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Critiques d un passionné
78 abonnés
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4,0
Publiée le 12 octobre 2021
Après une année 2018 en demi-teinte, 2019 n'aura pas attendu longtemps pour nous proposer un premier TRES grand film Green Book : un road movie aussi drôle que touchant sur fond de racisme dans une de ses formes la plus gerbante : la ségrégation... Ce film est une ode à la tolérance superbement interprété par le duo d'acteur (mention spéciale à Viggo Mortensen qui est juste fabuleux) C'est superbement écrit, les dialogues sont savoureux, profondément humain Mais là où le film m'a prit par surprise, c'est par son humour fin qui fait souvent mouche Putain, mais qu'est ce que j'ai rit!!!
un vrai chef-d’œuvre tout est parfait. les acteurs. les reparties. la musique. l’ambiance et cette merveilleuse amitié qui a eu du mal à partir mais qui est entièrement ancrée entre les 2 protagonistes. on a du mal à ne pas applaudir à la fin du film.
Peter Farrelly a beau réaliser un drame sur un sujet très fort, il n'oublie pas de faire rire son spectateur. En effet la comédie est l'élément central de Green Book. Ajoutez à cela deux comédiens en état de grâce et vous obtenez un film qui tutoie la perfection.
Le film raconte l histoire d un chauffeur blanc et d un pianiste noir que tout oppose. Le pianiste est propre sur lui même, raffiné ... tout le contraire du chauffeur italien. J ai bien aimé le film, les repliques sont hilarantes. On traite le grave sujet du traitement reservé aux noirs americains à une époque sombre de l'Histoire. Les scènes sont bien tournées et chacun des personnages est utile afin de bien cerner la personnalitée du pianiste et du chauffeur.on voit aussi la force qu emploi le pianiste afin de changer les mentalités.
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4,5
Publiée le 11 octobre 2022
Vous cherchez un exemple de petit miracle d'èquilibre avec de l'humour et de l'èmotion, traversè par un vrai souffle de cinèma ? Vous l'avez là, dans cette oeuvre relativement simple mais de très grande qualitè qui convoque toute son humanitè pour affirmer son propos! C'est de loin le meilleur film de Peter Farrelly (en solo) qui nous ramène au temps de la sègrègation amèricaine dans lequel Viggo Mortensen et Mahershala Ali (oscarisè) rèinventent sous nos yeux la notion même d'interprètation et d'amitiè! Passè maître avec son frère Bobby dans l'art des comèdies cultes et dèjantèes, Peter Farrelly nous surprend agrèablement! On se laisse volontiers embarquer dans ce road movie tour à tour drôle et touchant à bord d'une Cadillac Sedan DeVille turquoise de 62! Et l'intelligence du rècit, c'est de voir cet homme Noir donner des ordres à l'homme Blanc en pleine èpoque dominèe par le racisme! Toute l'originalitè de "Green Book" est là! Emaillè de scènes fortes, voici donc un très grand film hollywoodien, rècompensè à juste titre par l'Oscar du meilleur film 2019, avec un duo d'acteurs qui marche sur un contre emploi exceptionnel! Indispensable...
Avouez que le projet avait de quoi intriguer : l'un des frères Farrelly s'attaquant à un drame sur la ségrégation sous la forme d'un « Miss Daisy et son chauffeur » masculin... Pourtant, très vite Peter sait nous convaincre du bien-fondé de sa démarche : si la mise en place est un peu longue, elle permet de poser solidement les bases et de présenter ce duo que l'on va rapidement apprécier grandement, justement parce qu'ils ne sont pas trop parfaits, chacun « complétant » l'autre par ses qualités et ses défauts. Cela pourrait être longuet, ça ne l'est jamais vraiment. Classique, oui, indéniablement. Mais au sens noble du terme, comme pouvait l'être les films de Frank Capra, par exemple. Le réalisateur parvient toujours à relancer l'intérêt par une situation, une révélation, si bien que nous sommes toujours en mouvement, dans la voiture, bien sûr, mais aussi dans le récit. On y croit, pas seulement parce que c'est une histoire vraie, mais parce que les dialogues sont bien écrits, que la relation entre les deux hommes est loin de se limiter à un simple plaidoyer pro-tolérance, même si c'est en grande partie l'idée, surtout dans l'Amérique de Trump. Oui, c'est consensuel, sans réelle surprise, c'est vrai. N'empêche, il serait dommage de ne pas apprécier ce « Green Book » écrit et réalisé dans les règles de l'art, belle histoire d'amitié menée avec élégance par un duo Viggo Mortensen - Mahershala Ali impeccable : Oscar du meilleur film ? C'est discutable mais me concernant, il n'y a pas de scandale.
En lice pour les Oscars et favori dans plusieurs catégories, "Green Book" captive notre attention via son road-trip à travers les Etats-Unis des années 60, à la fois grave et drôle, et superbement campé par son tandem d'acteurs. Leçon de vie incroyable qui apprend à accepter l'autre dans sa différence dans un contexte de ségrégation, ce film s'avère bien plus subtil et complexe dans l'amitié naissante entre ces deux êtres que tout semble opposer. En effet, de leur couleur de peau jusqu'à leur rapport au monde, ces deux hommes n'ont apparement rien en commun. L'un est un pianiste talentueux, un brin prétentieux, avant-gardiste, cultivé et ayant des goûts de luxe : Mahershala Ali est très surprenant dans ce rôle, sensible et très loin de ce qu'on a pu voir de lui jusqu'à présent. Tandis que l'autre, lui, est bon-vivant, débrouillard, franc-du-collier, vivant l'instant présent à 100%, xénophobe aussi. Viggo Mortensen, dans ce rôle, est totalement transformé et bluffant de conviction tant il est méconnaissable. Dans cette voiture les menant de concert en concert, ces deux spécimens vont confronter leurs principes pour mieux s'apprivoiser. Cette curieuse cohabitation fait l'objet de joutes verbales succulentes, tantôt émouvantes, tantôt cocasses, mais toujours sincères. Ce beau tableau semble fabriqué de toute pièce afin de véhiculer une belle morale de tolérance gratuite. Mais quand on sait que cette histoire est vraie et que le fils ainé de Vallelonga (le personnage de Mortensen) a co-écrit le scénario pour préserver une authenticité, "Green Book" touche en plein coeur ! Car ce récit de presque 60 ans fait écho à notre société actuelle, de la politique de Trump jusqu'aux immigrés en Europe. Ce regard en arrière requestionne nos aprioris, nos barrières, nos craintes et nos idées toutes faites. Les scènes où un homme ne peut manger dans un restaurant ou essayer un simple costume dans une boutique parce qu'il est noir font résonner efficacement les notions d'égalité et de droits en nous. Donc oui, "Green Book" est humaniste mais ne nie pas la terrifiante réalité qui est la nôtre. On ne peut que respecter le réalisateur de comédies faciles Peter Farrelly qui prouve ici son talent en signant son meilleur film.
Un duo d’acteurs fabuleux. Étonnante prestation de VM en italo-americain!!!! Le sujet est fort et le film est d’autant meilleur qu’il nous fait rire très souvent. L’histoire est belle ainsi que l’amitié profonde qui est née de cette rencontre. Un beau film émouvant mais également musicalement.
Le film pose la problématique de la Ségrégation raciale aux Etats-Unis dans le milieu du 20è siècle. Mais c'est traité ici avec beaucoup d'originalité car un "blanc" va avoir pour patron un "homme de couleur" dans cette Amérique où ce cas de figure mène à l’incompréhension. Le film a tout pour recevoir des prix : c'est osé, percutant, émouvant, tendre, tolérant et plein d'enseignements. Le tout à la fois.Un film qui vous poursuit un certain temps après l'avoir visionné. Bravo.
Loin de surfer sur les mouvements de défense des droits des afro-américains, "Green Book" a des intentions plus pures. Celles de conter une belle histoire, qui sort de l'ordinaire et qui sert d'illustration sur la ségrégation qui pouvait encore avoir lieu dans certains États américains.
On ne joue pas sur le pathos. Les personnages sont dignes, peu importe de quel côté ils se situent (d'ailleurs les frontières sont souvent floues).
L'intention étant noble, je pouvais me concentrer sans crainte sur le fond et la forme.
Sur la forme, le film est assez classique. Le rythme est marqué mais le visuel reste sobre, afin de concentrer le spectateur sur l'histoire qui se déroule sous ses yeux.
C'est véritablement sur le fond que le film puise tout son intérêt. Celui de suivre sur un road trip un musicien noir de musique classique un peu pincé et son chauffeur italo-américain des classes populaires.
Le choc est rude mais abouti à des moments de comédie ou de tendresse qui viennent rompre l'ambiance parfois pesante que fait peser la menace suprémaciste.
Le scénario est d'ailleurs signé par le petit-fils du chauffeur, ce qui offre une plongée plus intimiste dans les relations entre ces deux personnages.
Le tout porté par un duo d'acteurs qui fonctionne très bien et qui livre une performance. Mahershala Ali fusionne avec son personnage. Il en est impressionnant.
Le film mêle donc avec habileté roman d'initiation, buddy movie, road movie et biopic. Avec quelques incursions dans le film mafieux.
"Green Book" n'a donc clairement pas volé son Oscar du meilleur film.
Tout simplement un film d’une très grande qualité. Une histoire très intéressante bien que quelque peu méconnu, une mise en scène habile et efficace sans oublier de vrais moments d’humour assez surprenant mais totalement réussie. Ce film traite plusieurs aspects que l’on retrouve dans l’Amérique des années 60 mais même encore à notre époque aussi en 2019. C’est véritablement un petit bijou.
Excellent moment passé. Les 2 acteurs sont vraiment justes, sans aucune mièvrerie. Le film est un peu long à se mettre en route, mais il nous garde bien éveillé par une série d'épisodes où l'amitié et le respect vont se gagner entre ces 2 hommes. L'humour est suffisamment présent pour nous faire rire de choses dures et peut-être nous éviter nous-mêmes d'avoir un avis mal éclairé sur les différences de chacun. Une belle leçon d'humanité multi-directionnelle.
Formidable plaidoyer de tolérance, porté par deux magnifiques comédiens. On ne peut être que séduit par ce message positif qui rend parfaitement ridicules toutes les stigmatisations et tous les comportements ségrégationniste. On pense très fort, nous les seniors, à Martin Luther King et à ses messages de paix. Les mentalités ont certes évolué depuis les années 60, mais il semble qu'il reste encore quelque chose, en Amérique, d'un mal qui était profondément ancré...En tout cas bravo !