Sans filtre
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606 critiques spectateurs

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velocio
velocio

1 350 abonnés 3 192 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 29 septembre 2022
Plutôt inclassable, Ruben Ôstlund, Considéré par certains comme un anarchiste de droite et, par d'autres, comme un représentant de l'extrême gauche ! Toujours est-il que dans "The square" (en français, le carré), il s'en prenait à la couche dite supérieure de la société qui méprise les pauvres, à l'individualisme qui gagne l'ensemble de nos sociétés, aux communicants, au milieu de la mode, aux influenceurs et à l'art contemporain (Pour beaucoup, se moquer de certaines formes de l'art contemporain, c'est forcément être de droite !!!). Dans "Sans filtre" (le titre original est "Triangle of sadness", triangle de tristesse, un triangle après un carré), il s'attaque frontalement au capitalisme et à ses représentants, des gens qui, à part sortir leur portefeuille et humilier le reste de la société, ne savent rien faire de leurs 10 doigts, au point de devoir s'en remettre à la dame pipi d'un gros bateau de croisière lorsque ce dernier s'échoue sur ce qui semble être une île déserte et qu'il s'agit de se débrouiller par soi-même, ne serait-ce que pour allumer un feu. Alors oui, on est d'accord, ça ne fait pas toujours dans la finesse, mais la charge est quand même le plus souvent très jouissive.
Yann C.
Yann C.

37 abonnés 66 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 septembre 2022
Amusante satire sociale qui nous questionne sur notre rapport à l’argent. Pour ma part j’ai trouvé le scénario trop prévisible et allant trop dans l’outrance. Film populiste qui ne mérite pas la palme d’or.
Fabien D
Fabien D

186 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 29 septembre 2022
Sans filtre, comme the square, ne mérite clairement pas la palme d'or. La satire est grossière, les personnages réduits à des stéréotypés dénués de réelle psychologie. Tout ce que le film dit de la lutte des classes, des rapports hommes femmes, des inégalités sociale a été vu et revu mille fois et semble même un peu daté. C'est un peu la grande bouffe le côté subversif en moins. Or, le film est, par intermittences, d'un mauvais goût réjouissant notamment lors d'une séquence scatologique et vomitive d'anthologie. C'est un peu gratuit mais efficace et drôle tout comme la première scène à l'agence de mannequin acide et plutôt bien vue. Si la partie sur l'île, la plus faible du film, se laisse regarder sans trop de déplaisir, elle plie sous les clichés qu'elle tend à dénoncer. Il y a un côté film de sale gosse mais l'ensemble aurait gagné à être un peu plus resserré et à ne pas partir en digression pseudo philosophiques sur le poids du capitalisme et du communisme. Divertissant mais finalement assez inoffensif, sans filtre a un discours convenu que sa mise en scène réussit à dynamatiser un peu. Sans grand intérêt mais regardable.
Arthus27
Arthus27

101 abonnés 610 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 23 octobre 2022
Une film qui se veut intelligent et transgressif, mais qui ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes, en plus de délivrer un message extrêmement réactionnaire à la limite du nauséabond. Si la mise en scène et la réalisation prouvent que Ruben Östlund n'est pas dénué de talent, ce dernier semble en revanche manquer cruellement d'humilité tant il semble prendre de haut son sujet et ses personnages.
cortomanu
cortomanu

80 abonnés 424 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 2 octobre 2022
Palme d'or ça !?
J'imagine que les critiques se sont évanouies devant le discours pseudo radical moderne du réal !? Que filmer des litres de pseudo vomi sur fond de bouteilles de champagne ça fait révolutionnaire !
En fait ce film nauséeux n'a rien à dire. Il se contente de réduire chaque personnage, situation, à son plus petit dénominateur commun sur fond de téléréalité qu'il prétend utiliser et critiquer mais en fait à qui il se soumet.
Et les pauvres spectateurs avec.
La palme du néant.
Sosa
Sosa

9 abonnés 373 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 21 novembre 2022
Film gras, les personnages sont tous détestables, rien ne m'a fait rire hormis le premiers vomis, absolument pas un long métrage sur la lutte des classes, du russe en passant par le capitaine jusqu'aux femmes de ménage ont une âme pleine de vers bisous Dario Argento. Cette palme d'or est une vielle blague.
Personne n'a ris dans la salle et elle était bien remplie.
Jipéhel
Jipéhel

67 abonnés 315 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 1 octobre 2022
Du jamais vu

La voilà la Palme d’Or de Cannes 2022 ! Elle vient de Suède avec Ruben Östlund, un dangereux récidiviste puisqu’en 2017, il l’avait déjà emportée avec The Square, une comédie dramatique qui avait beaucoup fait parler. Inutile de préciser qu’il en sera de même pour ces 142 nouvelles minutes d’un pur jeu de massacre. Après la Fashion Week, Carl et Yaya, couple de mannequins et influenceurs, sont invités sur un yacht pour une croisière de luxe. Tandis que l’équipage est aux petits soins avec les vacanciers, le capitaine refuse de sortir de sa cabine alors que le fameux dîner de gala approche. Les événements prennent une tournure inattendue et les rapports de force s'inversent lorsqu'une tempête se lève et met en danger le confort des passagers. Plus corrosif… tu meurs ! Moi, j’adore, il n’en sera pas de même pour tout le monde. Et vous ?
Triangle of Sadness est le titre original de cette palme d’Or. – Pourquoi donc, encore une fois, les distributeurs français ont-ils trouvé intelligent de choisir ce titre indigent ? Mystère ! -Cela fait référence à un terme utilisé dans l’industrie de la beauté. Une des amies de Ruben Östlund s’est entendue dire par un chirurgien esthétique lors d’une soirée au sujet d’une ride entre ses sourcils : Vous avez un triangle de tristesse assez profond… Mais je peux arranger ça avec du Botox en un quart d’heure. Eh oui ! On est là dans un des thèmes du film, révélateur de l’obsession de notre époque pour l’apparence et du fait que le bien-être intérieur est, d’une certaine manière, secondaire. Après le monde de l’art contemporain dans sa précédente Palme d’Or, Östlund s’attaque au milieu de la mode, qu’il connaît bien pour avoir créé en 2018 une ligne de vêtements. Cette comédie dramatique propose une peinture au vitriol des privilégiés de ce monde. Pour résumer, le couple le sympa du film est un couple d’anglais qui a fait fortune en vendant des mines antipersonnel et des grenades… C’est vous dire ! C’est décapant et d’une originalité folle. Je l’ai dit en exergue, c’est du jamais vu. Östlund sait tout faire, écrire des scénarios plus que brillants, des dialogues qui ne le sont pas moins, mettre en scène avec virtuosité, réaliser un montage parfait qui fait qu’on ne voit pas passer les 2 heures et 20 minutes, et diriger une équipe d’acteurs et d’actrices avec maestria. On est endroit de détester ce type de cinéma mais Ruben Östlund estime que les films et la culture en général peuvent changer la société et qu’il faudrait être idiot pour penser le contraire. J’abonde ! Du cinéma défouloir qui permet de rire de la laideur du monde.
Le casting est aussi pléthorique qu’ahurissant de qualité. Ave Harris Dickinson, Charlbi Dean Kriek, Woody Harrelson, Vicki Berlin, Dolly de Leon, Henrik Dorsin, Zlatko Buric, Iris Berben, il n’y a pas une erreur dans les choix. Mais quel soin incroyable a été apporté à l’élaboration de ce bijou. Quelques chiffres : 120 acteurs auditionnés pour le rôle principal de Carl. Nombre moyen de prises de vue par scène : 23. 171 heures de rushes. 22 mois
de montage : 73 jours de tournage – en particulier sur l’ancien yacht d’Onassis -. Et pour la petite histoire, 1061 tests Covid réalisés pendant la production… tous négatifs ! Considéré par certains comme un anarchiste de droite et, par d'autres, comme un représentant de l'extrême gauche, notre réalisateur ne prend aucune pincette pour dézinguer tout ce que le capitalisme peut avoir de plus obscène. Un grand éclat de rire noir, le chaos porté à l’écran par un très grand cinéaste et sa caméra transformée en lance-flammes.
tixou0
tixou0

721 abonnés 2 007 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 octobre 2022
Après les ridicules du boboland amateur d'art (contemporain, bien sûr), voire en vivant ("The Square", en 2017), voici ceux des ultra-riches qui "vendent de la m...", ou des armes..., croqués avec toujours plus de verve et d'acidité par le Suédois Ruben Östlund. La production est à nouveau internationale (suédo-franco-germano-britannico-américaine... ouf !), le film est là en anglais et son auteur (au scénario et à la mise en scène) rejoint lors du Cannes 2022 le club sélect des cinéastes doublement palmés (avec la singularité d'une "filmo" très courte). Les "Candide" de cet univers frelaté sont d'une sorte particulière : "Carl" et "Yaya", deux jeunes trentenaires, moitié "models", moitié influenceurs - ce qui permet à RÖ de débuter son propos de moraliste par une critique acerbe et détonante du néo-féminisme - ses "Caractères" pour le temps présent prenant ensuite leurs aises lors d'une croisière de grand luxe, où les deux jeunes gens ont été conviés par quelques firmes de leur fonds familier de "placement de produits". La croisière s'ennuie cependant (et s'enlise), jusqu'à un improbable "dîner du commandant", sous houle dangereuse spoiler: et péripéties émético-laxatives (notre temps est si vulgaire : c'est donc en situation...)
, puis plus problématique encore spoiler: (piratage, qui tourne au drame).
La dernière partie spoiler: (naufrage et survie sur une île - déserte ?)
s'avère la moins réussie, ratant, après la parabole sur le capitalisme (et autres idéologies..) qui prend/prennent l'eau de toutes parts (voir supra), une vraie dramaturgie à la Marivaux de "L'Île des Esclaves", se rabattant sur quelques ficelles plus contemporaines, et sans réelles fraîcheur, ni vigueur, satiriques.
Ces presque 2 h 30 sont parfaitement filmées, la cocasserie y est (souvent) revigorante : voilà assurément du positif.
Ai pour ma part nettement plus goûté ce "Sans Filtre" (tout en regrettant ce titre "français"... l'original "Triangle of Sadness", à "champs lexicaux" multiples, étant tellement plus approprié !...) que "The Square". Et même un soupçon plus que le déjà primé du Cannes 2014, "Snow Therapy" (alors "Prix du Jury" dans la section "Un Certain regard").
lionelb30
lionelb30

462 abonnés 2 637 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 septembre 2022
Encore une palme galvaudé. Le debut était correct et intrigant ,et l’idée de depart intéressante. Mais presque 2 heures et demi , c'est inutile , trop long et frustrant car quelques scenes quand meme réussi.
QuelquesFilms.fr
QuelquesFilms.fr

281 abonnés 1 659 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 5 octobre 2022
On pourrait presque dire que Ruben Östlund a obtenu deux Palmes d’or avec un seul film, tant The Square (2017) et Sans filtre (2022) sont proches en termes d’intention et de tonalité, et donc d’une certaine manière assimilables. On pourrait ajouter que c’est bien payé… Le réalisateur suédois ne manque certes ni d’ambition ni d’audace. Il se lance ici à nouveau dans une satire sociale des mœurs modernes en « embrassant large », passant au crible le monde de la mode, l’univers du luxe, le capitalisme, les rapports de domination entre classes sociales, entre hommes et femmes, sur fond de revendication égalitariste. Futilité, vulgarité, indécence, cynisme… Östlund n’a pas peur de générer le malaise et l’antipathie en agitant une brochette de personnages caricaturaux, symboliques d’une humanité en décadence, en perte d’âme et de conscience, qui continue à afficher ses tares quels que soient les retournements de situations. Et les situations dans le film sont effectivement retournées, les paradoxes épinglés, les travers accentués, les bassesses érigées en régime général. Le cinéaste assoit l’idée d’une humanité pourrie jusqu’au trognon. Irrécupérable. Soit. Le problème n’est pas dans la nature de son point de vue mais dans l’expression de son point de vue et dans ce qu’elle revêt. Le regard critique, la misanthropie féroce s’expriment avec une jubilation trash, une complaisance aux relents douteux. Et le cynisme de l’approche (pour fustiger le cynisme…) ne fait que confirmer le caractère vain de l’entreprise, en plus d’être un fourre-tout assez indigeste, démonstratif et longuet, pas exempt de facilités malgré quelques saillies d’humour noir décapantes.
Clint B
Clint B

54 abonnés 283 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 2 janvier 2023
Le cinéma "bobo" par excellence ! Sous couvert d'une pseudo dénonciation du capitalisme, on assiste à une série de situatios et surtout de dialogues sortis par des personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres, sans aucune finesse ni de nuances de la complexité dont est réellement bâtie l'homme. Bref, une palme d'or pour ça ne fait que conforter que ce festival ne sert plus à rien depuis bien longtemps maintenant, tous les meilleurs films n'y recevant jamais de prix. Regardez plutôt (à nouveau ?) La grande bouffe, là vous aurez un vrai film subversif, qui détruit les codes d'une époque, de l'époque du "trop"....
Krebs
Krebs

33 abonnés 60 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 3 octobre 2022
Un film extrêmement intéressant, critique acerbe des travers de l'humanité actuelle et ancestrale. Particulièrement bien joué. Il y a quelques longueurs mais pas de temps mort, peut être un peu trop d'insistance sur le côté "trash" à mon goût... Un grand film dont je me souviendrai longtemps.
bert8469
bert8469

1 critique Suivre son activité

0,5
Publiée le 21 juin 2022
L’arnaque de Cannes ! Comment un film aussi prévisible, sans finesse, sans originalité aucune dans le fond ou dans la forme a-t-il pu remporter la Palme d’Or ?
ISAO12
ISAO12

54 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 5 octobre 2022
Extrêmement mauvais comme souvent les palmes d’or et celui ci ne déroge pas à la règle . Des scènes de vomissements collectifs aux diarrhées en direct le cinéma du 7 eme art est dans le caniveau ou les toilettes ? À oublier très vite
Severine Foray
Severine Foray

1 critique Suivre son activité

0,5
Publiée le 21 octobre 2022
Le vide inter sidéral
C’est honteux d’avoir aussi peu de considération pour les spectateurs.
Pas de scénario, on a l’impression que le film a été écrit au fur et à mesure des scènes toutes plus idiotes les unes que les autres.
Pas de musique, pas de qualité photo
Ça prétend être une critique des excès de notre société, ce n’est que du vomi mais avec la palme d’or de Cannes s’il vous plaît !
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