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Maelicia
2 abonnés
72 critiques
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3,5
Publiée le 11 février 2019
Encore une fois la bande-annonce ne reflète pas le film. Celui-ci possède un charme désuet, est empreint de nostalgie et oscille entre le drame et la comédie douce-amère. Catherine Deneuve flotte à la perfection entre le passé et le présent.
un film assez mauvais dans l'ensemble, comédiens mal dirigés et statiques, effets oniriques culcul la praline et parfois fantastiques, notamment la scène finale ridicule. Celle qui s'en sort n'est pas celle que j'attendais - la grande Catherine - mais la ravissante Alice Taglioni à l'allure Hitchcockienne. Digne d'une Grâce Kelly ou Tipi Hedren aussi bien dans les looks super classes et chicissimmes (bravo à la costumière) que dans des scènes légères ou dramatiques. Il faudrait faire un collage de toutes ses apparitions dans le film pour comprendre sa présence à l'écran. Suis tombé sous le charme, pourtant...
Un film émouvant intimiste et dérangeant. Une femme choisit de mener la dernière journée de sa vie selon ses termes. Se débarrasser d’Un passé traumatisant qui l’encombre. Toute une tripotée de personnages secondaires gravitent avec plus ou moins d’aisance ( Chiara mastroiani et Samir guesmi magnifiques) les souvenirs douloureux se mêlent au présent et l’avenir est tranché par un acte final libérateur mais qui reste incompréhensible. A voir pour ceux et celles qui peuvent comprendre le désespoir salvateur. A éviter pour les âmes sensibles et autres personnes qui s’attaChent aux héros fictifs comme à des amis.
Dans un petit village de campagne, une dame nommée Claire Darling se réveille en étant persuadée de vivre son dernier jour… Elle décide alors de vider toute sa maison et met en place un gigantesque vide-grenier où elle compte littéralement tout brader. Sa fille Marie et son ancienne amie se précipitent pour essayer de sauver les meubles… Ce film joue une alternance entre mémoires d’une vie passée et peur de la mort future, ce qui en fait un joli film mais sans réel intérêt pour moi.
un film assez troublant et dérangeant avec un formidable trio d'actrices. Catherine Deneuve nous plonge dans le passé et nous raconte son histoire souvent triste et remplie de nostalgie, par moment c'est bouleversant.
"La dernière folie de Claire Darling" reste une oeuvre ambiguë et exigeante . Ambiguë dans la forme , exigeante dans sa conception . Une vieille dame , remarquablement jouée par une Catherine Deneuve habitée ( au sens propre comme au sens figurée ) , décide un matin de faire un vide-grenier dans sa maison cossue de la grande banlieue parisienne , car elle est persuadée qu'elle va mourir le soir même . Par ce geste aussi surprenant qu' incongru elle veut faire table rase de son passé ( qu'on devine riche et foisonnant ) et convoque ( dans sa tête ) les fantômes de son existence , en tout cas ceux qui ont compté ( en bien et en mal ) pour elle , afin de pouvoir "partir" en ayant réglé ses comptes avec sa famille et notamment son ex-mari . On se retrouve alors dans un univers Kafkien où la paranoïa se mêle à la réalité , laissant parfois en route le spectateur pourtant très concentrés . Les flash-back sont incessants et nécessaires pour mieux comprendre la psychose de Claire mais l'abus ne fait qu’alourdir la narration au point de perdre en route , parfois , le spectateur . Le choix de faire jouer sa propre fille et une excellente idée tant les 2 comédiennes sont en osmose . Mais ce "carrousel des maléfices" a ses limites . Petit à petit on se lasse de cet atmosphère et ce mélange de genres ou rien n'est réglé . La scène final reste aussi énigmatique que la folie de Claire et ne nous a
Il y a tout d'abord une petite fille. Qui se lève dans la nuit. C'est Marie. Elle a peur das le noir et se réfugie dans le lit de sa mère, Claire Darling âgée alors de 40 ans (impeccable Alice Tagiloni). Claire renvoie illico Marie dans sa chambre. Elle lui ramène ensuite la pendule-éléphant qui rassure sa fille, Marie fait alors semblant de dormir, la mère et la fille se tiennent déjà à distance... ça ne s'arrangera pas avec le temps. Claire aura l'occasion de gifler sa fille pour abréger l'évocation d'un mensonge où l'ombre du père et d'un frère disparus chacun dans des conditions tragiques a forgé le nid d'une profonde incompréhension mêlée de rancoeurs voire de haine entre Claire et sa fille... Et les objets dans tout ça?... Hé bien vous n'allez qu'à aller voir le film, les objets c'est un prétexte, pour fuir, encore, se débarrasser de tout, partir sans laisser de traces, mais est-ce possible?... Pourquoi Claire n'a-t-elle pas défroquer le père Georges plus tôt!!... c'est ça qui manque au film, Deneuve qui se tape un curé!!... Pourquoi Julie Bertucelli se montre-t-elle trop sage parfois?... en tout cas, c'est un film touchant, tout en sensualité visuelle et sonore... et le plaisir de retrouver Catherine Deneuve aux côtés de sa fille Chiara. A noter le très bon choix de casting pour incarner Chiara plus jeune... Colomba Giovanni très juste et Mona Goinard qui est tout mimi! Allez voir le film!
Je suis totalement tombée sous le charme de ce film délicat et poétique, tourné en été dans une belle maison ancienne, personnage à part entière, tout comme les objets et les souvenirs qui la hantent. Catherine Deneuve et Chiara sont tellement touchantes, l'une en mère agée, perdue entre rêve et réalité, l'autre en fille, écorchée vive et mal aimée. Aucune des deux ne s'est jamais remises de ses deuils. Le passé, pesant surgit dans le présent à la vue d'une pendule éléphant, d'un automate ou d'une bague. Les morts apparaissent dans la réalité altérée d'une femme déboussolée. Le tout suggère un univers parallèle tout en subtilité.
Laborieux. Ces allers et retours temporels ne séduisent pas. On se s’attache guère à la relation mère fille et la fin est presque grotesque. Deneuve est très juste. Sans elle le film n’aurait aucun intérêt
Fait de pause, d'aller et de retour entre le présent et le passé, le drame familiale de Julie Bertuccelli se savoure comme un agréable souvenir d'enfance.
Malgré un scénario un peu faible mais intelligent, c’est surtout un plaisir immense de voir la mère et la fille ensemble dans ce film intimiste sur l’amour que l’on peut porter sur les parents et nos enfants.
C'est un drame intimiste, familial très sensible et réussi. C'est touchant et émouvant bien que très triste dans l'ensemble. J'ai apprécié les passages du passé quand on voit les protagonistes plus jeunes. J'ai bien aimé.
Mélange du passé et du présent, flash-back à en donner le tournis, allégorie, onirisme et pourquoi pas une petite touche de fantastique pour terminer l’affaire, c’est tout ce que je n’aime pas au cinéma quand il n'y a que ça dans le scénario ! Tourner les pages d'un roman reposant sur de tels fils conducteurs, je ne dis pas mais au cinéma le résultat est le plus souvent ennuyeux et soporifique. La note donnée témoigne de mes goûts, de mes attentes. Elle ne signifie pas que les amateurs de ce genre de sujet ainsi traité (la vieillesse, les pertes de repères, la distanciation familiale, la mémoire immédiate qui défaille au profit des souvenirs enfouis) n’y trouveront pas leur bonheur.
Ce long-métrage est intéressant car il fait partie de ces œuvres qui flirtent avec le genre fantastique sans jamais l'être vraiment.spoiler: Les objets et les décors sont de véritables personnages. Ils font apparaître leurs souvenirs aux principaux protagonistes; et ces derniers se trouvent ainsi confrontés aux fantômes d'eux-mêmes dans leurs propres jeunesses.
L'ensemble possède une étrange beauté formelle, au diapason de l'intensité des acteurs.