Sans surprises, c’est du déjà vu.. Ce film est relativement plat, et ne procure aucune émotion tellement le scénario manque d’originalité. Je ne comprends absolument pas qu’il est eu la palme d’or. C’est incompréhensible. Bien des films, parfois mla notés par la presse m’ont bluffée par leur réussite. Ne perdez pas votre temps.
Satire nauséeuse se moquant démagogiquement de tout : du capitalisme, du communisme, du pouvoir, des milliardaires, des petites gens,... Les scènes dérangeantes sont trop longues (naufrage nauséabond, litige sur l'addition du restaurant); les séquences brinquebalantes sont inintéressantes (nuits à 2 dans l'embarcation sur la plage, balade finale sur l'île); les scènes ridicules trop nombreuses spoiler: (attaque de l'âne à coups de pierre, attaque des pirates africains, récupération de bijoux sur le cadavre de sa femme,...) . Tellement malsain gratuitement!
TRIANGLE OF SADNESS (SANS FILTRE en France) du Suédois Ruben Ostlund (déjà récompensé avec "THE SQUARE" satire du milieu de l'art contemporain) tire son titre d’une moue imposée aux mannequins afin d’incarner les marques de luxe qui ne supportent pas que les modèles sourient sur le catwalk et devant les objectifs des photographes. D’une introduction à base de vérités bien assénées sur les influenceurs et ceux qui alimentent leur business, le film prend une autre direction puisqu’il emmène le monde des riches et des puissants (réels et virtuels) pour une croisière de Happy Few en Yacht. Le film adopte alors la forme d’une fable satirique et tire à boulet rouge et assez justement sur l’un des concepts au cœur du capitalisme moderne. Les notions d’utilité et de valeur. Soit un diamant qui n’a aucune utilité mais une valeur inestimable, quand l’eau pourtant vitale ne coûte rien à ceux qui la consomme dans nos pays à économie de marché. Alors qu’un Michel Franco met à mort les super riche au sens propre comme au sens figuré, le réalisateur TRIANGLE OF SADNESS préfère les laisser s’entre déchirer au fur et à mesure que des épreuves se glissent sur leur route. Jubilatoire, peut être un peu long dans sa dernière partie mais un film à voir assurément
Sans filtre est un véritable délire hallucinatoire visuellement, un OVNI fou pour notamment une orgie de vomi inoubliable. Sauf qu’ici ce vomi à l’odeur du Chanel Numéro 5, pour des grands bourgeois et autre jet setteurs incultes, tournés en ridicule sur un mode bravache et sadiquement vache.
Complètement jubilatoire de voir ainsi crassés les tenants absolus du paraître excessif, qui n’est pas autre chose que le plaisir des vrais moches. Dans le Yacht, transformé en bateau ivre, façon pugilat flottant, le spectateur va être mis à presque autant rude épreuve que les passagers, car le délire sera vomitif, mais pas uniquement, sans entrer dans trop de détails scatos.
Au final, Triangle of Sadness, on a envie de dire que c’est fin, que c’est très fin, et que ça se mange sans fin, et même que c’est goûtu et que ça a du retour. C’est clairement une merveille d’énorme farce lunaire, qui donne un plaisir bête et méchant, et comme quand on est contents, on vomit, la chronique a sa chute….
Seconde palme d'or pour le cinéaste suédois R Ostlund.qui se réclame de Bo Widerberg, réalisateur critique à l'égard de la filmographie d'Ingmar Bergman.
Écartons en premier lieu le titre ridicule sous lequel est exploité le film en France qui ne rend pas compte de la portée tragique de " the triangle of sadness", ( le triangle de la tristesse) véritable titre voulu par son cinéaste et qui lui correspond.
Le cinéaste tente de nous montrer ce qui dans la nature humaine, ou dans le tropisme de certains, rend la vie si compliquée et empêche finalement une société et les individus qui la composent d'atteindre une forme d'équilibre, de sérénité.
Recherche du pouvoir, de la domination, refus du partage, de la remise en question de ses actes, egos démesurés sont, entre autres, les thèmes abordés ici.
Selon moi, beaucoup plus réussi que " the square " qui ne m'avait pas convaincu ( première palme d'or du metteur en scène), " sans filtre" est une grande réussite pendant la première heure de projection.
Malheureusement, il comporte beaucoup trop de longueurs dans sa seconde moitié qui aurait pu être serieusement élaguée.
Certes, la thématique est intéressante mais au plan du spectacle et du traitement, le manque de rythme affecte beaucoup trop les dernières 70 minutes, pour en faire un chef-d'oeuvre.
Ceci dit, pour les thèmes abordés, pour la première heure, "sans filtre" vaut sans aucun doute le détour. Pas sûr, cependant, qu'il séduira le grand public, malgré son titre français et son affiche racoleuse qui ne correspondent pas à ce qu'il veut montrer.
Comédie dramatique satirique, entre rire et stupéfaction - "non, quand même pas ? Ah si, ils ont osé". Un jeu de massacre social féroce et sans concession à la subtilité. Il est facile d'imaginer que certaines scènes (le dîner du capitaine) peuvent être reçues différemment selon l'attitude de la salle du jour. Pour mon cas, de grands éclats de rire ont donné le ton de ces excès à la Ferreri (voire Farelly ?), comme un soulagement partagé. On peut se demander en quoi la première partie avait besoin de se focaliser sur le couple d'influenceurs qui n'a pas ensuite cette importance unique dans le film, laissant penser que le film invente/ trouve son sujet au fur et à mesure de sa progression . Mais on n'en tient pas rigueur au cinéaste (sauf peut-être une petite impression de longueur parfois). Mention spéciale à Woody Harrelson et Zlatco Burić dans une scène d'anthologie voyant s'unir les provocations révolutionnaires et joueuses de deux personnages prêts à tout miser sur le tapis : un capitaine de bateau devenu alcoolique à force de dégoût pour les passagers immondes de richesse qu'il véhicule et un milliardaire russe prêt à parier sa colossale fortune de "vendeur de merde" par la jubilation du chaos. Inoubliable.
Brillant et sans concession pour le genre humain, avec un humour plus que grinçant. On s'amuse bien néanmoins avec un film dont les dialogues reflètent bien l'indigence du vocabulaire du commun des mortels. Plus de 2:00 fort bien menées et qui se concluent sur un point d'interrogation. Plus subtil que la plupart des films d'auteur...
Mais que c'est mauvais ! Mais quel ennui ! Et quelle désolation, quelle tristesse si cannes ne trouve pas d'autre film à honorer de sa palme. C'est haineux, méprisant, long....très long..., les dialogues sont d'une bêtise étonnante, les images formatées, c'est d'une vacuité absolue.
Conte (très) caustique mais aussi très drôle sur les dérèglements de notre société consumériste. Dans la lignée des films de Ferreri l'outrance visuelle est à son sommet, la scène de la tempête est absolument jubilatoire, le dialogue entre le commandant et le milliardaire russe est d'anthologie, digne des Marx Brothers. Dommage que le film se traine un peu dans sa troisième partie. La réalité rejoint la fiction à l'annonce du décès soudain de la jeune et très belle actrice principale. Pour une fois une palme d'or qui n'est pas volée ...
le film « Sans Filtre » m’a choqué. Des spectateurs ont quitté la salle. Palme d’or à Cannes... indécent, insoutenable, à la limite du gore. Beau produit de notre époque. Je déconseille.
Résumé à la con : Alors que des ultras riches de tous horizons vivent leur meilleure vie sur un yacht pour une croisière de luxe, un enchaînement d’événements chaotiques va leur faire se bouffer le nez.
L’avis cool : Une palme d’or, le mec ça ne lui suffisait pas. Toi, c’est à peine si t’as le courage d’aller dans le bureau de ton patron au bout du couloir pour lui demander une promotion tous les trois ans, Ruben Östlund lui, il avait tellement la dalle qu’il est allé en chercher une deuxième, tranquillement. Qu’on se le dise, le politiquement correct, Ruben il se torche avec. Dans cette satire sur la lutte sociale des genres et des classes, le réalisateur a un coup d’avance sur tout et interroge perpétuellement notre regard en nous faisant rire. Comme toujours avec ce réalisateur, on est sur une mise en scène des plus soignées avec des situations et dialogues aussi acides qu’irrésistibles.
L’avis cool x2 : Ruben Östlund c’est tout en radicalité. Donc forcément, c’est clivant. On est à peu près sûr que vous pourrez détester ce film pour toutes les raisons qui font qu’on l’adore. Si c’est le cas sachez que selon l’adage d’une chanteuse à succès des années 2000: quoi qu’il arrive, on n’oublie jamais rien on vit avec. On a forcément une pensée pour Charlbi Dean Kriek qui livre une incroyable performance et qui n’aura malheureusement jamais l’occasion de bénéficier des retombées de cette palme d’or. Triangle of Sadness (oui parce que le titre Français file quand même bien la nausée) est aussi obscène que jouissif, hilarant que cruel. Le film nous inspire une vague de qualificatifs qu’on va vous filer pêle-mêle parce qu’on est généreux. C’est : impertinent, cynique, iconoclaste, organique, scatologique, singulier, corrosif… Bref, soyez prêts à en avoir la glotte qui frisonne.
Si tu as aimé ce film, tu aimeras aussi : - LA GRANDE BOUFFE, 1973 - Marco Ferreri - LA GRANDE BELLEZZA, 2013 - Paolo Sorrentino
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Palme d'or à Cannes, Sans Filtre est une satire de la richesse et de ses conséquences. En voyant ce film je croyais avoir affaire à 3 films en un, mais malgré quelques longueurs ce film est un véritable tour de force! Le réalisateur tourne ici un film burlesque et qui remet en cause tout le temps les spectateurs spoiler: comme dans la scène sur l'ile ou personne ne sait faire du feu alors que c'est normalement un savoir faire essentiel. Ce film montre bien que souvent, les Hommes riches ne savent plus vivre, bernés par cette facilité qu'y est de commander à manger ou d'acheter des vêtements alors que les femmes et hommes de ménages présent à bord s'en sortent beaucoup mieux qu'eux… Everyone equal ! (allez voir le film et vous comprendrez).