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dominique P.
834 abonnés
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5,0
Publiée le 11 mai 2019
Ce film est magnifique et il raconte une histoire vraie, une partie de la vie de l'auteur de Fifi Brindacier, quand elle avait 16 ans et qu'elle a trouvé un travail chez un monsieur. Je pensais que le film parlait de son métier d'auteur et bien ce n'est pratiquement pas le cas, le film parle de sa vie d'adolescente chez ses parents, du travail qu'elle trouve et de sa relation contrariée avec un monsieur plus âgé qu'elle et de sa maternité. Le fait de devoir être séparé de son enfant jusqu'à ses trois ans environ (pendant ces trois années, elle le verra mais épisodiquement), et ensuite de pouvoir le récupérer et s'en occuper pleinement, va lui créer une sensibilité qui fera d'elle plus tard une auteure reconnue. C'est très émouvant et sensible. En outre, le film a beaucoup de classe et de grâce.
Astrid, de Pernilla Fischer Christensen (Soap, Someone you love), rend-il vraiment hommage à Astrid Lindgren, reine de la littérature pour enfants en Scandinavie et créatrice, entre autres, du personnage de Fifi Brindacier ? Sans doute pas à en croire les spécialistes de la vie et de l'oeuvre de la romancière suédoise, eu égard au côté sage et léché, d'un classicisme revendiqué, du film. De fait, Astrid ne se présente pas comme un véritable biopic, se contentant de raconter plusieurs années de la jeunesse de son héroïne, de ses 16 ans dans un petit village suédois jusqu'à ses premiers mois de mère d'un enfant conçu avec un homme marié. Le caractère rebelle et indépendant de celle qui s'appelle encore Astrid Ericsson se manifeste dans un environnement patriarcal, où l'église demeure un élément social intangible. Ce passage difficile de l'adolescence à l'âge adulte, au vu des circonstances, aurait pu alimenter une sorte de mélodrame mais Pernilla Fischer Christensen s'attache davantage à livrer une chronique vivante, bien que le style en soit quelque peu désuet, dont les événements douloureux forgent le caractère indomptable et féministe de la future romancière. Le film ne condamne d'ailleurs aucun de ses personnages, fussent-ils rigoristes et enfermés dans les conventions de l'époque, professant une bienveillance humaniste qui pourra sembler mièvre à certains. Quoi qu'il en soit, ce portrait touchant de jeune femme indocile est incarnée avec force et une conviction farouche par Alba August, fille de Pernilla et Bille August. On pense d'ailleurs forcément aux films réalisés par son père (Les meilleurs intentions, Pelle le conquérant) qui furent aussi taxés en leur temps d'académisme. Nul doute que la mise en scène ne brille pas par sa flamboyance mais cette modestie de la narration n'entrave finalement pas le caractère sensible et délicat de cette histoire hautement romanesque.
L'histoire est très traditionnelle mais particulièrement émouvante et la photo superbe. Cependant, pourquoi avoir donné de cette future écrivain (ici, on n'en voit que l'avant, les prémisses) multi-millionnaire... un bio-film (pour changer de biopic!) centré sur sa jeunesse tourmentée, avant les prémisses de son succès, en se contentant de quelques anecdotes visant à montrer qu'elle était douée d'une vive imagination? Assurément, c'est bien réalisé et l'histoire est touchante, mais pourquoi s'attarder sur cette sombre histoire de pseudo-adultère, de garde d'enfant, etc.? On voit là Astrid Lindgren comme une pauvre fille naïve, névrosée, soucieuse, angoissée, malmenée, mal dégrossie, manquant d'assurance puis, d'un coup, décidée à s'affranchir. C'est un peu maigre. On s'attarde bien trop sur le rapport à son enfant, qui couvre les deux-tiers du film. L'aspect «bousculeuse» de codes n'est pas franchement évident, vu que par intérêt pour sa reconnaissance, elle défend certes ses convictions mais se plie aussi aux conventions qui la dépassent. Bref, c'est un film efficace mais qui couvre une période anecdotique de la femme écrivaine dont on parle, qui iici ne transparaît que très peu.
Une agréable surprise pour moi…. un joli mélodrame, comme autrefois mais,avec une très jolie photo, une jeune comédienne épatante: Alba August (fille de Bille August, je crois).
En fait, c’est inspiré du biopic d’une auteur d’ »histoires pour enfants » connue aussi en France. C’est aussi l’histoire d’une femme libre, dans une europe des années 20. Elle bouscule les codes, le conservatisme et la tradition ambiante…
J’ai « marché à fond » et versé ma petite larme, plus d’une fois ! Sous le charme…….
Dans les années 2000 (je suppose) en Suède, une dame âgée, la romancière Astrid Lindgren, lit son courrier : des lettres d’enfants avec des voeux d’anniversaire. Elle écoute une cassette enregistrée par une classe, des voix d’enfants se succèdent et seront présentes tout au long du film.
Retour en 1920 et quelques, dans la campagne suédoise. Astrid vit à la ferme avec sa famille, elle a 16 ans. Le pasteur à l’Eglise donne le ton à ces existences austères et pieuses. Astrid se révèle fantasque, elle aime inventer des histoires amusantes. Un jour elle est engagée dans un journal local comme secrétaire.
J’ai beaucoup aimé la forme classique de ce film aux couleurs et lumières nordiques froides et douces, faisant place à une narration elle aussi tout en douceur et fluide. Les êtres et leurs visages y ont une place de choix.
Si le film ne parle qu’en filigrane des romans d’Astrid, il s’attache à la période de la fin de sa jeunesse, avec la naissance de son fils, l’expression de son amour maternel, son coeur brisé, finalement apaisé.
La présence de Alba August illumine l’écran.
C’est un film très délicat et tendre sur les liens entre une mère et son jeune enfant, malgré l’austérité ambiante, qui permet peut-être de comprendre pourquoi Astrid Lindgren a eu tellement de talent pour inventer des histoires destinées aux enfants.
Très bien, en particulier la partie sortie de l adolescence d Astrid
J ai trouvé que le film avait un beau souci du détail, que les images les montraient bien. J ai en particulier beaucoup apprécié qu Astrid postillonne / craché durant son accouchement, que le bandage pour compresser sa poitrine colle un peu à sa peau, ce sont des choses assez peu montrées au cinéma mais qui renforcent le réalisme du film. Et il y a, lasse, lorsqu il prend la tartine avec les rillettes, lorsque Astrid lui dit au revoir lorsqu il a deux ans, et bien sûr, son regard depuis son lit lorsque Astrid lui raconte l histoire du pays à la limonade et aux gens qui se disent bonjour la nuit. De toute façon, globalement, toutes les images de lasse à cet âge sont superbes.
En revanche toute la partie Astrid âgée me semble complètement artificielle et inutile, une fausse bonne idée. Il me semble que le film aurait été meilleur sans ces images. Les dessins sont très bien mais finalement probablement pas importants. Les textes des lettres auraient donc pu être simplement lues par un narrateur (Astrid âgée j imagine) voire être absents eux aussi malgré leur grande qualité.
Enfin, il y a de très mauvais usage de la caméra à l épaule, ainsi qu on peut le voir dans la plupart des films. J imagine que le wagon n était pas en mouvement la première fois qu on la voit remonter un couloir de train, et que la caméra a l épaule c était pour ajouter un faux mouvement pour faire croire que le train bouge. Mouvement qui commence comme par hasard lors de la scène précédente : le travelling dans la rue pour accéder à la gare et l entrée en gare ont tous les deux un mouvement additionnel à mes yeux contre-productif.
Ce film retrace l'adolescence et le début de la vie d'adulte d'Astrid Lindgren dans une Suède très pieuse, en 1920. Astrid, qui a des désirs d'émancipation, va trouver un poste dans un journal et se rapprocher de son patron. De cet amour va naître un petit garçon obligé de s'exiler au Danemark chez une nounou pour préserver la réputation de la famille. "Astrid" est porté par l'interprétation éblouissante de la jeune Alba August qui dégage une malice dans un premier temps, puis des instincts maternels qui comblent quelque peu la lenteur du scénario. Ce n'est pas vraiment un biopic ca il ne fait pas (ou si peu) allusion au travail d'écriture de livres pour enfants, mais plutôt une œuvre sur le désir de liberté d'une femme.
Une très belle histoire pleine d'humanité - d'amour. Une Actrice lumineuse pour ce superbe film ! Scénario simple mais intense - casting nickel et mise en scène très solide : oui un film taxé d'académisme peut sortir du lot. Quoi de mieux pour le Fête des Mères 😉
Très beau film sur le début de la vie d'adulte d'Astrid Lindgren, écrivaine suédoise pour enfants du 20ème siècle, fabuleusement interprétée par Alba August. Le film s'intéresse aux éléments qui ont forgé son caractère, à savoir une famille particulièrement austère et pieuse, sa rencontre avec un homme marié nettement plus âgé dont elle aura un enfant dont elle ne pourra s'occuper au début, en raison de l'épouse du "monsieur" très vindicative, ce qui l'amènera à finalement élever seule son gamin. Cet état de fille mère et son goût pour l'écriture et les histoires en feront une personne qui termina sa vie multimillionnaire et qui bénéficie de sa statue et d'un musée qui lui est consacré à Stockholm. Pas vraiment un biopic mais vraiment intéressant.
'c'est film émouvant sur le combat d'une femme pour vivre son amour et reprendre son fils, l'éduquer...dans une société patriarcale et son influence de l'église.pas d'effets larmoyant,. lumière et cadrage suffisent pour intensifier les émotions et les sentiments .
Emouvant et beau ! Acteurs tous excellents et images et décors de pure poésie..Juste un peu lent et long..mais on est si bien dans ce film avec cette touchante Astrid tellement vivante, et la langue est si belle à entendre..le générique de fin sur une chanson d'enfants est particulièrement réussie..On sort de la salle sous le charme, la larme à l’œil et on fonce acheter Fifi Brindacier et ses autres romans rien que pour la remercier !
Un très beau film avec une actrice étonnante. L'histoire aurait pu être tiré d'un roman de Jane Austen. Mon unique regret est qu'il ne retrace qu'une partie de la vie de cet écrivain, sa jeunesse, sa période difficile de fille mère rejetée par sa famille, son obligation de travailler pour élever son enfant, et j'avais tellement envie de savoir comment tout avait commencé pour elle, il faut dire que l'on reste sous le charme de Alba August.