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Gko
36 abonnés
64 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2022
On apprécie ces bandes-annonces qui en disent assez pour avoir envie, mais suffisamment peu pour aller de surprise en surprise. Voici une satire décapante, avec des scènes qui parfois évoquent Blake Edwards ou Jacques Tati mais filmé par Bukowski. On rit et on s'étrangle de malaise. Sexisme et Cynisme du dominant, décidément, Oslund ne nous épargne pas.
Brillant et sans concession pour le genre humain, avec un humour plus que grinçant. On s'amuse bien néanmoins avec un film dont les dialogues reflètent bien l'indigence du vocabulaire du commun des mortels. Plus de 2:00 fort bien menées et qui se concluent sur un point d'interrogation. Plus subtil que la plupart des films d'auteur...
Sans filtre est un véritable délire hallucinatoire visuellement, un OVNI fou pour notamment une orgie de vomi inoubliable. Sauf qu’ici ce vomi à l’odeur du Chanel Numéro 5, pour des grands bourgeois et autre jet setteurs incultes, tournés en ridicule sur un mode bravache et sadiquement vache.
Complètement jubilatoire de voir ainsi crassés les tenants absolus du paraître excessif, qui n’est pas autre chose que le plaisir des vrais moches. Dans le Yacht, transformé en bateau ivre, façon pugilat flottant, le spectateur va être mis à presque autant rude épreuve que les passagers, car le délire sera vomitif, mais pas uniquement, sans entrer dans trop de détails scatos.
Au final, Triangle of Sadness, on a envie de dire que c’est fin, que c’est très fin, et que ça se mange sans fin, et même que c’est goûtu et que ça a du retour. C’est clairement une merveille d’énorme farce lunaire, qui donne un plaisir bête et méchant, et comme quand on est contents, on vomit, la chronique a sa chute….
Seconde palme d'or pour le cinéaste suédois R Ostlund.qui se réclame de Bo Widerberg, réalisateur critique à l'égard de la filmographie d'Ingmar Bergman.
Écartons en premier lieu le titre ridicule sous lequel est exploité le film en France qui ne rend pas compte de la portée tragique de " the triangle of sadness", ( le triangle de la tristesse) véritable titre voulu par son cinéaste et qui lui correspond.
Le cinéaste tente de nous montrer ce qui dans la nature humaine, ou dans le tropisme de certains, rend la vie si compliquée et empêche finalement une société et les individus qui la composent d'atteindre une forme d'équilibre, de sérénité.
Recherche du pouvoir, de la domination, refus du partage, de la remise en question de ses actes, egos démesurés sont, entre autres, les thèmes abordés ici.
Selon moi, beaucoup plus réussi que " the square " qui ne m'avait pas convaincu ( première palme d'or du metteur en scène), " sans filtre" est une grande réussite pendant la première heure de projection.
Malheureusement, il comporte beaucoup trop de longueurs dans sa seconde moitié qui aurait pu être serieusement élaguée.
Certes, la thématique est intéressante mais au plan du spectacle et du traitement, le manque de rythme affecte beaucoup trop les dernières 70 minutes, pour en faire un chef-d'oeuvre.
Ceci dit, pour les thèmes abordés, pour la première heure, "sans filtre" vaut sans aucun doute le détour. Pas sûr, cependant, qu'il séduira le grand public, malgré son titre français et son affiche racoleuse qui ne correspondent pas à ce qu'il veut montrer.
Palme d'or à Cannes, Sans Filtre est une satire de la richesse et de ses conséquences. En voyant ce film je croyais avoir affaire à 3 films en un, mais malgré quelques longueurs ce film est un véritable tour de force! Le réalisateur tourne ici un film burlesque et qui remet en cause tout le temps les spectateurs spoiler: comme dans la scène sur l'ile ou personne ne sait faire du feu alors que c'est normalement un savoir faire essentiel. Ce film montre bien que souvent, les Hommes riches ne savent plus vivre, bernés par cette facilité qu'y est de commander à manger ou d'acheter des vêtements alors que les femmes et hommes de ménages présent à bord s'en sortent beaucoup mieux qu'eux… Everyone equal ! (allez voir le film et vous comprendrez).
Comédie dramatique satirique, entre rire et stupéfaction - "non, quand même pas ? Ah si, ils ont osé". Un jeu de massacre social féroce et sans concession à la subtilité. Il est facile d'imaginer que certaines scènes (le dîner du capitaine) peuvent être reçues différemment selon l'attitude de la salle du jour. Pour mon cas, de grands éclats de rire ont donné le ton de ces excès à la Ferreri (voire Farelly ?), comme un soulagement partagé. On peut se demander en quoi la première partie avait besoin de se focaliser sur le couple d'influenceurs qui n'a pas ensuite cette importance unique dans le film, laissant penser que le film invente/ trouve son sujet au fur et à mesure de sa progression . Mais on n'en tient pas rigueur au cinéaste (sauf peut-être une petite impression de longueur parfois). Mention spéciale à Woody Harrelson et Zlatco Burić dans une scène d'anthologie voyant s'unir les provocations révolutionnaires et joueuses de deux personnages prêts à tout miser sur le tapis : un capitaine de bateau devenu alcoolique à force de dégoût pour les passagers immondes de richesse qu'il véhicule et un milliardaire russe prêt à parier sa colossale fortune de "vendeur de merde" par la jubilation du chaos. Inoubliable.
Conte (très) caustique mais aussi très drôle sur les dérèglements de notre société consumériste. Dans la lignée des films de Ferreri l'outrance visuelle est à son sommet, la scène de la tempête est absolument jubilatoire, le dialogue entre le commandant et le milliardaire russe est d'anthologie, digne des Marx Brothers. Dommage que le film se traine un peu dans sa troisième partie. La réalité rejoint la fiction à l'annonce du décès soudain de la jeune et très belle actrice principale. Pour une fois une palme d'or qui n'est pas volée ...
le film « Sans Filtre » m’a choqué. Des spectateurs ont quitté la salle. Palme d’or à Cannes... indécent, insoutenable, à la limite du gore. Beau produit de notre époque. Je déconseille.
J’ai bien accroché au début, des scènes avec de beaux messages. Puis le film a vite viré à l’ennui, des scènes trop longues sans émotions. Il y avait de bonnes intentions mais d’un ennui total. Je suis sortie avant la fin du film. Grosse déception.
Ce film est d'un ennui sans nom, les clichés des gens riches et sans scrupules le metteur en scène à fait très fort dans les images crach entre la femme qui se roule dans son vomi, aux toilettes qui dégueulent franchement a éviter
D’une précision absolue, Triangle of sadness sait être hilarant tout en étant politique, cynique, hors du commun, innovant, magnifiquement mis en scène et interprété. Il est toujours dans l’extrême mais tellement brillant. C’est une comédie dramatique dans son sens le plus littéral : le rire vient du pathétisme, des contradictions, du ridicule des personnages et situations. C’est un film où tout se renverse constamment, et de manière fractale. Sa palme ne fait que le confirmer.
Je suis abasourdi par la perfection du film, et à quel point tout est novateur. Il est simplement inclassable. J’ai jamais autant ri, à deux doigts de m’étouffer. Il va me falloir un peu de recul mais ça va bientôt filer dans mes films préférés.
Sans filtre (Triangle of Sadness) est une comédie satirique suédo-franco-britannico-allemande écrite et réalisée par Ruben Östlund Il est présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2022 et reçoit la Palme d'or Un navire de croisière pour les super-riches coule, laissant quelques survivants, dont un couple de célébrités mannequins, piégés sur une île Le projet est annoncé dès juin 2017. Östlund s'inspire des discussions avec sa compagne, photographe de mode. Le titre vient d'un terme utilisé en chirurgie esthétique pour une ride entre les yeux Le tournage a lieu sur une île grecque et sur le yacht Christina O Festival du film de Sarajevo 2022 : film d'ouverture, hors compétition Festival international du film de Toronto 2022 : section "Special Presentation" Festival du cinéma américain de Deauville 2022 : section "l'heure de la Croisette" le dernier film de l actrice charlbi dean décédé a l age de 32 ans un bon film a ne pas manquer