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brunocinoche
91 abonnés
1 102 critiques
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4,0
Publiée le 29 janvier 2019
Peter Farrelly, pour son premier film en solo, oublie les délires souvent irrésistibles concoctés avec son frère et décide d’adapter, de façon classique mais efficace, une histoire vraie sur la naissance d’une amitié entre un blanc et un noir sur fond de ségrégation. Sur une bande son impeccable, Peter Farrelly nous invite donc à un road movie à travers le sud profond de l’Amérique raciste dans années 60. Si le film est vraiment emballant, c’est qu’il bénéficie d’abord de savoureux dialogues et de seconds rôles formidablement croqués. Mais, le point fort du film reste sans contexte la rencontre entre Viggo Mortensen et de Mahershala Ali. On connait le talent de ces 2 acteurs, le premier un peu plus que le second, mais tous les deux livrent ici une de leurs meilleures prestations, oscillant entre humour et gravité avec une aisance déconcertante.
S'il a remporté l'Oscar du meilleur film en 2019, c'est parce que ce film traite de la ségrégation d'une façon inédite, à travers deux personnages que tout oppose : milieu social, références culturelles, couleur de peau, éducation, centres d'intérêt... Ce qui est intéressant aussi, c'est que c'est le Noir qui est la star aisée et le blanc issu du prolétariat, le gros bras dur à cuire au service du premier cité. C'est rare dans les états dans les états du Nord, mais encore plus dans ceux du Sud, où la ségrégation est une institution. Les deux rôles sont confiés à de grands acteurs que sont Mahershala Ali et Viggo Mortensen. Le personnage joué par le premier doit se confronter à une hostilité constante et généralisée dès qu'il se rend dans des lieux publics. On a beau avoir appris ça en cours d'histoire, ça n'en est pas moins choquant lorsqu'on y assiste à l'écran. La sauce qui fait que le film est un grand plat est l'humour omniprésent dans le long métrage. On rit très franchement, à gorge déployée, en alternant avec des moments assez durs. C'est cette alternance qui confère au film son caractère bien particulier. Réussite totale donc, pour un film qui traite d'un sujet grave avec finesse, au travers de la naissance d'une amitié improbable.
Un des frangins Farrelly qui délaisse la comédie pour un biopic dramatique, ça attise forcément la curiosité. Et c'est un pari réussi haut la main grâce à un road trip mené de main de maître par 2 acteurs convaincants au coeur de l'Amérique ségrégationniste. Une belle histoire avec des personnages qui évoluent au fil de l'intrigue pour un final attendu mais touchant.
La métamorphose d'un blanc raciste, bien beauf, au contact d'un pianiste de génie noir que tout oppose mais qui va pourtant devenir son ami. Le scénario est un peu cousu de fil blanc, les caricatures présentes et pourtant... ça fonctionne à merveille. Souvent drôle (Farrelly est un spécialiste des bonnes comédies), cette belle aventure humaine et avant tout porté par un excellent duo d'acteurs dont l'alchimie à l'écran est évidente.
Green Book est une vraie ode à l'amitié portée par un duo d'acteurs exceptionnels. Peter Farrelly, pour une fois détaché de son frère Bobby, s'intéresse une nouvelle fois aux marginaux de la société américaine du début des années 1960 où dans le Sud du pays, les discriminations en tout genre son encore très présentes. Le long métrage raconte l'histoire vraie de Tony Vallelonga, un tchatcheur italo-américain de New York, qui à l'aide du fameux Green Book, doit sillonné le Sud du pays pour permettre à Don Shirley, un pianiste de génie, d'y interpréter de nombreux concerts. Ensemble, ils vont se découvrir, changer d'opinion mais surtout affronter les discriminations dont va être la cible le musicien. Durant tout le film, le changement des deux protagonistes se fait de manière subtile et progressive. De plus, le réalisateur plonge littéralement le spectateur dans cet univers injuste où se mêlent à la fois tristesse, incompréhension et colère. Mais ce film ne serait pas ce qu'il est sans les performance de Viggo Mortensen et Mahershala Ali. Ensemble, ils forment un duo époustouflant de sincérité et d'empathie. Ce film mérite sans aucun doute tous ses Oscars et rentrera dans la liste des grands films du cinéma américain.
Une brillante histoire qui renverse les codes, porté par un super duo d'acteurs et teinté d'humour. La frontière entre la réalité et l'histoire romancée est difficile à évaluer, la limite est clairement que ca ressemble à la vision des années 60 dans le contexte des années 2010. Ca n'en est pas moins un film exceptionnel qui mérite ses récompenses, notamment pour Mahershala Ali, brillant dans son rôle de pianiste qui veut faire bouger les choses et refuse de se faire marcher sur les pieds.
Les deux mon capitaine car finalement ce que j'ai le plus retenu de ce film n'est pas forcément la question raciale des afro américain au début des années 60 mais bien plutôt l'amitié qui lie ces deux hommes que beaucoup de choses opposent au départ. Et c'est d'autant plus sympa que c'est tiré d'une histoire vraie.
C'est sûrement pour cela que ce film se détache quelque peu des film sur le racisme aux Etats Unis dans les états du sud quelque soit l'époque finalement. Car il joue aussi et beaucoup sur la relation entre les deux hommes où encore une fois j'ai trouvé Viggo Mortensen absolument bluffant même si Ali est aussi bon mais un ton légèrement en dessous selon moi.
On rigole aussi beaucoup et cela amène de la légèreté et une âme à ce film qui en font un très bon long métrage
Une ode à la tolérance portée avec brio par Viggo Mortensen et l'incroyable Mahershala Ali qui campe admirablement et à la perfection ce rôle. Tellement touchant adorable à regarder mais également surpris d'avoir tant rigoler devant un tel sujet.
Un fabuleux road movie dans l'Amérique profonde des années 60 raciste et ségrégationiste. 2 personnages que tout oppose et qui vont chacun devoir apprendre de l'autre pour devenir meilleurs. Les 2 acteurs sont exceptionnels et rendent ce film incontournable.
Cette comédie, dans la pure tradition du buddy movie, est tout simplement irrésistible. Viggo Mortensen est truculent en beauf italo-américain mal dégrossi, et Mahershala Ali bouleversant en homme blessé mais digne. Leur duo mal assorti fonctionne à merveille, et certaines scènes sont même carrément jouissives. En même temps, le film ne se contente pas d’être drôle : au-delà de l’aspect comique des affrontements verbaux, on réalise que malgré leurs préjugés respectifs, aucun des deux personnages n’a totalement tort dans sa vision du monde, plus nuancé qu’un simple clivage Noirs / Blancs. Et des fois, il n’y a tout simplement pas de quoi rire, tant cette Amérique profondément raciste est écœurante. Mais malgré la bêtise humaine, Green Book est un film empreint d’humanisme et porteur d’espoir, ce qui en fait le feel good à voir en ce début d’année. On en sort non seulement le cœur revigoré, mais avec une sacrée fringale et une envie de poulet frit en particulier…
Simple mais hyper credible, hyper manicheen mais sincere, hyper classique mais généreux, hyper convenu mais tendre, plein de bon sentiments mais pas niais et surtout habile, tres humain et très drôle. L‘histoire et le message principal du film sont simples mais parfaitement traités au travers de cette superbe histoire d’amitié. On est de suite embarqué dans ce voyage à travers les US et dans cette belle relation entre deux hommes que couleur de peau et niveau social séparent... mais qui se retrouvent réunis grâce à une humanité et une sensibilité communes et qui sont prêts à apprendre l’un de l’autre. Le duo de personnages fonctionne parfaitement et les deux acteurs sont geniaux. Viggo Mortensen est à la fois drôle, généreux, convaincant et émouvant dans son rôle d’immigrant italien pragmatique, simple et demerdard. Mahers Ali joue un dandy magnifique plein d’élégance dans son attitude et sa résilience face aux situations de racisme qu’il vit au quotidien. L’actrice qui joue la femme de Viggo est hyper just et apporte un bon équilibre à l’ensemble. La mise en scène est sobre mais hyper bien réalisée avec une belle reconstitution des années 60. Le seul reproche qu’on pourrait lui faire est une scène un peu �facile� qui a pour but d’expliquer au spectateur ce qu’est le quotidien vécu par le personnage de Mahers Ali, un peu trop appuyé. Ce road trip, théâtre de la relation qui évolue entre les deux personnages, est tout simplement captivant et beau. Film généreux dont le final, même si il est attendu, à fini de m’emporter.
« Green book » n’est pas qu’un film parlant des problèmes de racisme aux États-Unis dans les années 60, c’est également un très beau long-métrage sur une amitié naissante entre deux personnalités que tout oppose : un musicien de génie un peu pédant de couleur noire et un videur de bar italo-américain rustre et inculte. A l’aide de dialogues drôles mais subtils, d’une magnifique bande-son alliant musique classique et tubes des sixties, d’une intrigue loin des clichés des métrages sur les problématiques interraciales, mais surtout grâce à un duo d’acteurs formidable, on obtenait-là le meilleur film de l’année 2019 entre deux protagonistes qui s'apporteront réciproquement un peu de savoir-vivre d’un côté et de joie de vivre de l’autre.
Surprenante incursion dans le registre dramatique de la part de Peter Farrelly, qui exploite ici un sujet en or sur un aspect pas forcément connu de la ségrégation raciale aux USA. Avec des interprètes de talent, une bonne dose de réalisme sans fard et un soupçon d'humour par endroits, Green Book nous donne à voir une histoire d'amitié improbable (mécanique peu originale il est vrai) en réussissant à embrasser largement le contexte social de l'époque, par une foule de détails judicieusement amenés. Indéniablement, c'est du très beau travail.
Peter Farrelly a déclaré s’être régalé à observer le travail de ces deux grands acteurs lors du tournage de Green Book. Et le visionnage du film confirme parfaitement ses propos : Viggo Mortensen et Mahershala Ali y sont exceptionnels. L’acteur américano-danois de soixante ans est méconnaissable, pour notre plus grand bonheur, dans le rôle de ce new-yorkais d’origine italienne frustre et bas de plafond, qui va s’avérer bien plus tolérant et progressiste que bon nombre de ses concitoyens de l’époque. Cette histoire vraie de road trip sur les routes racistes du sud américain est, en elle-même assez passionnante, mais la relation entre les deux personnages prend souvent le dessus sur le fond. Cela amène beaucoup de légèreté dans le récit et parfois même de francs moments de rires. C’est cet équilibre assez miraculeux, trouvé par Peter Farrelly, qui font passer les près de deux heures du film avec une facilité miraculeuse. On en redemanderait même, parce que le final, certes joli, arrive un peu trop brutalement, dans une aventure humaine qui ne demandait qu’à s’enrichir encore un peu plus. Mahershala Ali offre une réplique délicieuse à Viggo Mortensen, dans un rôle complexe de personnage tiraillé par de nombreux conflits intérieurs et au carrefour de nombreuses luttes qui pèsent sur ses frêles épaules. Le duo fonctionne à merveille, bien aidé par des dialogues d’une grande qualité. Cette plongée dans le sud profond de l’époque ségrégationniste, n’est pas la première vu au cinéma ces dernières années, mais elle est assurément une des plus étonnantes et des plus humaines.
Peter Farrelly était jusqu’ici connu pour ses comédies potaches réalisées avec son frère Bobby dans les années 90 et 2000. Changement de registre pour sa première réalisation en solo, avec une incursion dans le drame. Ce feel-good-movie au classicisme assumé nous embarque en 1962 sur les routes du Midwest et du sud des États-Unis, profondément ségrégationniste, aux côtés de Tony « Lip » Vallelonga, chauffeur italo-américain raciste, et de Don Shirley, un pianiste noir virtuose. Comme on peut s’y attendre, les frictions et incompréhensions du début vont rapidement laisser la place à un profond respect mutuel, alors que l’improbable duo va apprendre à se connaître et s’apprivoiser. Malgré quelques grosses ficelles mélodramatiques, Peter Farrelly s’en tire avec les honneurs, parvenant à trouver un rythme de croisière très agréable, et un ton général tantôt léger, tantôt plus sérieux. Le road trip pourrait durer une heure de plus qu’on ne dirait pas non. Clairement pensé pour les Oscars, Green Book est porté par deux comédiens absolument géniaux : Viggo Mortensen, incroyable du début à la fin dans son rôle d’Américain populo au grand cœur, et Mahershala Ali, superbe dans le rôle d’un musicien hautain et sensible, frappé d’une grande solitude car incompris par tous. Un petit délice dont on aurait tort de se priver. À voir en famille.