Sans filtre
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606 critiques spectateurs

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Sylvana
Sylvana

1 abonné 16 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 2 octobre 2022
Autant "The Square" était une satire décapante et jubilatoire, autant "Sans filtre" est un ratage absolu. Certes, on rit quelquefois, mais on s'ennuie beaucoup, les scènes sont lourdingues, on se croirait dans un mauvais film de téléréalité.
Alim U
Alim U

1 critique Suivre son activité

0,5
Publiée le 30 septembre 2022
Pleins de scènes de vomissements sur le bateau, ce qui m'a dégoûté. L'histoire n'est pas très prenante en ne tenant pas compte de ce que j'ai écris plus haut. Ceux qui sont sensible au vomis doivent s'abstenir !
Simon Bernard
Simon Bernard

158 abonnés 592 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 juin 2022
Ce film est à la fois génial et horrible. J'ai longtemps hésité entre la note de 1 et 5. Certaines scènes sont dégoûtantes et vraiment pas indispensables. D'autres posent des questions de société capitales. Il faut faire le tri!
Cinememories
Cinememories

493 abonnés 1 476 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 28 septembre 2022
La tendresse et la lâcheté de « Snow Therapy » a fini par porter Ruben Östlund sur le plus grand tapis rouge de la Croisette, où il est venu triompher d’une Palme d’Or avec l’intriguant et le chaotique « The Square ». Et pour sa seconde apparition consécutive en compétition, le cinéaste suédois est de nouveau reparti avec ce prestige. Ce choix confirme peu à peu cette dérive, imputée à une édition d’anniversaire, où il n’aurait pas été convenable d’adouber une nouvelle mascotte. Et quand bien même on préfère jouer la carte de la sûreté, il ne reste que de l’indigence derrière cette fausse promesse, visant à électriser la frontière entre les classes. La satire prend forme à nouveau, à l’image d’une plomberie défectueuse, dans un torrent d’autosatisfaction qu’on ne pourrait même pas s’en servir comme engrais. Il verse alors davantage dans la comédie piquante, pétillante et a fortiori satirique de « Play », présentée à la Quinzaine des Réalisateurs en 2011.

Malheureusement, le drame survient dans toute cette étude, vaine et risible, qui se croît malin en imaginant faire tanguer l’univers de la société bourgeoise pour mieux capitaliser sur un humour noir. Pourtant, le tempo comique n’aura plus rien d’encourageant, une fois le monde de la mode et une discussion houleuse sur le sexisme scellés dans un tiroir. Il ne reste alors plus que deux gros axes narratifs, l’un penchant vers l’outrance et l’excès, tandis que l’autre tente maladroitement de renverser l’ordre établi. Si la lutte des classes a réussi à accompagner le naufrage du Titanic, celui-ci nous conduit inéluctablement vers un pique-nique qui ne saura ni renouveler ses enjeux, ni capter notre attention par son ton absurde ou d’autodérision. La photographie aura beau être léchée, la mise en scène ne fait pas l’effort d’explorer cette horizontalité, qui ne devrait pas lui faire défaut.

Toute l’essence du projet vient de son écriture, limpide par sa simplicité et détestable par sa superficialité, jusqu’à ce que l’on comprenne que le public visé n’a pas de quoi en rire, mais plutôt de quoi s’offusquer devant de tels caricatures. Les citations sont diluées dans le même verre de vomi qui nous est servi, avec une conviction qui admet parfois son efficacité. Le malaise est parfois jubilatoire et Östlund l’a suffisamment déjà expérimenté pour limiter la casse, mais au final, tout le monde passe par-dessus bord, en abandonnant la conscience, l’équité et la partage sur le Yatch. Le cinéaste essaye alors de briser les contraintes sociales qui lient le peu de personnages qu’il reste à développer, en amputant formellement les riches de leur fortune, les mêmes personnes obsédées par le capitalisme et qui refusent de constater ce naufrage.

Tout ce petit monde en bas a donc de quoi se réjouir, car plus rien d’a d’importance sur leur CV, plus rien ne prédomine que l’autonomie et la résilience de chacun, à faire un véritable état des lieux. Et s’ils n’y parviennent pas, le réalisateur s’en chargera, n’hésitant pas à torpiller tout ce qui brille, en s’accordant à dire que la beauté à un prix, au même titre que la perfection. Et dans cette vive comparaison, le cinéaste se perd et ne raconte rien de plus que ce que l’on sait déjà. À vouloir détourner et détourner les sujets tabous ou à laisser transparaître certaines pensées sans subtilité, il finit par mettre tous les arguments au même niveau, rendant ainsi « Triangle of Sadness » (Sans Filtre) bêtement cathartique. Le jeu des rapports de force ne fonctionnait donc qu’un temps, avant de repartir de plus belle, avec des banalités atteignant rarement la justesse d’un « Bad Luck Banging or Looney Porn », où l’arroseur devient l’arrosé.
Jean-Pierre Jumez
Jean-Pierre Jumez

103 abonnés 222 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 29 septembre 2022
La Palme d'or de l'ennui

Seule la scène du mal de mer est digne d'intérêt (elle sent le vécu) mais quand même : alors que tous les passagers sont en train de vomir, les verres et les bouteilles restent miraculeusement immobiles sur les tables...
Tout le reste est laborieux voire pénible.
Mais, malgré cela, nombre de spectateurs sont restés jusqu'à la fin, ce qui m'a épaté !
Moi je me suis enfui précipitamment, oubliant mon chapeau
Jeje 96
Jeje 96

10 abonnés 28 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 septembre 2022
Palme d'or à Cannes. Beaucoup disent que c est peut etre pas merite cet palme d'or mais pour moi totalement. Une Satire sur la vie public, le probleme que fait l' argent dans la Société. On va carrement se moquer des riches d'une facon exeptionnel. Il y a 3 partie, la 2eme qui est la plus longue est a mourir de rire avec un peu de suspense. Le casting est incroyable, Harris dickinson est bluffant de film en film, l actrice qui fait Aya est parfaite et avait une grande carriere devant elle. Le reste est top comme woody harrelson qui fait une apparition dans le film. La photo est tres bonne. La mise en scene est exellente. Et le scenario du pure genie. Ruben Ostlund est un genie. Foncer voir ce film. C'est un chef d'oeuvre, du renouveau dans le cinema
ice berg
ice berg

4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 5 janvier 2023
C'est sans intérêt, on s'ennuie du début à la fin et primé à Cannes, tout un programme, juste à éviter !
Delacroix
Delacroix

3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 9 mars 2024
Je viens de voir un film avec ma copine, on attaque avec une scène de 15 mn d' un couple qui se chamaille pour une note d' hotel, 20 mn de gens qui vomissent et qui nagent dans leur merde, 20 mn de tempète sur un bateau avec les boissons qui ne bougent pas dans leur verre. 2h30 de palabres sur la lutte des classes, c' est pas comme si le cinéma ne nous avait pas déjà pondu 50000 films à ce sujet. Ce film est un cumul de scenettes poussives, malaisantes, les acteurs ont un charisme d' huitre mis à part le capitaine dont le rôle est limité à parler derrière une porte et être bourré après un diner. Et on découvre que ce film a eu la palme d' or. On en conclu qu' elle est donnée aux films desespérants que personnes n' aurait été voir
Mr cinetok
Mr cinetok

273 abonnés 330 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 octobre 2022
Ruben Ôstlund est assurément le Jacques Tati de l'Humour très noir et très vache du cynisme sociétale...cela tâche et le vol des mouches à merde s'attendent volés. Un film en plusieurs parties pas toujours de qualité égal mais la partie du Yacht m'a fait mourir de rire et restera le moment culte du film. Même si la fin est parfois un peu longue, exagéré et convenu, c'est une réalisation, un casting, une mise en scène de bonne qualité.
WiWi
WiWi

3 abonnés 2 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 7 décembre 2024
pour la première fois de ma vie j'ai failli me lever et partir du cinéma.
c'est balourd, chaque bonne idée s'étire, jusqu'à devenir insupportable. On m'avait vendu un film assez progressiste, il s'avère plus conservateur qu'autre chose, avec leur petite fable sur le retour à l'état de nature : ah vous y avez cru ? parce qu'en fait on peut rien changer, et si on tente c'est pire, les pauvres aussi sont méchants et égoïstes.
par ailleurs, les persos féminins sont extrêmement problématiques : facilement achetables ou manipulateurs. Tandis que le personage handicapé dont le handicap sert juste de ressort comique, c'est un peu glaçant.
selenie
selenie

6 516 abonnés 6 258 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 30 septembre 2022
Nous voici donc plonger dans un univers aussi vain, inepte et superficiel des mannequins et de la mode. Un couple jeune et beau mais pas spécialement riche se retrouve propulsé comme invité sur un yacht pour une croisière où normalement il n'y a que des hyper riches. Cette première partie est très sarcastique et on sent que le réalisateur veut choquer et impose un ton caustique et acerbe. Puis arrive la croisière où on devient le voyeur au sein d'une croisière entre gens aux fortunes indécentes. L'humour y est noir et très satirique, le cynisme y est jusqu'au-boutiste à tel point que ce second chapitre se partage entre malaise et délire jubilatoire. Arrive ensuite un dernier acte qui s'avère plus subtil, ou du moins on passe de l'uppercut au crochet du gauche où les privilégiés s'avèrent incapables de se débrouiller seul, comme quoi dame pipi est un métier essentiel ! Plusieurs passages usent sans doute de trop de facilités (seconde moitié de croisière) mais le résultat reste un délire aussi âpre que jouissif.
Site : Selenie
Ninideslaux
Ninideslaux

88 abonnés 246 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 septembre 2022

       J'avais beaucoup aimé la cruauté de Snow Therapy. Moins The Square, mais quand même, se moquer de l'art contemporain c'est rafraichissant. Là je tombe de haut. Quelle daube!!! A la rigueur, arrivez pour la deuxième moitié du film
       Voilà un couple de mannequins invités pour une luxueuse croisière: Carl (Harris Dickinson) et Yaya (Charlbi Deau Kriek). Avant la croisière, on a du subir une interminable scène où le couple se dispute pour savoir qui va payer le restaurant. 
      Nous voilà sur le bateau. Vieux couples friqués et à moitié gagas, milliardaires russes accompagnés de bimbos mamelues et botoxées. Tous les poncifs des séries télévisées bas de gamme défilent. Il ne manque que Franck Dubosc. Le commandant du bateau (Woody Harrelson, on est toujours content de le revoir celui là!!) est alcoolique au dernier degré et marxiste (cela nous vaudra une scène assez drôle avec le milliardaire russe (Zladko Buric) qui vient de racheter le bateau et qui est naturellement anti-communiste. Ca fait partie des quelques bons moments du film).
    Une tempête arrive pendant le très élégant diner de gala du commandant. Tout le monde vomit des litres. Les toilettes débordent. Marco Ferreri nous avait déjà fait le coup? Oui, mais de façon un peu plus percutante... Là c'est juste bête et vulgaire.  
  Après le naufrage, notre couple se retrouve sur une ile (prétendument) déserte avec une petite poignée d'autres rescapés, dont la très efficace Paula (Vicki Berlin), la directrice du personnel. Ils sont paumés! ils ne savent rien faire, mais, parmi les rescapés, il y a Abigail, (Dolly de Leon) la femme de ménage (indonésienne peut être?) chargée des toilettes qui sait attraper des poissons à la main, faire un feu...  et qui va s'imposer comme le chef absolu du petit groupe; madame Paula pour un paquet de crackers, va se plier aux diktats de son ancienne subordonnée. Qui va par ailleurs faire de Carl son esclave sexuel... Cette troisième partie, elle, est drôle et vraiment réussie. Mais je conçois que le propos puisse faire tiquer: finalement les prolos, quand ils prennent le pouvoir, sont encore pire que les riches...
AZZZO
AZZZO

316 abonnés 840 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 5 octobre 2022
Allons droit au but : "Sans filtre" n'a pas la puissance de "The square".
De nouveau, la caméra de Ruben Ostlund traque l'essence des relations sociales mais le résultat est plus décevant et cela peut s'expliquer de deux façons : le rythme et le propos du film.
2h30 c'est injustifié. La dernière partie du film est la plus intéressante et les deux premières (qui la préparent) multiplient les séquences beaucoup trop longues à l'instar de celle de la note du restaurant. Et cela rejoint la deuxième critique sur le propos du film : comme le sentiment que Ruben Ostlund enfonce des portes ouvertes dans des scènes interminables dont on comprend pourtant très vite le sens. La monétarisation des relations sociales et des rapports de pouvoir, en particulier par le sexe, est un sujet intéressant mais qui n'a rien de bien nouveau. Ceux qui ont aimé le regard provocateur du précédent "The square" seront probablement déçus de cette facilité.
Pour autant, de nombreuses scènes sont jubilatoires - en particulier la joute politique avinée entre le milliardaire russe et le capitaine du bateau - et tous les plans méritent une attention particulière. Plaisant mais convenu.
Thierry B.
Thierry B.

1 critique Suivre son activité

0,5
Publiée le 3 octobre 2022
A fuir. Vide, creux, scénario, réalisation inexistante, acteurs mauvais. Un navet comme j'en ai rarement vu.
Hervé L
Hervé L

82 abonnés 661 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 5 octobre 2022
Une critique convenue scatologique et pas drôle pêle-mêle des hommes du capitalisme.... Bien sûr les pauvres sont plus intelligents et débrouillards on se demande pourquoi ils étaient pauvres.. Sauf qu'ils sont prêts à m'être en place une dictature encore plus violente soumission sexuelle et meurtre.... Curieuse fable
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