches) qui se font commander par une boniche (mais qui est pauvre et qui a donc l'intelligence des mains #BrulezMoiToutCa). En fait il n'échoue pas sur une île déserte et la boniche butte la bimbo. Moralité : vous voyez bien qu'on peu pas laisser le pouvoir au pauvre. Les riches vomissent de luxure, le pauvre lui tue.
    Un film donc d'une degueulasserie crasse.
    Mla
    Mla

    18 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 février 2023
    Ce film a beaucoup fait parler , il a été détesté ou à l’inverse adulé, Ruben ostlund avait déjà eu la palme d’or à Cannes en 2017 pour :the square , de nouveau en 2022 pour ce film, et sans filtre et également nominé pour les oscars. Ok le problème c’est que la Palme d’or à Cannes n’est plus gage de garantie depuis longtemps, et ce film vient confirmer la règle. Un scénario qui veut dénoncer les ultras riches mais qui mélange un peu tout , des scènes nauséabondes, un final pas vraiment réussi, bref le seul intérêt de ce film c’est de voir la jeune actrice charli dean, décédée l’été dernier tragiquement, au moment ou elle explose le grand écran.
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    88 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2023
    « Triangle of Sadness » de Ruben Östlund est devenu l’un des lauréats de la Palme d’Or les plus controversés depuis des années. D’un côté, il y a ceux qui pensent que ses thèmes soulignés et ses cibles évidentes sont un peu grossiers et évidents. D’un autre côté, il y a des gens qui diraient que ces cibles méritent d’être embrochées et le scénariste/réalisateur de « Force Majeure »» et « The Square » utilise son esprit pour le faire avec une précision hystérique. Étant donné que cette croisière cinématographique dure presque aussi longtemps qu’une « visite de trois heures », il est facile de voir les deux côtés de ce débat. Il y a indéniablement des échanges de dialogues pointus et des rebondissements divertissants dans le démantèlement d’Östlund de l’élite peu profonde, et pourtant certains d’entre eux, en particulier dans l’acte final, commencent à se sentir redondants, et peut-être même aussi superficiels que les riches que le film recherche. abattre. Pourtant, si « Triangle of Sadness » est en deçà de la grandeur, il vit confortablement au niveau de la bonté, même s’il déballe un si mauvais comportement.

    Bien sûr, « Triangle of Sadness » raconte une histoire en trois actes, dont le premier pourrait en fait être mon préféré. Court métrage à part entière, il nous présente deux modèles de rencontres, Carl ( Harris Dickinson ) et Yaya ( Charlbi Dean ) à la fin d’un dîner chic. La facture est restée assez longtemps pour que Carl se rende compte que sa petite amie n’a pas l’intention de payer, même si elle a dit hier soir qu’elle le ferait. Les deux se disputent à propos de ses hypothèses fondées sur le sexe et le dialogue d’Östlund tourne et tourbillonne alors que la discussion revient à l’hôtel que Yaya note qu’elle couvre pour Carl. C’est un prologue très prometteur pour « Triangle of Sadness », une implication que le film va entrer dans les rôles de genre et les relations transactionnelles d’une manière nette et nouvelle.

    Et puis ça ne fait pas tout à fait ça. Comme je le sentais aussi avec « The Square », Östlund a l’habitude de se laisser distraire par une idée similaire sans faire le travail pour la rattacher à la précédente de manière satisfaisante. La section médiane de « Triangle of Sadness » se déroule à bord d’un yacht que Yaya et Carl ont été invités à promouvoir socialement. (Elle prendra des photos d’elle-même avec des pâtes près de sa bouche mais ne les mangera pas réellement.) C’est ici qu’Östlund joue un petit « Upstairs, Downstairs », nous présentant à une équipe de personnes si riches qu’elles ont perdu tout contact avec la moyenne. réalité. La plupart d’entre eux ont acquis une richesse générationnelle grâce à des entreprises qui n’ont pas vraiment amélioré le monde, comme le gentil couple de personnes âgées dont la fortune vient des grenades ou le monsieur qui aime dire aux gens qu’il a gagné son argent avec de la merde – c’est un magnat des engrais.

    L’intention d’Östlund se traduit par une série d’échanges amers. Une femme ( Mia Benson ) insiste sur le fait que les voiles du navire doivent être nettoyées – le yacht n’a pas de voiles. Carl devient jaloux d’un travailleur torse nu qui attire l’attention de Yaya et le fait donc virer. Un génie du logiciel milquetoast ( Oliver Ford Davies ) prend vie lorsque deux jolies femmes prennent une photo avec lui. Un passager ( Sunnyi Melles ) insiste pour que tout l’équipage aille se baigner. Dans le choix le plus déconcertant d’Östlund, une autre femme ( Iris Berben ) a été handicapée par un accident vasculaire cérébral et ne peut que répéter les mots « In Den Wolken », qui signifie « Dans les nuages ». De toute évidence, c’est là que Östlund pense que la plupart de ces personnes vivent, loin d’une réalité ancrée.

    C’est assez évident, mais cela crée un terrain fertile pour un démantèlement potentiel des attentes de la société. Ces gens ont clairement été mis en place pour tomber des piédestaux sur lesquels ils vivent. Cela vient dans la pièce maîtresse de « Triangle of Sadness », une séquence ridicule mais captivante dans laquelle les passagers s’assoient pour un somptueux dîner du capitaine par une nuit orageuse. En tant que Woody Harrelson le capitaine fatigué du monde mange un hamburger au lieu de la concoction que les chefs ont imaginée pour impressionner les passagers, Östlund incline sa caméra d’avant en arrière avec les vagues, nous faisant nous sentir presque aussi nauséeux que les personnages à l’écran. La nuit se transforme en une expression chaotique de fluides corporels qui détruisent fondamentalement toutes les structures sociétales et mettent en place l’acte final, celui qui inverse les rôles et place l’un des ouvriers du navire (un mémorable Dolly De Leon) dans une position de pouvoir inattendu.

    Il est difficile de secouer le sentiment qu’Östlund pense qu’il en dit plus ici qu’il ne l’est réellement – je pense que l’intention prétentieuse est à l’origine de la plupart du côté haineux de la division de ce film – mais cela n’a pas rendu le film beaucoup moins divertissant comme une satire sociale pour moi. Östlund est en train de tirer du poisson dans un baril, mais le poisson l’a eu, et il les fait cuire dans un repas savoureux, avec de l’oursin et de l’émulsion de calmar sur le côté. J’aurais aimé que le voyage ait été à la hauteur de son prologue – Carl et Yaya, malgré une performance captivante de Dean, deviennent des acteurs mineurs de manière inattendue alors qu’Östlund s’intéresse plus aux thèmes qu’aux personnes – mais je ne regrette pas d’embarquer sur le navire.
    Hugrognon
    Hugrognon

    6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2023
    Bon moment passé entre les critiques de notre société et l'humour absurde et "sans filtre" de Östlund. Cependant, la fin du film post naufrage dénote avec l'ambiance installée ultérieurement. Malgré des scènes toujours très drôles certains passages sur l'île basculent quelque peu dans le "kitsch" et ternissent légèrement un film original qui requiert d'avoir l'estomac bien accroché pour pouvoir être apprécié.
    DaniekZ
    DaniekZ

    1 abonné 67 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2023
    Une critique acerbe des riches oisifs et de leurs meurs. Il y a de bonnes idées : une vieille russe qui exige que tous les membres d’équipage d’un bâteau de croisières de luxe cessent leurs activités et aillent se baigner, par ce que cela lui fait plaisir et qu’elle paie, c’est original et jouissif.
    Mais ce film est désespérément long... Cela commence par les affrontements nombrilistes d’un couple, elle influenceuse sur internet et lui mannequin, qui durent une bonne demi--heure. Cela continue pendant une croisière de luxe, à laquelle madame est invitée, et au cours de laquelle on découvre les ultra-riches et leurs meurs.
    Le problème, c’est qu’il faut attendre une bonne heure pour le premier sourire : le très vieux et très gentil couple avec lequel nos héros dînent, lors du repas du commandant, sont en fait des fabriquants de grenades et de mines anti-personnels.
    Et cinq minutes de plus pour rire, quand les convives dudit dîner ont le mal de mer en ple8n repas...
    Après, on ne rit plus beaucoup, et c’est encore très long...
    Bof...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 janvier 2023
    Bon moment passé entre les critiques de notre société et l'humour absurde et "sans filtre" de Östlund. Cependant la fin du film post naufrage dénote légèrement avec l'ambiance installée ultérieurement. Malgré des scènes toujours très drôles certains passages sur l'île basculent quelque peu dans le "kitsch" et ternissent légèrement un film original qui requiert d'avoir l'estomac bien accroché pour pouvoir être apprécié.
    Shiki
    Shiki

    83 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2023
    Un film totalement déjanté avec un casting très bon, très convaincant. Une critique caricaturale de la société , du luxe , des riches, le réalisateur nous offre un long métrage totalement jouissif bourré d'humour et d'excès!
    Mac Murphy
    Mac Murphy

    3 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 janvier 2023
    Formidable satire du capitalisme. Film de surcroît très drôle. Un ovni à ne pas rater ! Quelques morceaux d'anthologie. La tempête sur le Yacht restera dans les annales.
    CH1218
    CH1218

    210 abonnés 2 915 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    N’y allant pas avec le dos de la cuillère, Ruben Östlund se paie la tronche des pseudos "privilégiés" à grands renforts de sarcasme dans cette triangulation de la tristesse, de la bassesse et de la honte. Influenceurs-youtubeurs demeurés, ultra-riches capitalistes et autres marchands de "morts", tous en prennent méchamment pour leurs grades. L’ironie veut que cette comédie satirique soit repartie palmée d’or de Cannes en 2022, festival sélect et bobo par excellence. Point de bascule de ce film non dénué de longueurs, le repas du capitaine de l’acte central est à lui seul un très grand moment de cinéma.
    Thierry LEONARD
    Thierry LEONARD

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    Film absolument remarquable qui met en évidence tous les vices de notre société. Ceux qui disent qu'il est mauvais n'ont rien compris au monde d'aujourd'hui, palme méritée, indiscutablement.
    Mélany T
    Mélany T

    32 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    L'ensemble est prenant et la première partie excellente (la montée en puissance intrigue pertinement). Mais une fois arrivé.e.s sur l'île, le scénario perd totalement pied, la métaphore est embrouillée et peu intelligente et les personnages deviennent fades.
    Briguillard
    Briguillard

    7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 janvier 2023
    Mais que c'est mauvais ! Mais quel ennui ! Et quelle désolation, quelle tristesse si cannes ne trouve pas d'autre film à honorer de sa palme. C'est haineux, méprisant, long....très long..., les dialogues sont d'une bêtise étonnante, les images formatées, c'est d'une vacuité absolue.
    Shawn777
    Shawn777

    604 abonnés 3 499 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2023
    C'est avec ce film, sorti il y a quelques mois, que je m'introduis pour la première fois dans le cinéma de Ruben Östlund dont je connais donc pas le style. Et j'avoue en avoir été plutôt surpris ! Effectivement, j'avais tout d'abord peur de m'ennuyer car deux heures trente pour ce genre de film primé à Cannes, on imagine tout de suite le film d'auteur très intello qui aime bien étirer ses scènes en longueur pour se faire mousser. Et honnêtement, nous n'en sommes finalement pas très loin mais le réalisateur insuffle assez de malaise à son ambiance pour captiver son spectateur du début à la fin ! Le film est divisé en trois parties et c'est, pour moi, la deuxième partie qui est la plus inconfortable je dirai. C'est en en effet un malaise qui vient d'un subtil mélange entre absurdité et réalisme. Par exemple, les remarques et demandes des passagers sont bien souvent grotesques et absurdes (comme celle qui veut nettoyer des voiles inexistantes et qui veut toujours avoir raison, même mise devant le fait accompli ou encore celle qui veut se baigner avec tout les membres d'équipage) mais elles ne paraissent pas si irréalistes que ça ; on imagine très bien ce genre de clients friqués vivant en dehors de la réalité demander des choses complètement grotesques de ce style. Et ça instaure un certain malaise car le personnel tente toujours de répondre présent avec le sourire (dans l'optique de gagner un énorme pourboire à la fin du séjour), ce qui créer un décalage entre notre monde à nous, celui bien réel du spectateur (qui, à moins d'être très riche, n'est pas vraiment familier avec ce milieu). Dans cette seconde partie, absolument tout tourne autour de l'argent, le réalisateur présentant un regard très acerbe sur la superficialité du monde des plus fortunés et cupide et soumis concernant l'équipage ; tout le monde en prenant donc pour son grade. La première partie n'est pas en reste non plus puisque le réalisateur s'en prend dans un premier temps au monde de la monde et des influenceurs qui est tout aussi artificiel et superficiel que celui des riches du bateau. Mais c'est dans sa troisième partie que le film révèle, je trouve, toute sa force. spoiler: Les personnages ayant échoués sur une plage, le rapport de force s'inverse complètement. En effet, c'est cette fois la "cleaning lady" qui devient la cheffe étant donné que c'est la seule sachant survivre au milieu de la nature. Sauf que c'est un nouveau statut qui va vite monter à la tête du personnage qui va d'ailleurs vite comprendre les rouages de son nouveau monde : le pouvoir d'infliger des punitions, de se montrer humiliante, de se servir des autres etc.
    La fin est quant à elle excellente, faisant passer énormément d'éléments narratifs et de dilemmes par le simple fait de montrer les choses, sans avoir recours aux dialogues donc. "Sans filtre" est donc une excellente surprise qui me donne envie de m'intéresser de plus près à la filmographie du réalisateur !
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