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Audrey L
634 abonnés
2 580 critiques
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4,5
Publiée le 28 janvier 2019
Profondément positif, chaleureux et altruiste, Green Book réussit amplement à nous transmettre son beau message sans jamais avoir besoin de nous tirer une larme, mais au contraire en nous faisant souvent sourire. Ce duo complètement improbable fonctionne à merveille : le gars un peu bourru, bébête mais droit dans ses bottes, et le raffiné, secrètement meurtri et parfois un peu agaçant par nécessité. L'un apprend de l'autre, et vice-versa, et nous, au milieu, on rit, on se révolte, on souffle tendrement un "que c'est mignon" à la fin, et on ressort avec un sourire jusqu'aux oreilles et l'envie folle de conseiller ce très beau film à tous ses amis. La panoplie de musiques entendues vous fera trémousser pour peu que vous aimiez le jazz/soul des années 50/60. Viggo Mortensen joue vraiment bien ce personnage un peu "pataud" mais très attachant, et son binôme parvient tout en sobriété à faire passer des émotions sensibles. On s'étonne de voir que le réalisateur est Peter Farrely, l'un des deux Frères Farrely (les rois de la comédie loufoque), un beau changement de style qui est réussi en tout point. On n'a même pas envie de vérifier scrupuleusement l'histoire vraie, car celle qui nous est contée ici est un véritable beau moment de partage dont on ressort avec un grand sourire.
N'étant pas un amateur d'humour potache, je n'ai vu aucun film des frères Farrelly et ce long-métrage m'intéressait avant tout pour son récit et pour son casting de poids. Sur le thème déjà bien exploité de la ségrégation raciale aux Etats-Unis dans les années 60, le réalisateur américain livre un très beau film qui propose une judicieuse inversion des statuts et des points de vue, un peu dans un ton qui m'a rappelé "Forrest Gump" par son regard décalé sur un événement. Une alchimie incroyable entre Mahershala Ali, impeccable de fierté altière, d'arrogance et Viggo Mortensen tout simplement parfait en Italien raciste, rustre. De très bonnes séquences, des dialogues léchés, piquants et vifs, extrêmement drôles. Sur un sujet pas forcément simple à aborder, une oeuvre puissante, magnifique qui ne verse jamais dans la facilité émotionnelle mais peut-être un peu desservie par une écriture relativement prévisible et un ensemble qui, au final, semble construit pour être récompensé même si j'ai eu là un coup de coeur.
En tournée, fin 62, dans les Etats du Sud, un pianiste noir renommé (Don Shirley) et son chauffeur italien (Tony "Lip" Vallelonga) sont confrontés aux humiliations qui sont faites aux gens de couleurs. Derrière son humour ravageur et son message de tolérance se tapit, en effet et en toute sournoiserie, le ségrégationnisme des années 60, une aberration toujours pas éradiquée de nos jours. Frère de Bobby, Peter Farrelly réalise, pour la première fois en solo, un irrésistible road-movie qui mêle habillement le "buddy movie" et le "feel good movie". Un vrai bonheur qui fonctionne grâce à la parfaite complémentarité de son duo. Mahershala Ali se mettant même, en conformité avec son personnage, en léger retrait pour laisser le champ libre et grand ouvert au déferlant Viggo Mortensen. A noter également la douce présence de Linda Cardellini. Malgre sa prévisibilité, « Green Book » est un film enchanteur et profondément humain.
Un excellent road movie touchant et drole servi par 2 acteurs prestigieux ! La bande son est accrochante, pleins de passages assez droles, les personnages détonnent ! Un très bon film pour finir l'année
Très joli film, assez classique dans la forme et dans le fond. C'est surtout grâce au casting qu'il emporte l'adhésion. Mahershala Ali et Viggo Mortensen sont exceptionnels et portent le film. Ils dégagent une telle complicité et énergie dans leurs rôles respectifs. Parfois bcp de bons sentiments, mais c'est si sincère et généreux que l'on ne peut qu'adhérer au propos et y voir une projection des mêmes travers qui secouent encore aujourd'hui l'Amérique (comme le reste du monde). Amour, haine, rejet, amitié, générosité, acceptation des différences de l'autre...C'est joliment filmé, dialogué finement. La musique est un enchantement. Les regards, les mots tendres sont autant de moments intenses qui révèlent deux hommes pas si éloignés. Une belle leçon d'humanisme.
J’ai eu l’honneur de découvrir le film Green Book grâce à une projection privée Allociné. Le film ne me disait pas grand chose au départ, mais je fais confiance à leurs sélections et Je décide donc d’y aller. Et je me suis pris une claque. Le film a été présenté par Viggo Mortensen en personne. Et d’avoir son avis, avant le film m’a aidé a percevoir des détails que je n’aurais pas vu à la première visualisation du film. Les deux acteurs sont absolument excellents dans le film, sans chichis et fausses notes, ils sont justes. Ce sont deux rôles qui leur vont à merveille, entre situation dramatique et touches d’humour. J’ai beaucoup aimé le côté biopic du film, j’ai appris quelque chose de nouveau. L’histoire est très bien narrée. Visuellement, Green Book est magnifique. Tous les plans sont aussi beaux les uns que les autres. Et la bande son de même.
Dans l’Amérique ségrégationniste des années 60, les afro-américains disposaient d’un guide pour trouver des hôtels et restaurants réservés aux « gens de couleurs ». Ce livre s’intitulait « The N***o Motorist Green-Book ». On comprend alors la portée du dernier film de Peter Farrelly, « Green Book », biopic qui relate les débuts de la relation entre Tony Lip et Don Shirley. Au départ, tout les oppose, l’un est Italo-Américain, tchatcheur un peu beauf, élevé dans le Bronx, l’autre est un pianiste de renommée mondiale, maniéré et bien éduqué, dont Stravinsky disait de lui que « sa virtuosité est digne des dieux ». L’unique raison qui les oblige à partir en tournée ensemble est toute simple, Tony a besoin d’argent, Dr Don Shirley a besoin d’un homme débrouillard pour assurer sa sécurité dans le sud des USA réputé pour son racisme et son manque de tolérance. C’est ainsi que commence un long voyage, confiné dans une Cadillac DeVille, qui, bien qu’immense, montre vite des limites pour préserver l’intimité. Tony, le bien nommé « The Lip », est toujours partant pour parler, clope au bec ou la bouche pleine, Shirley ne supporte pas la fumée, le bruit et la grossièreté. Contraint de travailler ensemble, ils finissent par arrondir les angles et surtout, prennent le temps de se connaitre durant ces longues heures passées le long de routes emblématiques, empruntes d’une belle mélancolie des sixties. Une fois que les supposées frontières et préjugés liés à leurs couleurs de peaux sont dépassés, le duo se surprend à apprécier les nuances perçues chez l’autre et commence à se respecter et à s’attacher, entre deux joutes verbales ! L’excellent scénario, co-écrit par Nick Vallelonga (qui n'est autre que le fils aîné de Tony Lip) est magnifiquement filmé, paré de couleurs chaudes et dispose d’une reconstitution d’époque à faire pâlir d’envie n’importe quel musée et chef costumier. L’interprétation est excellente même dans les seconds rôles, mais c’est clairement la paire Viggo Mortensen et Mahershala Ali, dont l’alchimie fait des étincelles, qui porte le film. Ce road-movie, de facture classique en apparence, fourmille pourtant de belles réussites. Tout d’abord, même s’il frôle la caricature et les bons sentiments tout au long du film, sa finesse lui permet d’échapper au moindre faux pas et évite l’écueil de la niaiserie. Ensuite, il nous montre que les préjugés ont la dent dure mais qu’avec du temps et du courage il est possible de découvrir l’humanité chez celui que l’on rejetait. En total écho avec les déclarations de Trump, le racisme ordinaire et butté fait sentir le poids et la stupidité des injustices qu’il créé. La route de l’égalité totale entre les différentes communautés est longue et sinueuse, les obstacles et ralentissements sont encore bien présents, mais nous avons tous la possibilité de rendre le trajet meilleur.
Histoire vraie avec une complicité extraordinaire entre ces deux personnages. Elle met en valeur l’absurdité du racisme qui persiste en Alabama, Mississipi, Louisiane, et autres régions du Sud. Les échanges entre Don et Tony sont magistraux.. Très bon film
On pourrait croire, qu'avec un tel titre, on va se plonger dans un livre vert le long d'une route du Midwest ou de l'Alabama... Et bien non, pas du tout, un livre ne servant qu'à nous indiquer les itinéraires pour population "noire". Une histoire vraie qui par moment est très crue mais reste "calme" dans tous ses aspect, du bar en soirée au restaurant à la même heure jusqu'au champ de récolte forcée, tous remet en cause la place de cet homme noir, d'apparence totalement banal mais qui pourtant, l'est, mais reste avant tous, un pianiste et le meilleur de son époque dans son domaine. Une complicité assez déroutante au départ, à se demander combien de temps nos 2 compères vont bien pouvoir se supporter étant donner que l'un est un "homme à tout faire" et recherche un nouveau job pour 2 mois, et l'autre en snobe très droit et classe ne voulant aucune familiarité en son saint espace. Les routes du sud se suivent et nous y voyons 2 hommes, au départ opposés, apprennent à se connaître et finalement, se pardonne mutuellement. spoiler: La scène des morceaux de poulet fris est juste une perle et montre comment cette simple virée américaine se transforme en film comique. Une Amérique justement profonde ou l'on côtoye très clairement spoiler: les racistes de l'apartheid qui invitent cet artiste mais veulent le faire manger et dormir en chambre de bonne ou limite, dans le placard à ballait. Un film qui montre la connerie démentielle de cette partie historique de l'Amérique, ou le seul blanc engager par un noir, ne va pas supporter très longtemps, cette non civilisation jusqu'à se laisser s'emporter. Une très bonne moral sur la fin, pour une épopée très bien faite. "Green Book" ? Non, "Black and White Road".
Tres beau film, une belle histoire, avec de tres bons acteurs. Le sujet est grave mais il y a beaucoup de moments drôles et donc le ton est plutôt léger.
Green Book est un film qui a du coeur et ça se ressent ! Un film très drôle mais qui sait alterner les scènes comiques et les scènes dramatique de façon à ce que le sujet abordé et traité , assez puissant et poignant , ne tombe jamais dans la lourdeur . Deux grands acteurs pour deux interprétations exceptionnelle ; mention spéciale pour Viggo Mortensen grandiose dans son rôle . On passe un super moment devant ce road movie , touchant , sincère et humain , qui fait vraiment du bien . Merci ! Ma note : 9.5/10
SUBLIME !! Green Book est un road movie tout ce qu’il y a de plus banal, mais sa sincérité et son habilité à nous raconter cette histoire, en font une œuvre tout à fait exceptionnelle.
À la fois drôle et touchant, le film va nous raconter le périple d’un musicien afro-américain de talent et de son chauffeur, un italien brute de décoffrage. Tout deux vont être confrontés à un racisme absurde, mais également à des doutes entourant leurs identités.
En effet, ces deux personnages, relativement différents, vont au fil du récit, s’apporter mutuellement. Et ce duo improbable va s’avérer être très touchant, grâce notamment à la superbe prestation de Mahershala Ali et Viggo Mortensen.
Le sujet, plutôt grave, est traité avec une certaine légèreté, parfois cliché, mais qui permet au film de garder un côté « Feel good » très agréable. C’est de la guimauve, mais ça fait du bien. C’est généreux,c’est humain, c’est tendre, et c’est en ce moment au cinéma. Donc foncez !
Un film poignant sur le racisme, la différence et l'acceptation, dans une Amérique pas si éloignée. Les performances d'acteurs sont excellentes et mettent en avant des personnages profonds et leurs évolutions au contact l'un de l'autre.