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    ice berg
    ice berg

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 janvier 2023
    C'est sans intérêt, on s'ennuie du début à la fin et primé à Cannes, tout un programme, juste à éviter !
    Michel Dechavannes
    Michel Dechavannes

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2022
    Sans Filtre.

    C’est un couple de mannequins qui va au resto et ils se prennent la tête au moment de l’addition, et après ils se réconcilient parce que leur business marche bien. Comme la fille elle est influenceuse ils sont invités sur une croisière super luxe, ou le personnel pense qu’à la tune et les clients super riches font leurs 4 volontés. Le capitaine américain du yacht il picole dans sa chambre en écoutant l’internationale et il bosse pas. Il se lève quand même pour le dîner du capitaine, mais il y a une grosse tempête et tous les super riches ils dégobillent leur caviar et leurs huîtres et y’a du vomi et de la merde partout sur le yacht. Le capitaine devient copain avec un super riche russe et ils picolent ensemble parce que les russes ils aiment bien la picole, et ils citent Reagan, Marx, Thatcher, et c’est marrant parce que le russe il est capitaliste et l’américain il est communiste et c’est le monde à l’envers.
    Après y’a des pirates qui attaquent le bateau et ils envoient une grenade et un vieux couple de super riches anglais explose à cause d’une grenade qu’ils ont eux-mêmes fabriquée et c’est un juste retour de bâton, bien fait pour eux.
    Ensuite le bateau coule et quelques survivants échouent sur une île déserte et Abigail, une dame pipi asiatique, devient la cheffe de la tribu réunie parce qu’elle sait bien se démerder en mode survie parce qu’elle est pauvre et asiatique alors que les super riches et les mannequins ils savent faire que dalle. En plus le super riche russe il est raciste et il accuse un français noir d’être un pirate alors qu’en fait c’est un mécano qui travaillait dans la soute du yacht et c’est pour ça qu’il l’a jamais vu. La dame pipi elle mène tout le monde à la baguette et se tape le mannequin en échange d’un peu de bouffe.
    Après la mannequine et la dame Pipi elles partent explorer les alentours pour voir si elles trouvent pas un collier d’immunité et, surprise, elles s’aperçoivent qu’en fait elles sont pas sur une île déserte mais juste à côté d’un resort de luxe, mais la dame pipi elle va tout perdre si ils reviennent à la civilisation alors elle entreprend de tuer la mannequine avec une pierre par derrière à l’asiatique, mais la mannequine se révèle avoir aussi du cœur alors on sait pas ce que va faire la dame pipi…
    Et hop, palme d’or, qui permettra sans doute de slalomer entre les écueils dans cet océan de clichés.
    CinemaxGhinozzi
    CinemaxGhinozzi

    12 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2022
    La Palme d'Or 2022 débarque enfin dans nos salles. J'avoue ne pas avoir eu trop d'attentes pour ce Triangle of Sadness après le précédent lauréat qu'était Titane que j'avais trouvé moyen. Mais il faut avouer que le nouveau film de Ruben Ostlund apporte vraiment une vague de fraicheur au cinéma.
    Quand je parle de fraicheur, j'évoque le propos du film qui est assez novateur. On ne traite pas seulement du féminisme, on parle aussi d'égalitarisme au sein du couple. Mais le thème central du long-métrage reste les apparences : le sujet est traité merveilleusement à travers le prisme du monde du mannequinat, l'argent et les réseaux sociaux pour nous amener vers cet acte final digne d'une pièce de Marivaux spoiler: où les positions sociales n'ont plus aucune signification.
    Preuve que les sujets abordés sont intéressants, les 2h15 du film sont bien digestes (le troisième acte peut paraître un poil long). Mais la réelle chose qui fait tenir ce film debout c'est son scénario. les personnages sont très bien écrits et leur rencontre vont provoquées des rencontres burlesques. Je pourrais citer beaucoup de situations sur le yacht mais je vais retenir la rencontre entre nos deux protagonistes et le couple de vendeurs d'armes britanniques ou encore celle entre le Capitaine Thomas (Woody Harrelson) et Dimitry (Zlatko Buric). Par ailleurs, ces deux derniers sont incontestablement les plus grosses réussites de ce film, tant par leur capacité à nous faire rigoler que leur capacité à nous faire réfléchir. Ce n'est pas un film qui va briller pour sa mise en scène, sa photographie ou sa lumière, mais le film offre une vraie réflexion sur l'opulence et la place de l'homme et de la femme dans le couple moderne. J'émet cependant un petit regret sur la séquence finale qui est difficilement compréhensible : spoiler: pourquoi ce plan où l'on voit Carl courir après Yaya et Abigail ?
    Selon moi, on aurait bien plus gagner en logique et en puissance si le film s'était clos sur spoiler: la proposition de Yaya à Abigail.

    Même si ce n'est pas très intéressant techniquement, la Palme d'Or est loin d'être démérité pour Triangle of Sadness. C'est une réflexion vraiment contemporaine qui plaira tant aux cinéphiles qu'au public occasionnel.
    Emmanuelle
    Emmanuelle

    1 abonné 47 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2022
    Difficile pour moi de conseiller ce film. Beaucoup trop d'excès, qui masquent certains côtés pourtant intéressants du film.
    Ce film ne laisse pas indifférent. De là à obtenir la palme d'or à Cannes, c'est pour moi incompréhensible...
    Heureusement que le couple de jeunes acteurs est superbe.... notamment Charlbi Dean...
    fcaponord
    fcaponord

    8 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2022
    dialogue anthologique succulent lors du gala entre le capitaine aussi souvent bourré qu’irrésistible et le magna russe Dimitri, alors que celui ci est amplifié par le haut parleur à ses passagers lors de la soirée de gala très mal choisie où le yacht de luxe dans une mer sérieusement agitée à rendu ses invités un à un totalement malade suivi de scènes apocalyptiques avant qu'il échoue sur une île avec qlqes survivants.... occasion d'un jeu de chaises musicales intéressant où l'on observe les rôles se réajuster......le final est royal, c'est la fin des vacances, et comme toutes les vacances tout redeviens comme avant, je vous incite à découvrir les détails de cette palme de l'impertinence, d'autant plus qu'elle a été distribué par le gratin du 7eme art, des gens très bien je vous le dit !
    arthur lambourion
    arthur lambourion

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 octobre 2022
    Pseudo trash, mais raté. Pas gore mais chiant.
    Un pamphlet anti bobo bien sûr acclamé par les mêmes bobos à cannes.
    Bien dommage de comparer et récompenser une telle purge à des œuvres comme parasite traitant le sujet des classes sociales de façon tellement plus réussie…
    gak1976
    gak1976

    9 abonnés 287 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 août 2023
    La satire a en général le grand mérite de venger le commun des mortels de toute la mesquinerie du monde. Lorsqu’elle est mordante, pertinente et concise, elle peut confiner au génie. Le problème de « Sans Filtre », c’est que la satire tourne souvent à la mascarade par manque d’une réelle trame de fond. Ici, il n’y a que le prétexte d’une croisière qui n’offre finalement qu’un environnement mais pas d’enjeu. Un environnement qui n’offre qu’une succession de scénettes plus ou moins inspirées mais dont le cumul tourne à vide. Dénoncer l’oisiveté et l’obscénité d’une classe supérieure si riche que plus rien ne vient stimuler ses rêves, faire de même avec l’asservissement et l’assujettissement (même sur une île déserte quand les rapports s’inversent) de celles et ceux qui n’ont pas le centième du pouvoir de leur geôliers, c’est bien joli mais encore faut-il que la démonstration soit empreinte de nuance et de piquant. Bien sûr, on sourit parfois face à l’absurde ou à la caricature, mais on rit peu et on regarde sa montre. Toutefois, au milieu de ce tableau bien terne, un personnage surnage : celui d’Abigail, la « responsable des toilettes ». Il y a longtemps que le monde a pris conscience des excès de la toute-puissance capitaliste et de ses conséquences. Mais à part couvrir longuement ses ouailles de tout le vomi possible, « Sans Filtre » ne propose rien de nouveau. Et que c’est long, que c’est appuyé ! Quant à la musique du film, répétitive et peu inspirée, elle pèse aussi sur cette farce poussive, insistante, sans subtilité dont il est évident qu’elle ne contribuera pas à changer la situation ni les mentalités. Et après nous avoir menés en bateau durant 2h30, le film s’offre le luxe de botter en touche sur la conclusion d’un tel tableau en nous imposant une fin sans fin.
    Paul1010
    Paul1010

    9 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2023
    Le film n'est pas déplaisant mais il est un peu trop long. Le message du réalisateur est plutôt intéressant et certaines scène sont très drôles. Zlatko Buric n'est pas mauvais mais il brille moins que dans les "Pusher", surtout le troisième.
    Ofm33
    Ofm33

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2022
    Un joyeux bazar, révélateur d'une société déconnectée des réalités mais lorsque tout part en vrille, les rôles ont tendance à s'inverser.
    À prendre au 5e degré et pour les allergiques de l'humour noir et grotesque : à fuire!
    Coet
    Coet

    3 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2022
    En voiture s'il vous plaît.
    Sacré voyage auquel nous convie la palme d'or 2022 au sens propre comme au sens figuré.
    Depuis les podiums des défilés de mode jusqu'aux plages d'un Koh Lanta version hard en passant par un séjour sur un yacht hyper luxueux
    Mélange des situations mais aussi mélange des personnages. Mannequins vedettes, russes nouveaux riches, dame pipi, industriels de l'armement... tout y passe ne manque que le raton laveur de la chanson.
    L'intérêt du film réside bien entendu dans le résultat du shaker dans lequel nous convie le mélange désordonné de tous ces ingrédients mais surtout dans la volonté de disséquer par le dialogue et par l'image au plus profond toutes les situations aussi improbables soit elles.
    Les grands thèmes d'aujourd'hui sont les cibles de ce mélange jubilatoire tels que le féminisme et les relations hommes femmes, l'inégalité des richesses et les rapports de force qui en découlent, la sur utilisation des réseaux sociaux, pour n'en citer que quelques uns.

    Forcément l'ensemble est un peu long, forcément le trait est souvent poussé un peu trop loin, pour autant le spectateur qui rentre dans l'histoire y trouve bien son compte s'il accepte des courants de pensée un tantinet divergent des doctrines mainstream.

    Les acteurs sont tous bien ajustés avec un point d'honneur particulier à notre russe parvenu qui ne pouvait être mieux choisi et mieux dans son rôle.

    Un dernier mot pour la bande son d'un genre de punk rock déjanté qui ponctue de façon régulière le rythme d'un film déjà bien déstabilisant.
    Xavier d
    Xavier d

    9 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2022
    C'est la première fois que je pleure vraiment de rire au cinéma depuis au moins 20 ans !... Réalisation, acteur, humour monumentaux. Excellent.
    Drallic
    Drallic

    6 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2022
    Nouvelle déception pour cette nouvelle palme d'or. Je n'ai pas vu toute la filmo de Ruben Ostlund, mais de ce que j'ai vu, Snow Thérapie reste le plus intéressant. Ici, il n'y a même pas une scène hallucinante (comme l'homme-singe de The Square) pour sauver le film. Les personnes sont tous caricaturaux, et la morale du film aussi subtile qu'un film de Luc Besson. Les scènes sont trop longues (surtout la fameuse du dîner scato) et la partie sur l'île s'épuise rapidement. Même au niveau cinématographique, ce n'est pas intéressant. A croire que le jury de festival de Cannes doit maintenant primer des films un peu "mainstream" pour redevenir populaire...
    Aurégane Lemière
    Aurégane Lemière

    11 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2022
    Affreux, riches et méchants.
    Le capitalisme au purgatoire en images ça donne 《 Triangle of sadness 》.

    Östlund nous invite à faire une expérience : si on échangeait les rôles, si le pouvoir changeait de détenteur. Le film met en scène une bascule au niveau social (les pauvres prennent le pouvoir), ainsi qu'en terme de genre (les femmes prennent le pouvoir). Cela permet de mettre en avant les questions de mérite, de légitimité, de compétences, d'utilité. Une des conclusions premières est le constat que les riches dans la société capitaliste sont inutiles. Ils ne servent à rien et ils ne savent rien faire. "I sell shit". Le riche patron prononçant cette réplique détient une entreprise qui produit et vend de l'engrais agricole. Les hommes et les femmes profitant du système néolibéral se retrouvent humiliés, baignant dans leur vomis et leurs excréments. L'argent dont ils se gavent les empoisonnent.
    Le journaliste qui a dit que le film était un mélange de "La grande bouffe" et de "Titanic" est un génie. Le réalisateur montre en effet l'abondance, l'opulence décadente, obscène, de cette débauche de nourriture et d'argent, tout en y ajoutant la différence de classe entre le personnel du navire et les passagers, le tout sur un bateau en pleine tempête.

    Je n'en dis pas plus mais aller voir ce film absolument. C'est du génie.

    P.s. Je ne suis pas convaincue d'avoir compris le dernier plan. Si jamais quelqu'un a des idées ?

    [MUSIQUES] Il y a une de mes musiques préférées dans le film : « Egyptian fantaisy » de Vincent Peirani et Émile Parisien. Et une découverte géniale : « Marea (we’ve lost dancing) » de Fred again.
    Jorik V
    Jorik V

    1 206 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2022
    Comme il fait plaisir de découvrir enfin une Palme d’or qui soit drôle, plutôt fédératrice, en plus d’être très réussie. Bien évidemment, pas sûr que ce soit le type d’humour, auquel tout le monde goûte mais il semble difficile de ne pas au moins prendre un peu de plaisir au détour de quelques scènes, tant ce jeu de massacre qui n’épargne rien ni personne est parfaitement orchestré. C’est clairement outrancier et certains trouveront cela très vulgaire. Mais que c’est drôle et jouissif! On donc est face à une comédie acerbe, à l’humour très méchant, qui ne prend jamais des gants pour tirer à boulets rouges sur ses différentes cibles que sont les riches, le capitalisme, les influenceurs, les puissances d’argent, les oligarques ou encore le luxe. Mais « Sans filtre » n’oublie pas pour autant d’égaliser les comptes en piquant également parfois les plus démunis ou même le petit personnel, ce qui accouche d’une morale assez nihiliste sur l’humain et faisant de son œuvre un banquet royal de misanthropie parfaitement jubilatoire.

    Le film est très long (plus de deux heures et demie) et il se divise en trois parties. Le premier chapitre, le plus court, sur le monde des mannequins et des influenceurs aurait pu constituer un film à lui seul tant il y a à dire sur ce microcosme empli de vide et de bêtise et même si la cible est plutôt facile. C’est d’une acuité folle, tout à fait mais objectivement absurde et cela montre d’une manière très réaliste les valeurs des personnes évoluant dans ce milieu (de la superficialité érigée au rang de dogme en passant par le côté intéressé et hypocrite). Piqués dans leurs pires travers, ces parvenus d’un monde déconnecté sont cloués au pilori via des dialogues affûtés et c’est tout à fait délicieux et grinçant. La seconde partie, la plus longue et la plus admirable, est en quelque sorte le plat de résistance. Les nantis, oligarques et riches entrepreneurs de ce monde tout comme le personnel aux petits soins pour ces gens ainsi que les travailleurs invisibles d’un yacht sont épinglés dans un joyeux bordel où la jouissance atteint son paroxysme lors d’un repas qui tourne au vinaigre. Les situations et échanges complètement absurdes mais crédibles s’enchainent à une vitesse folle et les moments culte sont légion. C’est bête, méchant et parfois grossier mais c’est totalement assumé. On est loin de la finesse d’un « Gosford Park » sur les rapports de classe mais le but est également atteint ici avec maestria.

    Rüben Östlund réalise là son meilleur film haut la main, bien au-dessus du trop psychologique et hermétique « Snow Therapy » est bien mieux que sa précédente Palme d’or, la prétentieuse et ennuyante « The Square » qui critiquait le monde l’art. Ses images sont très soignées et il orchestre son dynamitage de l’ordre social de ce monde comme un chef. Les aberrations et paradoxes qui régissent nos sociétés sont pour la plupart mis en exergue avec force et fracas mais dans un concert d’éclats de rire. Tout le monde et tout en prend pour son grade. Dommage donc que la troisième partie sur l’île, qui se propose de rebattre les cartes, pour aboutir au même constat misanthrope, soit si étirée pour rien. Amusante au début, elle s’épuise vite et finit par nous ennuyer. Au final, quinze ou vingt minutes de moins auraient certainement été louables et auraient transformé cette Palme d’or folle et mal élevée en petit chef-d’œuvre. On se souviendra longtemps du naufrage apocalyptique du yacht et des échanges alcoolisés entre ce vieux russe ultra riche et un Woody Harrelson en capitaine alcoolique se délectent de nous offrir. Du caviar cinématographique qui aurait juste gagné à être plus affiné sur tous ces versants.

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    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    Triangle of sadness contient en lui du génie, du génie à outrance, trempé de plomb. Il roule, il roule sur tout, ce film. Sans se soucier de rien, surtout pas du spectateur. Il défonce tout sur ton passage et ne cherche jamais l'approbation de personne. Il avance comme un char d'assaut et écrase la moindre émotion. Il ne laisse de place à rien et à personne d'autre qu'à lui-même. Il étouffe le spectateur, l'écarte de son chemin, ne lui laisse pas le temps de respirer, de vivre avec lui. Il rentre par la gorge du spectateur et rien d'autre que lui ne peut passer. On ne respire plus. Il y a évidemment des scènes d'anthologie, du cinéma jouissif. Mais l'art ne vit pas pour lui-même, il n'existe d'ailleurs pas par lui-même, il faut qu'il collabore un peu avec les yeux qui l'effleurent.
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