AlloCiné
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Le film ne m'a pas embarqué. La faute surtout à un fil narratif vraiment très mince et à un propos très simpliste. Quelques très bonnes séquences, celle de la tempête et un summum de mauvais goût, j'aime bien, l'employée qui se transforme en nympho... Mais le film ne fait rien d'autre que ressasser qu'ils sont tous aussi méprisables les uns que les autres. Pas très cool, pas très agréable non plus
Des mannequins, un bateau, des bretzels, du vomit, une île déserte et une psychopathe, bref je n'ai rien compris, mais surtout je ne vois pas l'intérêt de ce film, très long, très lent, et très surfait...
Ayant aimé "The Square" qui avait lui aussi remporté la palme d'or a Cannes, j'attendais avec impatience le nouveau film de Ruben Ostlund. On atteint pas le niveau d'étonnement que provoque "The Square", on est sur un récit plus simple, plus carré, structuré en 3 parties. On a droit à une comédie grinçante sur les riches clients d'une croisière, tous plus horribles les uns que les autres. C'est prenant mais c'est long. la troisième partie du film aurait pu être raccourcie.
Décidément, le cinéaste suédois n'a peu de foi en l'être humain. Après avoir égratigné les valeurs patriarcales puis le monde de l'art, son nouveau film s'ouvre sur un regard mordant du monde de la mode, première partie peu convaincante tant les dialogues sont abscons et les interprètes beaux mais fades. La 2ème partie, la plus réussie, place nos modèles sur une croisière grand luxe où tous les participants sont d'immondes capitalistes sans cœur. Critique un peu facile et très caricaturale, mais le cinéaste se livre ici à un délicieux jeu de massacre irrespectueux et souvent drôle. La 3ème et dernière partie prouve que pour le cinéaste la rédemption n'existe pas et même pire, le côté inhumain d'une classe nantie n'est guère mieux lorsque la roue tourne et que les rapports de force changent. "Sans filtre" doit donc être vu comme une farce plus que comme un film contestataire. Le film avait sa place à Cannes, le film avait sa place au palmarès, mais le film ne méritait pas à mon avis la récompense suprême.
Brilliant: le message est certes convenu en dénonçant le pouvoir de l'argent mais le scenario offre une progression jouissive dans l'irrévérence. L'ensemble du casting est très bon.
Je pense que ceux, qui louent le film, exagèrent car c'est un film moyen. En effet, on se demande quel est le scénario, ce que le réalisateur veut nous raconter. Il ne se passe pas grand chose dans ce film, d'ailleurs qu'est-ce qu'elle est longue la scène du restaurant. En parlant de longueur, il y en a pas mal et dans chaque partie. À chaque nouvelle partie, on espère que le film va s'emballer, mais au final, le rythme est monotone, les actions sont lentes et les dialogues peu intéressants.
Cependant, il y a quelques bons moments, comme le concours de citations ou les multiples "In der Wolken" ou encore la scène du sifflet.
De plus, je me demande comment se fait-il que (très souvent) les films primés à Cannes sont toujours moyens, voire pas terrible.
Cependant, il y a quelques bons moments, comme le concours de citations ou les multiples "In der Wolken" ou encore la scène du sifflet.
De plus, je me demande comment se fait-il que (très souvent) les films primés à Cannes sont toujours moyens, voire pas terrible.
Fil très déjanté. La première partie du film est très intéressante. J'ai trouvé que le scénario était bien ficelé et il y a quelques scènes qui sont très marrantes. Puis ..... le film m'a perdu. La seconde partie du film est ennuyeuse, ça dénote totalement avec la première partie et on ne comprend pas trop le lien. C'est dommage car ce film aurait pu être très bien.
très original, ce rapport entre vacanciers ultras riches et les employers qui travaillent sur un yatch de luxe. L'histoire d'une croisière qui vire au drame et qui montre bien que l'argent dans certaines situation ne sert... à rien
J’ai adoré ce film qui pour moi mérite ses prix. C’est une satire au sens propre, et c’est très réussi !
Les acteurs sont excellents, le scénario connaît plusieurs rebondissements, le film fait réfléchir sur les équilibres dans notre société. J’ai beaucoup ri aussi !
Il y a des imperfections, mais la modernité et l’impertinence du film balaient ses quelques défauts.
Je vous le conseille !
Les acteurs sont excellents, le scénario connaît plusieurs rebondissements, le film fait réfléchir sur les équilibres dans notre société. J’ai beaucoup ri aussi !
Il y a des imperfections, mais la modernité et l’impertinence du film balaient ses quelques défauts.
Je vous le conseille !
Est-ce une blague ? Cette chose a eu la palme d'or ? J'en reste effaré tant ce fut une torture d'aller au bout. Un film sans début et sans fin. Presque pas drôle ni percutant. Un OVNI qui aurait dû rester dans l'espace .
weihnachtsmann
C’est la fin que j’ai trouvé la plus subversive. Quand l’ordre des choses se rétablit. L’argent n’a plus cours alors la hiérarchie s’établit en fonction des capacités…..
La femme des toilettes a ainsi le droit de choisir le jeune mâle dominant. Le beau gosse hyper sexy!!!! Personne ne va rien à trouver à y redire !!!!
Hormis cela, le réalisateur réussit son pari d’être tout à fait écœurant sur sa façon de montrer l’argent, la superficialité et le pouvoir des riches.
La démonstration est un style assez abjecte.
Alors on aime ou on n’aime pas. J’ai trouvé ça grossier et vulgaire et surtout irritant au possible: les scènes à rallonge qui sont une plaie pour le spectateur.
C’est quand même hérité du cinéma de Vinterberg et en filigrane cette froideur de Bergmann.
La femme des toilettes a ainsi le droit de choisir le jeune mâle dominant. Le beau gosse hyper sexy!!!! Personne ne va rien à trouver à y redire !!!!
Hormis cela, le réalisateur réussit son pari d’être tout à fait écœurant sur sa façon de montrer l’argent, la superficialité et le pouvoir des riches.
La démonstration est un style assez abjecte.
Alors on aime ou on n’aime pas. J’ai trouvé ça grossier et vulgaire et surtout irritant au possible: les scènes à rallonge qui sont une plaie pour le spectateur.
C’est quand même hérité du cinéma de Vinterberg et en filigrane cette froideur de Bergmann.
J'ai bien compris le message derrière ce film, et a mon avis cette récompense de Cannes ne se base que sur ça. parce qu'en lui même le film est mauvais, mais mauvais... ça tire en longueur, sur 3 actes, 2 sont totalement inutiles au film et j'aurais déjà dû couper a la fin du premier tellement on s'y ennuie déjà.
seule la scène du bateau m'as fait rire, et curieusement toute la bande annonce est basée dessus...
un film bien mensonger.
a éviter.
seule la scène du bateau m'as fait rire, et curieusement toute la bande annonce est basée dessus...
un film bien mensonger.
a éviter.
Drôle Sauvage et Revigorant. Le réalisateur ne cède jamais au grotesque dans lequel il place ses personnages : avec une direction d'acteur parfaite, il les en extirpe en leur rendant leur humanité. Le monde capitaliste est une farce et le chaos un endroit de vérité. Sous le cinglant, la tendresse. Et une palme méritée.
Redzing
Un couple de mannequins influenceurs est invité à participer à une croisière sur un yacht de luxe. Passées les premières minutes en forme de tacle contre le monde de la mode, Ruben Östlund nous livre une sorte de fable philosophique. Ce bateau représentera la société capitaliste, avec ses classes.
Les cols bleus, travailleurs de l’ombre qui font tourner la machine sans avoir le droit d’exister. Les cols (ou uniformes) blancs, la classe moyenne constituée du personnel navigant et servant. Pas vraiment pauvres, mais terriblement hypocrites pour tenter de monter, sachant qu’ils n’atteindront jamais le dernier niveau. Composé des ultra riches et des influenceurs, allègrement critiqués.
Cette dernière caste est une cible facile, l’immense majorité des spectateurs au cinéma n’en faisant pas partie. Toutefois Ruben Östlund livre quelques moments assez délicieux, en montrant que même avec de bonnes intentions, leur égoïsme et leur déconnexion de la réalité feront souffrir ceux d’en bas.
Et puis il a cette dernière partie paraissant un peu gratuite, mais amenant des idées bienvenues. Le fait que l’individualisme n’est pas propre aux classes, mais demeure humain. Et confronter ceux qui ont tiré le maximum du capitalisme à leur propre doctrine : le statut social vient de la valeur que l’on apporte dans la société, les assistés ne sont pas les bienvenus.
Entre toutes ces idées, il faut avouer qu’il y a quelques chutes de rythmes (certaines scènes auraient pu être écourtées). Mais les cadrages souvent statiques sont millimétrés, et les acteurs très bien dirigés. On note la présence de Charlbi Dean, jeune actrice avec un faux air de Cameron Diaz (!), malheureusement décédée peu avant la sortie du film.
Les cols bleus, travailleurs de l’ombre qui font tourner la machine sans avoir le droit d’exister. Les cols (ou uniformes) blancs, la classe moyenne constituée du personnel navigant et servant. Pas vraiment pauvres, mais terriblement hypocrites pour tenter de monter, sachant qu’ils n’atteindront jamais le dernier niveau. Composé des ultra riches et des influenceurs, allègrement critiqués.
Cette dernière caste est une cible facile, l’immense majorité des spectateurs au cinéma n’en faisant pas partie. Toutefois Ruben Östlund livre quelques moments assez délicieux, en montrant que même avec de bonnes intentions, leur égoïsme et leur déconnexion de la réalité feront souffrir ceux d’en bas.
Et puis il a cette dernière partie paraissant un peu gratuite, mais amenant des idées bienvenues. Le fait que l’individualisme n’est pas propre aux classes, mais demeure humain. Et confronter ceux qui ont tiré le maximum du capitalisme à leur propre doctrine : le statut social vient de la valeur que l’on apporte dans la société, les assistés ne sont pas les bienvenus.
Entre toutes ces idées, il faut avouer qu’il y a quelques chutes de rythmes (certaines scènes auraient pu être écourtées). Mais les cadrages souvent statiques sont millimétrés, et les acteurs très bien dirigés. On note la présence de Charlbi Dean, jeune actrice avec un faux air de Cameron Diaz (!), malheureusement décédée peu avant la sortie du film.
La dernière palme d’or du dernier festival de Cannes se révèle comme une bonne surprise. Le film est divisé en 3 parties, pour le moins inégales. La première, un tête à tête sur fond d’engueulade, la deuxième qui est, de loin la plus réussi, se déroule lors d’une croisière et la dernière (la moins réussie) se la joue Les robinsons. Comme il l’avait déjà été avec The Square, le réalisateur s’en donne à cœur joie ne critiquant les riches, mais pas que… Inversant les rôles par moment, tout le monde en prend son grade, entre le vendeur de m…. Et les vendeurs d’armes, le tout entour de vomi, le réalisateur se lâche et nous offre sa satire sociale du monde actuel. Mais s’il est inégal sur certains points, le nouveau film de Ruben Östlund n’en reste pas moins un bon film qui surprend.
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