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Cinéphiles 44
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5,0
Publiée le 1 juin 2022
Palme d’Or du Festival de Cannes 2022, “Triangle of Sadness” est la nouvelle comédie grinçante de Ruben Östlund. Le réalisateur Suédois fait partie du cercle très fermé des cinéastes doublement primés à Cannes puisqu’il avait déjà reçu la Palme pour “The Square” en 2017. Sans trop en raconter et rompre l’effet de surprise, “Sans filtre” fait un bout de chemin avec un couple de mannequins et influenceurs. Alors que l’argent est un point sensible dans leur relation, ils sont invités sur un yacht pour une croisière de luxe et vont côtoyer les ultra-riches et l’équipage qui est aux petits soins. Véritable satire du capitalisme, “Sans filtre” nous provoque dans chaque séquence pour mieux nous surprendre. En effet, on l’a désormais compris avec “Snow Therapy” et “The Square”, Östlund part toujours très loin dans ses intrigues et on ne sait jamais où l’on va atterrir. Cynique, captivant et hilarant, “Sans filtre” est un subtil divertissement sur l’égoïsme et les inégalités sociales. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Certains ont vu dans Sans Filtre (Le triangle de la tristesse en version anglaise, un titre bien plus convaincant), une allégorie de la lutte des classes. Moui... Honnêtement, c'est une lecture plutôt faible de ce film qui ne fait que nous parler de "pouvoir", d'où il vient et ses conséquences. Alors évidemment, on parle des riches (des ultra-riches) et des pauvres (leurs serviteurs sur un yacht), des rapports de force entre eux et bien entendu d'argent, mais Ruben Östlund en profite surtout pour nous aligner des scènes de cinéma fortes, dérangeantes (mais pas choquantes) et esthétiques. Bref, une vraie proposition de cinéma à une époque où l'on recycle sur grand écran les basses recettes des séries; et rien que pour ça, oui, ça valait une Palme.
J'ai adoré ce film en 3 parties, c'est cru, c'est effectivement sans filtre. C'est surtout incontestablement un chef d'œuvre Il y a des scènes où il faut le cœur bien accroché, mais rien d'insoutenable. Courrier voir se film
Sans filtre par Dingo de Cinoche Une dénonciation du monde de la mode, de celui des influenceurs et surtout des riches via une croisière de luxe avec une scène copier-coller de La grande bouffe. Pitoyable et grotesque, hyper caricatural, à peine écrit et dialogué, une scène inaugurale interminable sur qui doit payer l'addition d'un grand restaurant entre l'homme et la femme, ce n'est pourtant pas Sandrine Rousseau qui a écrit le scénario. Encore moins mis en scène. Pire que "Square" sur l'art et les technologies modernes, les deux films du même auteur, doublement palmé à Cannes comme par exemple Coppola, comment est-ce possible
Il y a deux façons de regarder ce film la première qui semble celle voulue par l'auteur est de prendre comme un film à message, on a droit à une vision marxiste du monde version caricature. Je reste persuadé que les films à messages ne servent à rien mais c'est le choix du réalisateur et ça le regarde. La seconde façon de le regarder est de s'intéresser à con côté burlesque dont le moment phare est la scène du diner du capitaine. Par moment on se croirait chez Blake Edward (la subtilité en moins toutefois) Sinon on appréciera la beauté de la regrettée Charlbi Dean, morte à 32 ans juste après le tournage du film. Ça se regarde volontiers, ça n'a rien d'une catastrophe mais Palme d'or à Cannes en 2022, la palme étant censé récompenser des chefs d'œuvres, il est permis d'être dubitatif
C'est vraiment sans Filtre, même si beaucoup de choses sont évoquées dans le non dit. On pourrait résumer les trois parties ainsi : - 1) "Much noisy about nothing" - 2) "La grande bouffe" - 3) "Retour à l'instinct primaire"
Tres long, ennuyeux. Il y a longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyée. J'ai failli sortir avant la fin : plein de clichés tous plus éculés les uns des autres. Bref je déconseille.
Absolument pathétique, rien de drôle autre que le manque de moyen qui apparaît clairement lors du film. Aucune profondeur des personnages ni de réflexion poussée sur un quelconque sujet, que de la propagande maladroite et malaisante.
Je l'attendais avec impatience alors OK le sujet i intéressant mais ce que je trouve dommageable c'est comment les acteurs il joue on n'y croit pas un seul instant
Ce que a voulait faire ostlund Et aussi de faire un rôle inverser et pas évident d'accord Mais quand même les acteurs ne sont pas crédible on n'y croit pas un seul instant c'est dommage
c'est pas la palme d'or qui restera dans les annales
Le film le plus nul que j'ai vu de toute ma vie ! Pas d'histoire, pas de scénario. Les scènes sont toutes très très longues et il ne se passe rien. Les metteurs en scène ont jetés 12,5 M d'EUR a la poubelle en produisant ce """"film"""" Pas une seule scène n'est drôle, tout est long et gênant.
Franchement un film qui plaiera aux critiques snobinards .... pour moi sans intérêt . Des scènes interminables et du burlesque qui laisse dubitatif . J ai aimé la bande son en revanche et une prise de vue souvent originale.
Pseudo trash, mais raté. Pas gore mais chiant. Un pamphlet anti bobo bien sûr acclamé par les mêmes bobos à cannes. Bien dommage de comparer et récompenser une telle purge à des œuvres comme parasite traitant le sujet des classes sociales de façon tellement plus réussie…
Fable sociale toujours acerbe et bien menée, à l'instar des œuvres précédentes du cinéaste mais lourdeurs et longueurs s'invitent trop souvent ; c'est bien dommage car les acteurs excellent.