AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
2,8
658 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Un beau voyou ?
5
18 critiques
4
21 critiques
3
26 critiques
2
14 critiques
1
5 critiques
0
2 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Mouais avis très mitigé... ça se regarde mais le film est très décevant et s'étire en longueurs... sauf la fin un peu cocace sauve le film.
Un film qui fait penser à l'univers de ceux de Claude Chabrol, avec cette enquête hors du commun on est dans un milieu bourgeois parisien qui entre en fort contraste avec les personnages principaux, l'un flic expérimenté en fin de carrière et sur le départ, l'autre voleur-voyou sur les toits, très jeune mais déjà très expérimenté... L'enquête va prendre tournure mais pas celle que l'on croit et la fin va surprendre... Charles Berling est parfait en flic expérimenté mais désabusé en proie à ses soucis familiaux du moment, il traîne sa veste coton, son jean délavé et ses chemisettes hawaïennes les pieds nus dans ses chaussures bateau... mais cette ultime enquête va le re-booster comme un ultime pied-de-nez de fin de carrière. Pour les amateurs d'art et de la capitale française et aussi pour tous ceux qui n'aiment pas les polars avec des fins conventionnelles.
original, frais et sympathique, bien joué et réalisé, une autre vision de la police dans un film où l'on joue au chat et à la souris et où l'humain n'est pas absent, quelques imperfections techniques qui peuvent embrasser mais font vivre l'histoire, sans doute le film de début d'année à voir pour apprécier le travail de realisation, j'ai découvert que c'était une première oeuvre à ce titre, coup de maître,
Film hyper long, des scènes sans intérêt. Je n'aime pas le rôle du policier cool qui se veut drôle et qui ne l'est pas du tout. Les personnages sont agaçants. je ne le conseille pas !
Ce beau voyou est un petit bijou, une gourmandise qui fait du bien. Merci :) A ne pas manquer !!!!!!!!
Superbe , une affaire policière , un flic enquête juste avant sa retraite sur des vols de tableau , enquête dans le milieu feutré de l'art et des bobos Parisiens , délicat de poursuivre et d'arrêté , l'accusé quand on le connaît...
benoitG80
« Un beau voyou » démarre très bien avec une scène d’ouverture très drôle, d’autant plus quand on l’a connue et vécue personnellement, dans un contexte similaire et avec le même dénouement !
Et donc, un très bon point qui laissait présager une suite du même acabit...
Les personnages sont en effet bien croqués, plutôt irrévérencieux, fantasques et attachants, et même si la façon de les présenter a un certain charme, tout comme les relations particulières qui se tissent entre eux (avec des dialogues bien écrits), l’histoire peine cependant à se mettre en place...
Malgré tout, on se demande trop longtemps où on va avec une impression de nous balader, comme si le réalisateur Lucas Bernard sous ses airs de dilettante qu’il veut aussi d’ailleurs insuffler avec raison à ses acteurs, donnait aussi le sentiment de tomber parfois dans une certaine facilité !
En effet, tout cela respire la bonne humeur, la fantaisie, la légèreté sur un fond artistique de vol de tableaux, de petites ou grosses arnaques, et au fond pourquoi pas ?
Reste l’enjeu ou les enjeux de cette histoire car il faut bien avouer que l’enquête n’est pas la grande préoccupation de ce film, ni le suspens, pas plus qu’un autre message social ou politique que l’on serait tenté de décrypter en vain.
Alors certes, on se prend d’affection pour ce petit monde, de Charles Berling impertinent à souhait et aux chemisettes improbables (!) à Swann Arlaud très mystérieux, jusqu’à Delphine Decker troublante, sans oublier quelques seconds rôles fort touchants ou alors provocateurs !
Et la dernière partie s’avère quand même un peu plus drôle et plus profonde, avec des échanges assez justes et pertinents, enfin !
Quelques réflexions plutôt savoureuses fusent alors de toutes parts mais un peu trop tard malheureusement pour nous conquérir totalement...
La fin nous offre un véritable écrin d’exception avec la très belle villa Cavrois conçue par Mallet-Stevens en 1930 et bien située en France près de Lille, contrairement à ce que précise notre facétieux Antoine !
Du cinéma différent comme on l’aime, mais réduit ici à un assez bon divertissement, frais et original, qui avec cet esprit à la fois piquant, un peu goguenard et bon enfant, aurait pu faire bien plus d’étincelles !
Et donc, un très bon point qui laissait présager une suite du même acabit...
Les personnages sont en effet bien croqués, plutôt irrévérencieux, fantasques et attachants, et même si la façon de les présenter a un certain charme, tout comme les relations particulières qui se tissent entre eux (avec des dialogues bien écrits), l’histoire peine cependant à se mettre en place...
Malgré tout, on se demande trop longtemps où on va avec une impression de nous balader, comme si le réalisateur Lucas Bernard sous ses airs de dilettante qu’il veut aussi d’ailleurs insuffler avec raison à ses acteurs, donnait aussi le sentiment de tomber parfois dans une certaine facilité !
En effet, tout cela respire la bonne humeur, la fantaisie, la légèreté sur un fond artistique de vol de tableaux, de petites ou grosses arnaques, et au fond pourquoi pas ?
Reste l’enjeu ou les enjeux de cette histoire car il faut bien avouer que l’enquête n’est pas la grande préoccupation de ce film, ni le suspens, pas plus qu’un autre message social ou politique que l’on serait tenté de décrypter en vain.
Alors certes, on se prend d’affection pour ce petit monde, de Charles Berling impertinent à souhait et aux chemisettes improbables (!) à Swann Arlaud très mystérieux, jusqu’à Delphine Decker troublante, sans oublier quelques seconds rôles fort touchants ou alors provocateurs !
Et la dernière partie s’avère quand même un peu plus drôle et plus profonde, avec des échanges assez justes et pertinents, enfin !
Quelques réflexions plutôt savoureuses fusent alors de toutes parts mais un peu trop tard malheureusement pour nous conquérir totalement...
La fin nous offre un véritable écrin d’exception avec la très belle villa Cavrois conçue par Mallet-Stevens en 1930 et bien située en France près de Lille, contrairement à ce que précise notre facétieux Antoine !
Du cinéma différent comme on l’aime, mais réduit ici à un assez bon divertissement, frais et original, qui avec cet esprit à la fois piquant, un peu goguenard et bon enfant, aurait pu faire bien plus d’étincelles !
PLR
Un vrai petit bijou ce film ! Un commissaire de police désabusé mais hautement humain et lucide est à la veille de son départ en retraite. Plutôt abonné aux faits divers sordides sur fond de misère sociale, lui arrive une dernière affaire un peu par hasard. La plaignante attend en effet depuis deux jours déjà que les constatations policières d’usage après un cambriolage soient faites (vol de tableau pas trop cher quand même). Il y va. A partir de là, le spectateur se trouve plongé dans une ambiance d’enquête digne du commissaire Maigret. Dans le scénario, le thème de cette enquête est prétexte et laisse rapidement la place à la rencontre de personnages divers hauts en couleurs et/ou riches en personnalité. Au moins autant que notre commissaire. La qualité de la mise en scène, des dialogues courts et précis et du rythme, de l’empathie qui se dégage vont capter sans relâche le spectateur. Comme dans un bon policier. Comme dans une bonne comédie. Du très bon cinéma. Un très bon casting. Et puis Paris, ses toits, ses quartiers. Allez voir ce film si vous aimez le cinéma. Pas le genre de truc « projet personnel » (vous comprendrez, j’adore quand un scénariste glisse des petites piques sur mon propre milieu). De même qu’il égratigne un peu (gentiment et de manière caustique) le milieu de l’art tout en faisant œuvre de vulgarisation. Que du bonheur. Le bouche à oreille va fonctionner…
Un très bon film, drôle et original, avec un très bon casting. Une comédie élégante, ce qui est rare aujourd’hui.
Très lent. Dénué de sens et peu crédible. Seuls les acteurs tirent leur épingle du jeu, mais que sont-ils venus faire dans ce film à fuir.
J'ai beaucoup aimé ce film. Très bonne histoire d'un flic et d'un voyou qui se croisent et se recroisent. Le Commissaire Beffrois essaye par tous les moyens d'attraper un voleur de tableau très malin . Histoire très bien ficelée, pleine de rebondissements jusqu'au dernier moment. Tout est en finesse, et sans violence. Le film nous fait visiter Paris, entre beaux appartements, ateliers d'artistes, toits en zincs, chambres de bonne et aussi barres d'immeubles . De très bon dialogues, quelque fois impertinents, avec une bonne dose d'humour . Mention spéciale à Swann Arlaud et Charles Berling. De beaux personnages, bien campés par les acteurs. Les seconds rôles sont très bien aussi . Je vous recommande vivement d'aller le voir !
Une comédie policière subtile et bien écrite, qui comporte de beau moments filmiques (les séquences sur le toit). En dépit d'un démarrage un peu lent, ce premier long métrage est prometteur, et confirme l'immense magnétisme du talentueux Swann Arlaud.
Très bon scénario, très bonnes réalisations et interprétations.
Les dialogues sont ciselés, les situations savoureuses et l'intrique est très présente.
J'ai passé un excellent moment, merci.
Les dialogues sont ciselés, les situations savoureuses et l'intrique est très présente.
J'ai passé un excellent moment, merci.
Drôle d’impression ! Un film qui prend son temps et qui petit à petit s’empare de nous. Un charme discret porté par une écriture surprenante. Une rencontre Berling / Arlaud qui vaut le détour.
traversay1
Ce devrait être un plaisir de retrouver Charles Berling dans un premier rôle, au côté d'un excellent représentant d'une nouvelle génération, Swann Arlaud, excellent dans Petit paysan, et qui est tout aussi formidable dans Grâce à Dieu de François Ozon, qui sort prochainement. Hélas, Un beau voyou se révèle d'une très grande platitude dans sa mise en scène, c'est un premier film mais quand même, et surtout basé sur une énorme coïncidence à son démarrage (la première rencontre entre les deux futurs duellistes) déjà difficile à avaler, et à laquelle succèdent plusieurs invraisemblances narratives qui font oublier les quelques qualités de ce premier long-métrage. On voit bien ce que recherche le réalisateur, Lucas Bernard, non pas une enquête policière à suspense (le spectateur a les clés depuis les premières minutes), mais un ton décalé de comédie, quelque part dans les contrées où Pierre Salvadori se meut depuis des années avec aisance. Quelques scènes sont réussies : un repas animé, notamment, et l'ultime confrontation entre les deux personnages principaux. Mais c'est trop peu et l'on regrette d'ailleurs que Berling et Arlaud ne soient pas plus souvent ensemble à l'écran. Le film passe de l'un à l'autre sans véritable ligne directrice et essaie de se donner un peu de hauteur en se hissant de temps en temps sur les toits de Paris. Tout cela est bien joli mais comme on n'y croit pas et que l'on sourit à peine, ennuyé de voir nos deux comédiens limités par le texte et surtout les situations qu'on leur donne à jouer, c'est vraiment peine perdue.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse