Un thème tellement fort....des acteurs jouant des rôles durs et surtout Andrea Bescond qui est est à l'origine à plus d'un titre, plus qu'une histoire, son histoire, sa pièce de théâtre, son combat ! D'une gravité maximum, le montage du film adoucit le propos, par une scénarisation surprenante, mise en perspective du travail de psychothérapie d'Odette - ce cygne blanc, réfugiée dans la danse et dans des consommations illicites. Innattendues et même perturbantes, les images "sautent" dans le passé avec les personnages - psy, parents, agresseur - d'aujourd'hui dans un mélange confus. Insupportables aussi, les décibels échangés entre la maman - incarnée par Karine Viard - résolument détestable, refusant la vérité, on le comprend, mais c'est violent ! Je n'inverse pas l'origine de la Violence - entendons nous - car la source c'est Gilbert - joué, pardon je ne pense pas qu'il joue, mais que Pierre Deladonchamps a approché au plus près ce rôle difficile. Quant au papa, Clovis Cornillac, ne semble rien voir, il n'a d'yeux que pour sa petite fille. Mais ça ne suffit pas (C'est sans doute la terrible conclusion). Car c'est à ces maux, à ces déviations que nous devons - parents ou amis - être attentifs et ne pas hésiter à dénoncer et punir ces crimes ! J'aurais insisté peut être plus sur le procès, pour essayer de comprendre, afin de mieux traiter.... Mais j'adore ce cinéma, ces acteurs, qui font avancer les hommes, du moins j'espère..... !! **