Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Severine S
8 abonnés
137 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 7 juillet 2022
j'ai découvert ce film par hasard mais j'ai trouvé le début lourd et très insistant,un peu trop...ca manque de finesse d'"entrée même si on sait ce que la fillette vit,des attouchements d'un pédophile GIlbert ami de ses parents..ca aurait pu etre intelligent mais la réalisatrice Andréa bescond se perd un peu dans les méandres du passé ou présent. .J'ai eu du mal a trouver le fil,entre passé présent,de nouveau passé présent.C'est dommage
..le calvaire insupportable humiliant que vit ila fillette est bien transcrit ses émotions aussi mais la jeune femme est pas super convaincante..il manque quelquechose ,un peu de finesse peut être et plus de larmes,de cris de colère de dénonciation. .Enfin le début m'a intéresse mais ensuite bof..J"ai décroché vers la demi heure.. Dommage ce film aurait pu être plus poignant, plus convaincant un appel a l'aide et un plaidoyer contre la pédocriminalité..Mais le film se perd entre danse.. spectacle souffrance...mitigée .j'ai trouvé ce fim long devenant documentaire plus qu'autre chose...la famine par contre est super douée crédible dans le rôle de la jeune Odette...ses parents aussi paumés plus qu'autre choses mais je me suis perdue dans ce film..
Des chatouilles pour cacher la violence faite aux enfants, la pédophilie. Ce film m'a bouleversée, touchée, anéantie, Clovis Cornillac est magnifique, cette scène devant le commissariat est puissante. Odette est parfaite, cette douleur qu'elle ressent, enfouie au fond d'elle, elle peut enfin danser avec la vie.
Un film particulier parfois (volontairement) dérangeant, parfois un peu frustrant. Une chose est sure le sujet est fort et il fallait oser y aller, et c’est relativement bien traité avec les flash backs et en même temps c’est un peu étrange lorsque les flash backs sont modifiés selon la perception de l’adulte car on ne sait plus ce qu’il en est et on distingue moins bien ce qu’il s’est passé ce qu’elle aurait aimé qu’il se passe. Exemple type avec le flashback de spoiler: la piscine qui déconcerte un peu puisque on enchaine assez vite derrière sur spoiler: le commissariat en se demandant du coup si c’est réel ou pas. Le film s’intéresse peut-être trop à l’état d’esprit du personnage principal et vient négliger ceux qui sont autour, oubliant d‘évoquer la perception du viol par les autres. Le procès qui est pourtant fort émotionnellement et intéressant car regroupant différents personnages est bien trop vite passé et c’est fort dommage. L’ensemble n’est tout de même pas mauvais sur un sujet qui reste assez délicat.
Extraordinaire ! un sujet hyper difficile traité avec une sensibilité et une créativité hors norme, les acteurs sont impeccables, mention à Karine Viard qui joue remarquablement une mère perverse dans un rôle difficile et bravo à Andréa, une réalisatrice, danseuse et actrice rarissime. Quel talent et quel courage !
Alors, forcément, vu le sujet lourd et tabou, je m’attendais à me prendre une bonne baffe Et, oui, « uppercut dans ma face » il y a bien eu, et le premier quart d’heure du film, ta situation de spectateur impuissant te donne un peut l’envie de te lever et traverser l’écran pour tout casser Mais, là où j’arrête tout de suite les plus sceptiques qui diraient des choses du genre « Non, mais t’as vu le sujet du film, il y a bien assez de misère dans le monde pour aller voir ça au cinéma »… Parce que là Andréa et son compagnon réussissent un tour de force, c’est avec leurs mise en scène « déconstruite » pleine d’énergie, nous faisant voyager entre réalité, récit et rêve, en réussissant à y apporter à mon grand étonnement beaucoup de poésie par moment et encore plus fou à nous faire rire. Cet aspect comique et parfois décalé permet au spectateur de reprendre un peu son souffre et de prendre un peu de distance, sans jamais rendre la situation plus acceptable (un peu comme cette héroïne qui cherche à se réconcilier avec son passé) A l’image de ce que j’ai pu entendre du spectacle, la danse est extrêmement présente dans le film et offre des tableaux qui sont un concentré d’émotion brute Et au niveau des acteurs, évidement Andréa perce l’écran, mais que dire de la prestation sidérante de Karin Viard dans son rôle de mère exécrable Ce film est une leçon de vie et de résilience, poignant sans jamais être dans le tire larmes et rien que pour ça il mérite d’être vu Mon seul regret, être aller le voir seul, car forcément, tu en ressors chambouler, mais aussi plein d’espoir avec une folle envie d’en discuter Alors merci Andréa Bescond pour ce GRAND moment de cinéma
Film dur, mention spéciale pour l'acteur jouant l'agresseur, ça ne doit pas être facile à porter. C'est si juste, si douloureux. Le comportement de la maman, combien l'ont vécu. 5 enfants sur 10 qui l'avouent. Les autres pas toujours violés, on ne compte pas ceux battus. Il faudrait tellement éduquer les hommes. Rarement le fait des femmes. Qu'est-ce qui ne va pas pour que cette société ne réprime pas, ne punisse pas, n' écoute pas ? Ce film est courageux. Les victimes sont si souvent méprisées ! Le choc, c'est aussi de voir la note des inkorruptibles et libération. Ça représente bien la gauche, tiens. Colère 4/5
une claque a la française en dehors du sujet traité qui est le viol sur mineure le film est prenant du début à la fin. la protagonistes nous raconte sa vie et son viol vécue a 10 ans.l'histoire est touchante et vous en sortirez plus que bouleversé.
Franchement je m'attendais à beaucoup mieux... Beaucoup de scène très malaisante pas par rapport au sujet mais plutôt au niveau de la mise en scène et du jeu d'acteur. Beaucoup de moment où les acteurs récitent leur texte. Trop de choses qui font qu'on décroche. Pourtant le sujet offrait la possibilité de faire un excellent film
Adapté d’un seul-en-scène créé par Andréa Bescond elle-même, Les chatouilles aborde le thème bouleversant de la reconstruction d’une femme abusée par un pédocriminel au cours son enfance. Sur cette base difficile et nonobstant la gravité du sujet, le duo Bescond/Métayer, couple dans la vie, parvient à trouver pour cette première réalisation un ton original et intelligent, émouvant mais jamais larmoyant. Leur mise en scène inventive et aérienne nous offre plusieurs séquences très réussies – celles mettant en scène le pédophile (Pierre Deladonchamps) rôdant à la manière d’une ombre ou d’un esprit malfaisant sont glaçantes mais brillantes d’un point de vue cinématographique – quand d’autres passages sont plus maladroits. S’il fallait trouver un défaut majeur au long-métrage, c’est la construction du personnage de la mère (superbe Karin Viard), spoiler: à qui n’est laissée aucune chance tant elle sera détestable jusqu’à la toute fin, comme si la co-réalisatrice avait trouvé dans son film une occasion de lui faire passer un message ferme sur sa défaillance dans son processus de reconstruction. Mais cela ne saurait ôter aux Chatouilles son incroyable force tranquille, qui résonne avec d’autant plus d’acuité que la thématique de la pédocriminalité est brûlante d’actualité.
Au delà de cette histoire vécue particulièrement glauque, la réalisation dynamique élève ce film dans le peloton de tête des grands films français. A voir, absolument !
Ce long-métrage avec sa forme narrative singulière faite d’ellipses, transitions et autres sauts dans le temps et/ou dans l’espace est tourné à la manière d’un conte enfantin, soudain perverti par la pédophilie amenant au viol. Rarement filmé de cette façon, ce sujet aussi grave sur une jeune femme qui a du mal à vivre et se construire à cause de cet événement tragique, nous fait traverser la machine des émotions : humour, indignation, émotion, tout y passe. Alors quand en plus, on a des acteurs formidables (notamment une magnifique Karin Viard en mère dans le déni) et des superbes inserts de danse, on se dit qu’on tient-là un film coup de poing voire d’utilité publique qu’on devrait tous voir juste pour se rappeler que les prédateurs sexuels peuvent être partout et qu’il faut absolument dénoncer leurs actes pour ne plus jamais avoir à subir !
Une claque. Certes le sujet n'est pas tendre, mais un côté beaucoup plus tortueux et torturé mais réaliste nous permet d'être emmené dans cette histoire cru mais intéressante.
Séance de rattrapage d’un film que j’ai loupé à sa sortie ; merci à la fermeture des cinés qui laisse du temps pour voir des films passés à travers des mailles du filet. Chaud bouillant d’actualité, ce récit auto biographique raconte l’enfance d’une fillette sous le joug d’un pédophile (un ami de la famille), ses traumas d’adulte et sa reconstruction. Premier film d’Andrea Bescond où elle met en image sa propre pièce de théâtre et joue aussi le rôle phare. Elle décide de construire ce film comme un cheminement psychanalytique ponctué donc de flash-back et de moments de danse exprimant ses émotions ; elle est danseuse. La narration originale impose une mise en scène et un montage tout aussi atypique. Pierre Delelonchamps y est aussi époustouflant. Cependant ce film ne manque pas d’imperfections. Cette narration tout aussi cabossé que son personnage principal peine à convaincre et à garder le rythme sur la durée. Les transitions entre réalité et fantaisie ou comédie et confession frôlent quelquefois l’embardée. Et puis le traitement de ce psychodrame manque parfois cruellement de nuances ; la plus criante réside dans le traitement du personnage de la mère de la victime qui plus qu’exprimant du déni est plus odieuse que le violeur lui-même et à l’excès. Une œuvre utile dans laquelle on sent bien qu’Andrea Bescond a mis tout son cœur mais çà manque de finesse. tout-un-cinema.blogspot.com
Les parties tournées durant l'enfance sont très bien, la tension dramatique est là. En revanche, je trouve dommage d'avoir apporté une touche de pseudo comédie à l'âge adulte et les échanges dans les souvenirs, les séances de psy à n'en plus finir, la danse... c'est tout simplement trop ! Tout ceci m'a perdu et m'a détourné du sujet principal qui est grave et sérieux... Ces vas et viens ont rendu le visionnage pénible pour ma part.