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    Boy Erased
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    118 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2019
    Jared Eamons (Lucas Hedges propulsé ado à problèmes depuis "Manchester by the sea") est le fils unique d'un couple aimant. Son père (Russell Crowe lesté - ou pas - de trente kilos supplémentaires) est un prêcheur baptiste. Sa mère (Nicole Kidman joue sans maquillage le rôle d'une épouse botoxée) accepte sans mot dire les oukases de son mari.
    Lorsque ses parents découvrent l'homosexualité de leur fils, ils envoient Jared suivre une thérapie de conversion dans l'espoir de l'en "guérir".

    Inspiré de l'autobiographie de Garrard Conley, "Boy Erased" est construit autour d'un ressort simple sinon simpliste : nous révolter face à ces cures de réorientation sexuelle, mélange improbable de croyance mystique et de psychologie new age. Elles étaient déjà le sujet de "Come As You Are" sorti l'été dernier. On pense dans le même registre au stupéfiant documentaire "Jesus Camp" sorti en 2007 sur l'endoctrinement des enfants dès leur plus jeune âge dans des colonies de vacances évangéliques.

    Le problème de "Boy Erased: est que son ressort dramatique est faible : Jared entre en cure... et en sort. Du coup, le scénario est obligé de chercher désespérément les moyens de nourrir ce squelette : en multipliant les flashbacks pour découvrir les rencontres qui ont émaillé la prise de conscience par Jared de son homosexualité, en donnant sa minute de célébrité à chacun de ses compagnons de cure (l'obèse, le rebelle, la lesbienne...) et au directeur de l'institut "Love In Action" (interprété par le réalisateur) dont un carton final nous révèle l'étonnant destin, etc.

    Le plus intéressant est ailleurs : dans le triangle familial magnifiquement résumé dans la photo qui fait l'affiche. Joel Edgerton joue sur du velours avec deux acteurs hors pair. Nicole Kidman et Russell Crowe sont l'un comme l'autre impressionnants, chacun dans son registre. Et Lucas Hedges est décidément un solide comédien pour réussir à ne pas se faire voler la vedette par ces deux monstres sacrés.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mars 2019
    En juillet de l'année dernière est sorti Come as you are dans lequel une jeune adolescente, dans les années 90, est envoyée dans un centre pour suivre une thérapie destinée à "corriger" sa sexualité déviante. Joli film d'ailleurs, bien qu'un peu convenu, mais ses défauts ne sont rien à côté de c eux de Boy Erased, en grande partie raté et pas seulement parce que le metteur en scène, Joel Edgerton, a cru malin de brouiller la chronologie de façon à faire plus "auteur." Mais c'est peine perdue tant les intentions du scénario sont transparentes et assénées avec une lourdeur pachydermique. Comment ne pas être révulsé par les méthodes de ce centre de "désintoxication sexuelle" si ce n'est qu'elles sont montrées de manière tellement démonstratives que nos capacités d'émotion et de rejet en sont forcément réduites de minute en minute. Qui plus est, l'on sent bien que le propos du film est aussi, et peut-être surtout, de montrer le caractère dysfonctionnel, bien qu'aimant, d'une famille chrétienne perturbée par les orientations sexuelles du fils. Propre et amidonné, Boy Erased est pourtant solidement documenté et inspiré par le témoignage de l'une des "victimes' de ces centres de réhabilitation américains. Mais malgré une interprétation sans faille, notamment des parents, Kidman et Crowe, le film est trop vite plombé par ses errements narratifs et son didactisme pesant. Et il ne secrète alors plus qu'un ennui poli mais consistant.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2019
    Le deuxième long-métrage de l’acteur Joel Edgerton a le mérite de mettre en exergue un phénomène dont j’ignorais l’existence, à savoir ces centres de conversion pour tenter de transformer un homosexuel en « bon » citoyen respectable et surtout fidèle aux préceptes de la religion chrétienne. Bien évidemment, si l’on connaît déjà la tendance réactionnaire de cette Amérique de la Bible Belt, on en reste toujours bouche bée et l’on tente de se rassurer en se disant que cela ne pourrait pas avoir lieu en France (ce qui n’empêche pas la recrudescence d’actes homophobes au pays des Lumières). Malheureusement, le film s’attache peut-être un peu trop à décrire par le menu cette thérapie odieuse. On sent bien qu’il s’agit de critiquer l’intolérance des intégristes religieux, mais fallait-il pour autant que le premier acte marquant l’entrée dans l’homosexualité du jeune homme soit un viol ? Ne peut-on parler de l’homosexualité que sous la forme d’une déviance qui suscite le malheur ? Ce point est quelque peu problématique, même si le film tente bien de se rattraper par la suite en décrivant quelques relations plus épanouies. Niveau interprétation, rien à redire et c’est sans nul doute le point fort du film, mais la réalisation, très sobre, est à peine supérieure à celle d’un téléfilm et cela dessert également le propos. Finalement, il s’agit essentiellement d’un film à thèse qui manque de réelle émotion pour susciter une réelle indignation. Encore une fois, son seul véritable mérite est d’alerter sur l’existence de tels centres. C’est mieux que rien, mais cela n’en fait pas un grand film pour autant. Un documentaire aurait été tout aussi, sinon plus, pertinent.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2019
    Deuxième film derrière (et devant) la caméra pour l'acteur australien Joel Edgerton après le thriller The gift (inédit en salles chez nous). Pour se faire, il convoque sa compatriote Nicole Kidman (qui continue de rajeunir) qui joue pour la première fois avec son ami Russell Crowe (qui continue de s'arrondir). Mais c'est Lucas Hedges qui tient le haut de l'affiche. Le réalisateur s'est réservé le rôle du directeur du centre, parmi lesquels Xavier Dolan joue l'un des "clients". Ils sont tous très biens même s'ils ont tous été meilleurs par ailleurs. Quant au film lui-même, il est mis en scène assez mollement, pour un scénario à peine plus convaincant, même s'il ne juge pas et n'est pas manichéen. Parsemé de quelques longueurs, voir lourdeurs, l'intérêt principal de l'ensemble est qu'il est adapté du livre-témoignage du jeune homme interprété par Hegdes. Tout cela est donc bien réel, le plus hallucinant étant que la plupart des états américains autorisent encore ces thérapies de conversion, sans parler de dizaines de pays à travers le monde. Forcément, certaines scènes sont très fortes. Malheureusement, cela ne suffit pas à insuffler une épaisseur et une émotion qui manquent cruellement. Malgré le chemin parcouru, il reste encore du boulot, entre religions et homophobie, pour faire avancer les choses et changer les mentalités. Si Boy Erased, portrait d'une certaine Amérique, n'est pas un grand film, il a au moins le mérite d'exister et fera peut être ouvrir les yeux à certains...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2020
    Mettre le bras dehors comme une bravade, pour provoquer mais pour exister avant tout.
    Un beau film utile et désespérant sur des croyances qui tuent des jeunes.
    Et si finalement ces centres étaient pour les parents. Pour qu'ils apprennent à accepter leurs enfants tels qu'ils sont.
    moket
    moket

    526 abonnés 4 331 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2022
    Un film édifiant et émouvant sur l'Amérique profonde et ses croyances bornées. Les interprètes sont excellents, notamment Nicole Kidman, parfaite en mère tiraillée entre son amour pour son fils et ses croyances religieuses fortement ancrées dans le puritanisme ambiant.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    191 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2019
    On voit beaucoup de films avec ce thème en ce moment. Celui-ci réunit une brochette d’acteurs de grande qualité qui ajoute une touche intéressante à ce film. Ce n’est ni larmoyant ni mielleux donc accessible à tous.
    Eponaa
    Eponaa

    213 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2019
    Ce film tient plus du documentaire que d'un film mais il n'en est pas moins bon. Il est vrai que , tiré d'une histoire vraie, il se devait de coller aux faits. Les acteurs sont bien à leur place. La photo des vrais protagonistes en générique de fin sont bien sympa. On se demande si Russel Crow à pris son embonpoint pour coller au personnage !...
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 octobre 2024
    Je fais référence au souhait de Joel Edgerton lu dans AlloCiné : « sensibiliser le public à la toxicité des thérapies de conversion ». Plus loin, je lis que le réalisateur avait le souci de ne diaboliser personne et de rendre compte des convictions de chacun des protagonistes impliqués.
    Que dois-je entendre par « ne diaboliser personne » ?
    Le fils Jared Eamons (Lucas Hedges) ? certainement pas, à moins d’être un catho pur et dur.
    Le père prédicateur Marshall Eamons (Russel Crowe) qui s’inscrit parfaitement dans cette Amérique puritaine et hypocrite ?
    Maintenant, inutile d’être un pasteur pour renier les orientations sexuelles de son enfant.
    Les « pseudo-psychlogues-gouroutisés » (Joel Edgerton) qui s’adjugent la légitimité pour guérir un ado dont l’homosexualité est considérée comme une maladie incompatible avec les soi-disant préceptes de Dieu ?

    C’est ça le souci du film : il manque d’un point de vue précis et de profondeur. On ne peut pas à la fois ne pas diaboliser personne et sensibiliser sur la toxicité de ces thérapies. Le récit ne trouve pas son équilibre. Sensibiliser c’est en partie pour souligner la toxicité d’une pratique douteuse.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    130 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2022
    COME AS YOU ARE. Viens guérir es tendances, tes pulsions, ton organisme. Un conflit de genre, d'identité et d'illusions perdues, filmé peinard.
    Math719
    Math719

    185 abonnés 702 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2019
    Le film est un peu trop américaniser à mon goût. J’ai trouvé Nicole Kidman plutôt pas du tout convaincante, elle en fait un peu trop et au final elle incarne le cliché de la mère américaine. La vraie force de ce film résulte sur le passé, et les différentes petites histoires de son acteur principal, le début et ses premiers amours, troublantes et intéressantes histoires tumultueuses. Toutefois l’histoire principale dans l’école est trop longue, il y a de nombreuses scènes qui effectivement auraient mérité d’être coupé. Et finalement si c’était pour montrer la monstruosité de l’école pour moi c’est un peu loupé. Dommage car l’acteur principal est vraiment bien.
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2020
    L'histoire du film est très intéressante. Le casting l'est tout autant. Malheureusement, le film manque un peu de rythme et donc se révèle être un peu décousu de temps en temps.
    Petiot L
    Petiot L

    35 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2022
    J'ai trouvé ce film, subtil, magnifiquement joué.
    Les looks, très étudiés des parents les rendent très crédibles.
    Bravo à c Nicole Kidman et Russell Crow pour leur implication et interprétation.
    Ça n'est pas qu'un film sur l'homosexualité, mais sur les thérapies nocives, qui font beaucoup de mal, des ravages moraux et des suicides.
    Il y a aussi ici la religion et le côté conservateur.
    Ces thérapies sont un fléau et il faut en parler.
    Et encore ici c'est soft, car c'est écrit par le fils d'un Pasteur qui ne veut pas être méchant !
    Histoire vraie !
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 avril 2019
    Ce film pétri de bonnes intentions m’a saoulé et j’ai du partir avant la fin : les méchants étaient vraiment trop méchants... Le genre de film à thèses sans subtilité que je supporte pas 😉 !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2019
    « Boy Erased » est adapté du roman autobiographique de Garrard Conley. A 19 ans, son père pasteur ultra-conservateur et sa mère, l’envoient suivre une thérapie afin d’y être soigné de son homosexualité. C’est l’acteur Joel Edgerton, également réalisateur, qui va mettre en scène Lucas Hedge, Russell Crowe et Nicole Kidman dans cette véritable histoire terrifiante. Car « Boy Erased » ne contient aucune trame à suspense. Il est question de relancer le débat autour des thérapies de conversion qui sont encore pratiquées dans des centaines de pays. Bien que le déroulé de l’histoire soit un peu sage et la mise en scène archaïque, c’est le fond qui est important. « Boy Erased » est un témoin douloureux qu’il existe des personnes portées par leurs convictions religieuses et personnelles qui pensent encore que l’homosexualité est une maladie et un choix. On aurait quand même apprécié davantage de fureur dans la dénonciation.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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