Très beau film drôle, tendre, humain... Les acteurs sont magnifiques. On sort de la projection le sourire aux lèvres et la musique dans la tête. Je recommande.
Je trouve ce film super ! Enfin un film qui traite du racisme d'une époque autrement que "ouin ouin c'est pas bien d'être méchant ouin ouin", la, c'est vraiment intéressant, cool et bien apporté. Deux personnes, complétement à l'opposer, ensemble, pendant un long voyage...
« Green Book : sur les routes du sud » est un film tiré d’une histoire vraie. Nous sommes plongés en 1962 dans une Amérique encore très affectée par le racisme et la ségrégation. Tony Lip est un italo-americain du Bronx qui va accepter un job pour le moins singulier. En effet, ce dernier devint le chauffeur d’un pianiste noir qui entreprend une tournée dans le sud profond de l’Amérique. Ce voyage va être une occasion pour les deux protagonistes d’apprendre à dépasser leurs préjugés. Viggo Mortensen et Mahershala Ali sont absolument incroyables dans leur rôle. J’ai pris plaisir à découvrir cette histoire et à voyager avec eux dans cette Amérique aussi belle que cruelle. Très beau film que je ne peux que recommander.
Un film non porté par l'action mais le bon sens mais la gestion des a priori où chacun peut prendre le parti de trouver de la richesse en l'autre. PLV : deux acteurs impressionnants
Critiques ÉLOGIEUSES largement méritées Très belle histoire, bon casting et belle complicité Une vraie découverte et meilleur film bonheur de ce début d'année
Un très bon film à voir absolument qui fait le choix d’aborder le racisme et la ségrégation raciale d’un point de vue individuel (relation entre les 2 héros, obstacles surmontés par l’un d’eux), plutôt que collectif. (Lutte de groupe contre ce système). Excellent jeu d’acteurs. On se délecte de l’humour subtil omniprésent dans ce film. A voir absolument.
Green Book est surtout un film pour acteurs car la narration est assez classique. Viggo Mortensen a cessé enfin de jouer au vieux beau de ses précédents films, et a trouvé avec ce personnage de Tony Lip, le ton juste. Il a dû certainement beaucoup étudier le jeu de Robert de Niro dans les films de Scorsese. Quant à Mahershala Ali, il continue a bien choisir ses rôles, et à montrer toute l'étendue de son talent avec ce rôle à fleur de peau qui révèle la sensibilité indéniable de l'acteur. Green Book est un road movie touchant, mais on se demande si le scénariste du film, Nick Vallelonga (qui n'est autre que le fils de Tony Lip, le chauffeur) n'a pas trop tiré la couverture en faveur de son père, et changer quelque peu la réalité ? D'un autre côté, sans faire ombrage au talent de Don Shirley, était-il vraiment un des plus grands pianistes du XXe siècle (comme le laisse supposer le film) ? Je suis désolé pour la légende du personnage, mais tout mélomane s'accordera pour dire que des pianistes comme Arturo Benedetti Michelangeli, Vladimir Horowitz, Emil Gilels, Arthur Rubinstein, Sviatoslav Richter, Samson François, Claudio Arrau, Wilhelm Kempff, Rudolf Serkin et György Cziffra, sont eux les plus grands pianistes de cette partie du XXe siècle. Donc le film en rajoute. Mais ça c'est typiquement américain pour clamer qu'ils sont les meilleurs en tout, alors que ce n'est pas toujours le cas. Mais l'essentiel du film est ailleurs, quand il montre avec une grande simplicité, le racisme profondément enraciné dans les états du sud des Etats-Unis. Don Shirley doit supporter les motels miteux et la petitesse de ses clients blancs alors qu'il les vaut 1000 fois. Même son chauffeur est mieux traité que lui. Qui est Don Shirley pour pouvoir supporter cela ? Il pourrait rester à New-York, et ne pas subir ces comportements abjects. Don Shirley est avant tout un activiste qui veut faire changer les choses. Et de penser à cette tournée déroutante. Est-ce une tournée politique ? Une tournée pour faire changer les mentalités ? Une tournée pour faire comprendre à ces blancs racistes qu'ils sont ridicules, et que le temps jouera contre eux ? Shirley aime les défis puisqu'il engage aussi Tony Lip qui ne semble pas très ouvert à la cause des noirs, au début du film. Ce qui rajoute au baroque de cette incroyable tournée. Alors l'abnégation de Shirley est sa grande force. Le film est aussi un rite de passage mutuel entre les deux personnages qui trouvent une amitié improbable. Il reste aussi de très belles scènes comme celle des paysans noirs (quasiment esclaves) voyant médusés, cet homme noir élégant et son chauffeur blanc. Tout se passe dans les regards. C'est admirable.
Très beau film avec des acteurs fantastiques sur cette sale période américaine. Les clichés sont évités et c’est une gageure avec le présupposé de départ !
Depuis des années, je rêve de voir un film ... parfait... selon mes critères ! Autrement dit, sans violences excessives, sans vulgarité, sans scènes de sexe inutiles. Avec de beaux décors, des dialogues ciselés, un "happy end". Pas de musique saoulante qui annonce la suite ; pas de manichéisme ; pas d'histoire "à l'eau de rose". En bref un film qui ne donnerait "que du bonheur". Miracle... le réalisateur, Peter Farrelly, nous offre tout cela ! Viggo Mortensen est très bon. Mahershala Ali est absolument extraordinaire. Beaux paysages, belles voitures. Photo et son parfaits. De plus, ce film est très instructif. Il est difficile d'imaginer que la ségrégation dans les années soixante ait été extrême à ce point. Les nombreux rebondissements sont imprévisibles. On rit souvent, de bon coeur. J'ai vu le film en V.O. sous-titrée ; en général, je préfère les versions françaises, mais ici la V.O. s'impose ; la "musique" de la langue anglaise parlée aux USA est indispensable. Un reproche quand même : le film démarre trop lentement. Il aurait été assez facile de raccourcir le début. Personnellement, je préfère le format 1h30. Mais pour un réalisateur qui espère être "oscarisé", il semble que les maîtres du cinéma préfèrent le format "deux heures". On ne peut pas tout avoir !
Ne tombant pas dans le drame politico-social Peter Farrelly signe plutôt un road-movie historique, un buddy movie humaniste dont le mixte entre drame et comédie est savamment dosé ce qui en fait toute sa force tout en évitant l'écueil du manichéisme. Le film est porté par deux acteurs fabuleux, surtout Morgensen, Ali étant sans doute trop engoncé par une direction d'acteur qui caricature sans doute trop Don Shirley. Mais la sauce prend, chacun des deux personnages apportant une culture différente, apprenant quelque chose à l'autre de façon souvent presque inopiné. La dimension dramatique vis à vis du racisme ambiant et de la ségrégation est sans doute le plus décevant, trop timoré, trop sage sans doute. Un film primé aux Golden Globes à voir et à conseiller. Site : Selenie
Deux univers, deux cultures qui se rencontrent à l’intérieur d’une voiture lors d’un long trajet. Un dialogue entre deux visions du monde opposées mais qui peuvent s’entendre. Un joli film contre le racisme et les préjugés qui renverse les stéréotypes.