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Regard00
10 abonnés
10 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2022
J'ai adoré ce film en 3 parties, c'est cru, c'est effectivement sans filtre. C'est surtout incontestablement un chef d'œuvre Il y a des scènes où il faut le cœur bien accroché, mais rien d'insoutenable. Courrier voir se film
Sans filtre par Dingo de Cinoche Une dénonciation du monde de la mode, de celui des influenceurs et surtout des riches via une croisière de luxe avec une scène copier-coller de La grande bouffe. Pitoyable et grotesque, hyper caricatural, à peine écrit et dialogué, une scène inaugurale interminable sur qui doit payer l'addition d'un grand restaurant entre l'homme et la femme, ce n'est pourtant pas Sandrine Rousseau qui a écrit le scénario. Encore moins mis en scène. Pire que "Square" sur l'art et les technologies modernes, les deux films du même auteur, doublement palmé à Cannes comme par exemple Coppola, comment est-ce possible
C'est vraiment sans Filtre, même si beaucoup de choses sont évoquées dans le non dit. On pourrait résumer les trois parties ainsi : - 1) "Much noisy about nothing" - 2) "La grande bouffe" - 3) "Retour à l'instinct primaire"
Tres long, ennuyeux. Il y a longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyée. J'ai failli sortir avant la fin : plein de clichés tous plus éculés les uns des autres. Bref je déconseille.
Je l'attendais avec impatience alors OK le sujet i intéressant mais ce que je trouve dommageable c'est comment les acteurs il joue on n'y croit pas un seul instant
Ce que a voulait faire ostlund Et aussi de faire un rôle inverser et pas évident d'accord Mais quand même les acteurs ne sont pas crédible on n'y croit pas un seul instant c'est dommage
c'est pas la palme d'or qui restera dans les annales
Pathétique ! Cannes avait l'habitude de distribuer les palmes d'or à des films très intellos, voire expérimentaux. Là, c'est tout le contraire. Grosse farce LOURDINGUE (et c'est une euphémisme) qui dure des plombes et qui ne fait que rarement rire. A fuire !
Franchement un film qui plaiera aux critiques snobinards .... pour moi sans intérêt . Des scènes interminables et du burlesque qui laisse dubitatif . J ai aimé la bande son en revanche et une prise de vue souvent originale.
Bon, c'est rare que je note si mal un film mais au bout d'une heure de rien du tout j'ai quitté la salle. Il ne s'y passe rien , la 1ere partie sur une dispute (sans queue ni tête )n'en finit pas , la seconde partie sur le bateau, toujours rien, bref, j'ai perdu mon temps.
Le vide inter sidéral C’est honteux d’avoir aussi peu de considération pour les spectateurs. Pas de scénario, on a l’impression que le film a été écrit au fur et à mesure des scènes toutes plus idiotes les unes que les autres. Pas de musique, pas de qualité photo Ça prétend être une critique des excès de notre société, ce n’est que du vomi mais avec la palme d’or de Cannes s’il vous plaît !
Fable sociale toujours acerbe et bien menée, à l'instar des œuvres précédentes du cinéaste mais lourdeurs et longueurs s'invitent trop souvent ; c'est bien dommage car les acteurs excellent.
« The Square » était une claque visuelle et morale, qui frappait très fort et distillait un immense malaise. Ruben Östlund choisi le ton de l’humour corrosif (parfois même potache) pour sa nouvelle satire « Sans filtre ». Si l’on retrouve une mise en scène ultra soignée et également un ton critique très féroce, le reste semble beaucoup plus léger et plus accessible. Pour autant, cette seconde palme d’or à Cannes ne va pas faire l’unanimité ! Si la majorité des spectateurs pourra apprécier les attaques contre l’ultra libéralisme, les rapports avec l’argent et la beauté, certaines longueurs ainsi que le comique de répétition peuvent donner la nausée (et ça n’est rien de le dire). En revanche, certains passages sont carrément cinglés, telle une partie de touché coulé jouée à la grenade qui va laisser des traces et ne pas plaire au plus grand nombre ! Le film fait mouche sur les rapports hommes femmes, les classes sociales biaisées par l’argent et sur le ridicule du milieu de la mode. Au royaume de l'argent roi, les nouveaux et les anciens riches sont rejoint par les influenceurs (qui utilisent de nombreux filtres pour les photos publiées sur les réseaux sociaux). Ce « beau monde » gravite autour du business et de ce qu’il peut acheter, la beauté étant une valeur précieuse. Il y a quelques dialogues collectors, des passages d’anthologie et une inversion des rapports très savoureuse. Malheureusement, la fin laisse un peu… sur sa faim.
Après sa Palme d'Or The Square, Ostlund revient avec Triangle of Sadness, une comédie satirique qui ne réinvente rien en terme de fond mais livre un film hyper efficace, avec de sacrées saillies d'humour jaune. C'est simple, ça tire à boulets rouges sur l'artificialité du paraître, du monde de la mode, sur l'hypocrisie des riches et des puissants, le capitalisme, le communisme...
Une croisière qui va mal se passer suite à de violentes turbulences, et sans spoiler, le film opère un virage plutôt intéressant en renversant la hierarchie du pouvoir, tout en étant profondément misanthrope sur ces en**** d'humains civilisés que nous sommes.
Le cast est top (Harris Dickinson qui surprend en changeant totalement de registre, Woody Harrelson dans le passage le plus hilarant du métrage...) et on tient un des morceaux de comédie burlesque les plus communicatifs de l'année (amis de vomi, vous allez être servis)
Bref, une satire ultra efficace, pas finaude pour un sou, mais qui marche grâce à une très bonne écriture de dialogue, une direction d'acteurs au top et un setting inspiré !