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    Les Chatouilles
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    384 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2018
    Super d’intelligence d’idée de créativité fidèle à la pièce
    J’ai adoré mais on en sort pas indemne ce qui a mon avis est le but
    Bravo courrez le voir

    Yves
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2018
    Le sujet (la pédophilie), dans toutes ses composantes et le mal endémique qu’il provoque, la mise en scène, hyperactive qui mêle la danse et la fantasmagorie, tout un ensemble de propositions cinématographiques parfois maladroites, souvent inédites qui font de ce premier film un essai plus que réussi. Une histoire très personnelle pour la comédienne-réalisatrice-chorégraphe, Andréa Bescond, qui la transcende dans une vérité tout aussi inaccessible. Elle est prodigieuse dans sa mise en abyme intime et douloureuse, totalement portée aussi par le jeu de ses collègues dont peut-être en premier lieu Karin Viard dans le rôle d’une mère exécrable, intraitable. Il y a d’ailleurs une forte ressemblance entre les deux femmes …
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2018
    Comment trouver le ton juste quand on choisit de mettre en scène ses propres traumatismes ? Qui plus est lorsqu’il s’agit de viols subis durant l’enfance, viols perpétrés par un « ami » qui avait su gagner la confiance des parents de la victime. On comprend que Andréa Bescond, aidée par Alex Métayer, ait éprouvé la nécessité d’exorciser, en quelque sorte, ses blessures et ses colères en les exprimant tout d’abord dans un spectacle scénique et, aujourd’hui, dans un film. Mais, encore une fois, comment parvenir à le faire sans jamais tomber dans l’outrance, sans jamais céder à un excès de pathos ?
    Ce qui gêne, dans le film tel qu’il nous est proposé, c’est que tout se focalise sur la colère éprouvée par le personnage d’Odette (l’alter ego d’Andréa Bescond, jouée par Cyrille Mairesse quand elle apparaît en tant qu’enfant et par la réalisatrice elle-même quand elle apparaît en tant qu’adulte). Sa colère, dont il ne s’agit pas de contester la légitimité, envahit le film en dénaturant le jeu non seulement d’Andréa Bescond elle-même mais de plusieurs autres acteurs ou actrices (Karin Viard, par exemple, dans le rôle d’une mère terrifiante d’égoïsme). L’impression qui demeure tout au long du film, c’est que, nonobstant la gravité des faits dont il est question, beaucoup des intervenants du film en font trop, qu’ils exagèrent leur jeu.
    Cela étant dit, il faut saluer quelques qualités de mise en scène d’un film abordant un sujet on ne peut plus inconfortable. Odette éprouvant une grande passion pour la danse, celle-ci intervient constamment pendant le film et de manière judicieuse, ouvrant des passages entre l’âge de l’enfance et l’âge adulte ou encore entre des séquences se déroulant sur une scène de théâtre et d’autres dans la rue. Le parcours d’Odette est ainsi évoqué, tout entier imprégnée de rythmes et de danses. C’est aussi par ce moyen que l’artiste exprime sa souffrance et sa révolte.
    L’autre chemin de vérité se fait dans la relation qui se noue entre Odette et la psy à qui elle se confie. Bonne idée, peut-être, sur le papier, mais qui accentue la théâtralité du film, un peu comme si la thérapeute assistait en permanence à un spectacle organisé dans le but d’emporter son adhésion. Le film paraît donc à la fois très inventif mais presque démonstratif. De ce fait, alors que son sujet gravissime devrait provoquer chez le spectateur un surcroît d’émotion, on peut fort bien le regarder sans rien éprouver de tel. En abordant un sujet similaire, Catherine Corsini, dans « Un amour impossible », a, me semble-t-il, bien mieux réussi à transmettre des émotions, sans jamais recourir à de grosses ficelles de mise en scène, comme le font outrageusement Andréa Bescond et Éric Métayer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2018
    Superbe film. Très touchant et abordant magnifiquement un sujet difficile. Bravo aux acteurs pour leur performance.
    Gilbert G
    Gilbert G

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    Difficile de traiter d'un tel sujet "tabou" encore aujourd'hui.
    Le faire avec autant de talent , de force, de sincérité, de véracité ne peut que laisser béat d'admiration et de révolte tant les jeux sont justes et les acteurs grands.
    Il est impossible de rester indifférent devant une telle vérité qui doit éclater au visage de chacun.
    Merci à vous.
    Merci pour elles, pour eux.
    zorro50
    zorro50

    115 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    C’est très courageux d’écrire un roman autobiographique sur ce sujet, roman qui est devenu un « one woman show » au théâtre et puis maintenant ce film, et j’espère que cela va faire avancer les choses en matière de justice en alourdissant les peines qui sont vraiment trop légères jusqu’ici. Par contre, c’est un premier film assez maladroit, et pour ma part, malgré les éloges unanimes et sans réserves, je considère que ce n’est qu’un pétard mouillé. Si le film démarre bien comme on s’y attendait, il se perd ensuite en démonstrations diverses pour décrire le traumatisme de la victime et tous ses débordements qu’elle justifie comme une sorte de vengeance légitime. J’aurais préféré que l’on s’attarde davantage sur l’attitude complaisante des parents et proches de la victime et de son prédateur, qui, selon moi, n’ont aucune excuse de n’avoir rien remarqué, et plus encore, d’avoir même encouragé vivement cette situation. Par contre, les 10 excellentes minutes de la fin rattrape le reste. En conclusion, même si je ne suis pas fan, je recommande ce film qui me semble incontournable.
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2018
    Quelle claque que ce film adapté de la pièce de théâtre "Les Chatouilles ou la danse de la colère". On assiste tout d'abord aux attouchements subis par Odette à l'âge de 8 ans et qui vont durer sous forme de flashbacks par le maléfique oncle, Pierre Deladonchamps. C'est réellement bouleversant tant Andréa Bescond sait faire vivre son personnage un peu bancal, se réfugiant dans la danse mais ne faisant jamais abstraction de son enfance et des séquelles sur sa vie amoureuse notamment. Karin Viard est totalement irrésistible dans son rôle de mère ignoble. C'est souvent triste mais parfois aussi drôle et tendre comme la relation avec la psy et le tout donne une œuvre d'une force incroyable. A voir absolument!
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    Eh bien, c'est la semaine des petites filles abusées. Après ces deux films (totalement différents par ailleurs) on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas....

            Odette, comme la reine des cygnes blancs du Bal des Cygnes, (l'exquise, la poétique petite Cyrille Mairesse) est une petite fille -fille unique- à qui tout sourit, qui aime dessiner, qui aime la danse, qui rêve d'intégrer le Conservatoire de danse de Paris -où elle est acceptée d'ailleurs.  (Ariane Ascaride campe une incroyable prof passionnée par son métier, mais totalement dépourvue d'autorité!). Jusqu'au jour où Gilbert (Pierre Deladonchamps, décidément spécialiste des rôles..... difficiles!), le meilleur ami de la famille, le pote qui est tout le temps là (lui même père de trois garçons) l'entraîne dans la salle de bain pour jouer à la poupée.... et aux chatouilles.

            Elle subit, elle ne dit rien, qui la croirait? -et pourtant, si, son père, Fabrice (Clovis Cornillac), qui sera des années plus tard rongé par le remords de n'avoir rien vu, lui aussi, l'aurait écoutée sans doute....  De la mère, Mado, un monstre d'égoïsme (Karin Viard), et qui ne cessera de critiquer ses choix de vie,  elle n'a, en effet, rien à attendre. 

            Elle va grandir avec ça, menant une vie hétéroclite, baises de rencontre, drogues jusqu'au plus dures, mais toujours dansant, tantôt dans des petites troupes, tantôt dans des troupes prestigieuses, parfois réduite à faire des animations ou de la pub, mettant dans la danse toute sa rage impuissante. Je dois dire que je préfère l'Andréa metteur en scène à l'Andréa chorégraphe, ce mélange de gesticulations.... de danse moderne et de hip hop ne me semblant pas très convaincant! Un gentil amoureux (Gregory Montel)? Elle n'est pas prête à ça, il y a sa honte, comme un fardeau....

            Jusqu'au jour où elle rencontre, presque par hasard, une psy, effrayée d'abord par ce cas bien plus lourd que ceux qu'elle a l'habitude de traiter (Carole Franck) et qui, petit à petit, l'amènera, d'abord, à parler à ses parents, puis à porter plainte... Et à s'accepter....

            La mise en scène est époustouflante! les époques se télescopent, la petite Odette prend parfois la place de la grande Odette (Andréa Bescond), elle s'envole dans la classe de danse sans que cela n'étonne personne, Noureev sort de son poster pour entraîner la petite fille et danser sur la scène du Palais Garnier, Odette et sa Psy se retrouvent devisant dans les endroits invraisemblables.... Le temps, l'espace sont allègrement bouleversés. Cela donne au film énormément de dynamisme, d'originalité, de vitalité, là où une dramatique TV aurait produit un mélo pleurnichard..... Et c'est une belle leçon de résilience: on s'en sort, à partir du moment où on accepte de nommer les choses et de les regarder en face
    Jorik V
    Jorik V

    1 269 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    Le sujet est éminemment grave. Le genre d’histoire qui peut vite sombrer dans le glauque, le trop démonstratif ou s’avérer à côté de la plaque. Il s’agit ici d’attouchements sexuels sur enfants. Andréa Bescond qui en a été victime durant son plus jeune âge en a tiré une pièce de théâtre à succès qu’elle porte aujourd’hui sur grand écran. « Les chatouilles » devient alors une espèce d’œuvre psychanalytique, en forme d’exutoire, de catharsis. Ce qui pourrait devenir pesant ou lourd se révèle ici totalement lumineux alors que le sujet est traité de front, avec pudeur mais sans concession. Et ce n’était pas gagné. Le fait que la cinéaste ait écrit, réalisé et qu’elle joue son propre rôle dans le film lui assure également une caution d’authenticité non négligeable. Qui plus est, il recèle plein de trouvailles de mise en scène que l’on voit rarement dans une première œuvre française. Doublé d’un montage étonnant, le film brille par son inventivité formelle. « Les chatouilles » est d’une puissance émotionnelle rare et ne tombe jamais dans le portrait à charge en parvenant même, sur un fil ténu, à mélanger les genres entre comédie, drame, film de danse et même, par moments, des scènes surréalistes.

    Et c’est peut-être le seul défaut du film. Parfois, les ruptures de ton sont brusques et pas toujours bien négociées. Les séquences avec la psychologue, entre souvenir, fantasme et fantasme de souvenir s’entremêlent parfois de manière incongrue et maladroite. Notamment au début du long-métrage où on est un peu surpris et malmené par cette construction pour le moins originale voire bancale au premier abord. Mais Bescond et son co-réalisateur de mari osent. Ils vont au bout de leur vision et parviennent finalement à nous la faire partager, à nous faire entrer dans leur univers. Cette psychanalyse par l’image est d’une force rare et « Les chatouilles » se positionne alors comme un film nécessaire et poignant, un film qu’il semble impossible de contester face au côté définitif de sa démonstration. Les moments plus dramatiques, que ce soit ceux situés dans le passé où l’on assiste à la manière dont sont pratiqués les attouchements sans jamais aucun voyeurisme ou ceux où l’on voit une Odette ne réussissant pas à se reconstruire une fois adulte, sont d’une puissance émotionnelle incontestable et d’une justesse inouïe. Mais Bescond instaure également un second degré salvateur ainsi qu’une distance appréciable par le biais de moments assez drôles et légers où elle essaye de se réconcilier avec son passé. Cet aspect comique, loin de désamorcer la gravité de la situation ou de la rendre acceptable, permet de faire souffler le spectateur et d’entériner intelligemment un message de prévention.

    « Les chatouilles » jongle donc avec nos émotions avec malice et pudeur. Il a l’effet d’un ouragan à l’image de la personnalité d’André Bescond. Une actrice au tempérament incroyable qui donne tout ce qu’elle a et qu’on devrait retrouver à la prochaine cérémonie des Césars en bonne place. Mais il y aussi des séquences qui vous scotchent sur votre siège par leur dureté psychologique. On pense notamment à celles avec Karin Viard, littéralement et une nouvelle fois époustouflante, en mère indigne qui préfère fermer les yeux. Mais aussi à la scène poignante avec un amant compatissant mais à bout de forces finissant par renoncer joué par un impeccable Grégory Montel. Cette œuvre a l’effet d’un tsunami et pourrait être l’étendard de tous les gens abusés dans leur enfance et qu’on n’a pas écoutés. Alternant phrases chocs, moments comiques, répliques qui claquent ou encore séquences pétries de délicatesse, le film passe à une vitesse folle et nous emporte. Il faut juste assimiler les digressions inattendues et des ruptures de tons d’abord dérangeantes puis finalement en adéquation avec un film d’une sincérité à toute épreuve. Plein de vie et d’espoir, un film coup de poing, qui, vu dans sa globalité, s’affranchit de ses quelques maladresses de style. Bescond a réussi le pari de rendre accessible et de vulgariser un drame de tous les jours que beaucoup préfèrent taire. Et c’était un sacré challenge, gagné haut la main et avec une originalité folle et un sens du tempo hors du commun.

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    sebby1179
    sebby1179

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    Sujet difficile et dérangeant, formidablement bien traité. L'émotion, le rire et la vie qui continue.... Superbe.
    Abus Dangereux
    Abus Dangereux

    49 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    Rarement un film n’aura autant fait ressentir la colère que « Les chatouilles ». Car c’est bien de cela qu’il s’agit : de la hargne et de la colère d’Odette (Andrea Bescond), jeune femme danseuse professionnelle, ayant dans son enfance, subie des violences sexuelles de la part du meilleur ami de la famille(Pierre Deladonchamps, mielleux à souhait). Cette colère qu’elle n’arrive pas à contenir même en se jetant à corps perdu dans la danse, la drogue et le sexe. Pour se libérer de ce lourd secret, elle va être aidée par une psy (Carole Franck) qui non sans mal va l’emmener jusqu’au bout du processus (révélation, plainte, et procès), ainsi que par l’amour de son compagnon et par l’amitié se son copain d’enfance. Et c’est l’annonce faite par son violeur, aujourd’hui futur grand-père, de l’arrivée prochaine de deux petites -filles, qui servira de détonateur. « Les chatouilles » est tout sauf un film tranquille car Odette est une jeune femme au comportement explosif dont les souvenirs d’enfance sont bien évidemment empreints d’une violence sous-jacente. La tension ne se relâche jamais et en cela, la mise en scène d’Andrea Bescond et d’Eric Metayer est terriblement efficace ainsi que le montage fluide entre les scènes fantasmées ou réelles et les allées-venues entre présent et passé. Eric Metayer, homme de théâtre, marque surement ce film de son empreinte, notamment dans la jolie dernière scène ou Odette, apaisée, se réconcilie enfin avec son enfance. Avant cela, le spectateur aura été secoué par le procès (avec l’incroyable puissance du témoignage de la sœur de l’accusé- grand numéro d’actrice) ainsi que par la colère du père d’Odette (Clovis Cornillac, impeccable) et extrêmement ému par son pardon. Puis aura été choqué par l’incroyable déni de la mère (Karin Viard, monstrueusement excellente). Vous l’aurez compris, « les chatouilles » est un film coup de poing adressé au spectateur. Un film destiné à nous alerter. Un film utile !
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    Franchement, après avoir pleuré d'émotion et de plaisir devant le spectacle d'Andréa Bescond, je ne donnais pas cher de sa version cinématographique. De la même façon qu'on est presque toujours déçu par l'adaptation au cinéma d'un livre qu'on a aimé, je redoutais de ne pas retrouver à l'écran l'énergie dégagée par la danseuse sur scène.

    La surprise a donc été totale devant l'inventivité de la mise en scène proposée par Eric Métayer et sa comparse. Ils parviennent à exprimer la stupeur douloureuse de la petite fille et l'énergie sauvage de l'adulte par des procédés purement cinématographiques. Le résultat est tour à tour bouleversant (heureusement que le film s'allège un peu après les éprouvantes quinze première minutes), joyeux et surprenant.

    Outre la performance encore une fois exceptionnelle d'Andréa Bescond, il faut souligner l'incroyable composition de Karin Viard, dans le rôle d'une mère très présente, qu'on aimerait détester. Le reste du casting est impeccable, de Clovis Cornillac à Gringe, en passant par Carole Franck (dans un rôle de psy laborieuse qui vaut le déplacement à lui seul) et Pierre Deladonchamps qui ose ici camper un des pire rôle qu'on puisse proposer à un acteur.

    Le film est miraculeux, parsemé de scènes inoubliables, et parvient à donner une pêche d'enfer aux spectateurs, qui viennent pourtant d'assister à un calvaire dramatique. Je le conseille vivement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2018
    Un film majestueux sur la pedophilie ... un des rare film à oser briser le silence ... bravo et à voir même si certain passage sont étrange ... le film est extraordinaire
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Il y a des films dont, lorsqu'ils se terminent, on se dit que le quasi chef d'œuvre n'était pas loin. Il faut même avouer que, pour certains, cette réticence n'existe pas : pour ces personnes, "Les chatouilles", présenté à Un Certain Regard de Cannes 2018, est quasiment un chef d'œuvre. En tout cas, tout le monde peut s'accorder pour reconnaître que son thème en fait un film important. Ce thème, c'est celui des agressions sexuelles subies par des enfants et qui les marquent à vie. L'histoire d'Odette, une fillette de 8 ans, abusée, violée par le meilleur ami de ses parents mais qui, sur le moment, ne dit rien de ce qu'elle subit. Ce n'est que plus de 20 ans plus tard que les mots vont sortir, face une psy.
    L'histoire racontée a été vécue par Andréa Bescond et elle a d'abord fait l'objet d'un livre puis d'une pièce, "les chatouilles ou la danse de la colère", mise en scène par Eric Métayer, son compagnon. C'est donc ensuite devenu un film, leur premier, réalisé par Andréa Bescond et Eric Métayer. Et si, maintenant, on parlait des réticences ressenties par certains et pas par d'autres ! Il s'agit du comportement, proche de l'hystérie, adopté parfois par Odette. Trop exagéré pour être vraiment convaincant pour les uns. Tout à fait normal de la part de quelqu'un qui a vécu de telles agressions pour les autres. On aurait tendance à conclure par : à vous de voir ! En effet, de toute façon, le film, bien mis en scène, bien interprété, mérite d'être vu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Il faut prévenir : ce film est d'une grande violence, physique et psychologique. Il est poignant, fort, on est avec Odette. Il est indispensable. Ce long métrage comporte une part de poésie qui le rend supportable mais aussi encore plus fort. Du grand cinéma, utile.
    spoiler: Un exemple de la violence : Mado la mère à Odette enfant pour la "punir" : "Tu ne voulais pas aller à la montagne avec Gilbert? Eh bien tu iras!" Elle ne sait pas ce qu'il se passe, cependant elle voit que sa fille est réticente et elle "l'envoie à l'abattoir", expression que la mère utilise pour l'agresseur en reprochant à sa fille adulte d'avoir déposé plainte.
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