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lsnico
28 abonnés
891 critiques
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4,5
Publiée le 18 février 2019
Un chef d'oeuvre incroyablement bien maîtrisé, tant au niveau de la prestation des acteurs ( V.Mortensen est bluffant dans ce registre ) que dans son scénario simple dans la forme mais si profond dans son sens.
Un Italo-américain du Bronx bas de plafond mais au grand coeur conduit un pianiste noir-américain de Manhattan aussi intelligent que précieux dans un road trip vers le Sud profond dans une Amérique des sixties ségrégationniste. Peter Farelly décrit des personnages tout en nuance et idéalement interprétés par un duo d'acteur qui fonctionne à merveille. Le long de la route leurs préjugés disparaissent et laissent entrevoir l'idéal d'une nation multicolore apaisée alors que l'arrière-plan reste malheureusement plus que jamais contemporain. Feel good movie sur la tolérance sans mièvrerie et avec beaucoup d'humour, un oscar mérité.
Film extraordinaire. Certes le sujet est bateau (racisme, etc.) et une ou deux scènes semblent un peu convenues, notamment celle de la boîte de blues. La réalisation, très soignée, est aussi très classique, mais elle sait avec modestie s'effacer derrière son sujet. La performance des deux acteurs principaux est, elle, tout simplement extraordinaire. Les deux méritent largement l'oscar ! On sort de là meilleur qu'en entrant. Ne vous privez pas de deux heures de bonheur total.
En 1962, sous la ségrégation raciale, Tony est engagé pour conduire en tournée un afro-américain, Don Shirley, un des meilleurs pianistes du monde. Tony et Shirley, tous deux très différents, vont sillonner les routes du Sud pour faire respecter leurs droits et changer les mentalités.
Peter Farrelly dans Green Book , combine plusieurs genres qui s’associent parfaitement pour devenir un grand road feel good movie. Oscar bien mérité pour le film mais aussi pour Mahershala Ali qui sait nous faire ressentir chaque émotion que le personnage transmet : de l’élégance, de l’arrogance, de l’attachement, de la pitié, du rire, de la colère mais aussi de la tristesse. Viggo Mortensen, métamorphosé en italien voyou, lui sied très bien, et participe à la réussite du tandem.
Green Book repose surtout sur son scénario et ses dialogues piquants, il saura réunir la critique et les spectateurs grâce à un film hollywoodien empli d’émotions sans grande prises de risques, mais ça nous plait.
Un très bon road movie subtil et plein d emotions qui amènera le chauffeur blanc rustique et le musicien noir un peu trop précieux à se rapprocher métaphore du difficile rapprochement entre les blancs racistes du sud et la communauté noire
Le scénario de "Green Book" , la musique dans sa partie narrative, et la mise en scène de Peter Farrelly indiquent peut-être un peu trop régulièrement au spectateur ce qu'il devrait ressentir au fur et à mesure du film. Mais la beauté de cette histoire d'amitié au-delà des différences résonne positivement dans notre monde contemporain, sans cesse au bord du gouffre du racisme. Cette intrigue émouvante est transcendée par les interprètes, parmi lesquels brillent les personnages de Viggo Mortensen et Mahershala Ali.
La rencontre de représentants de deux communautés durant les années 60, époque ou l’Amérique est encore en proie à ses démons … Viggo Mortensen dans le rôle de Tony �Lip� Villalonga, personnage haut en couleur et ne s’embarrassant pas de principes, appelant un chat un chat. IL vient de perdre son emploi et pour nourrir sa famille, il est prêt à accepter ce qui vient. Le salut se présente à lui en la personne de Don Shirley (Mahershala Ali) pianiste de renom, noir souhaitant faire une tournée dans le grand sud. Fort des clichés qui alimentent les croyances sur les noirs tout autant que sur les italiens, les deux hommes apprennent à se connaitre. Au cour de leur périple, une amitié sincère et durable naitra.
L’image que le film montre de Don Shirley qui reçoit Tony dans son appartement tape à l’oeil, Tony qui fait gouter le Kentucky Fried Chicken à Don sous prétexte et bien d’autres choses est révélateur d’un cliché d’une communauté sur une autre ce qui créa sans doute la polémique entre le metteur en scène et la famille de Don Shirley.
On reprochera au film de mettre en valeur Tony plutôt que Shirley ce qui est sûrement le fait que l’histoire fut narré par le fils de Tony et que certains passages sont probablement enjolivés. Qu’a cela ne tienne, Green Book nous touche profondément, la réalité de certaines scènes.. Don regardant les travailleurs dans les champs, l’impossibilité de manger dans la même salle que les gens qui viennent écouter le concert, les toilettes au fond du jardin autant de choses qui furent le quotidien de ces gens jusque dans les années 60 et même au dela.
Voilà un road movie qui a compris ce que devait être un road movie. Un film qui maîtrise parfaitement bien ses personnages et leurs développements. Le duo Mortensen et Ali fonctionne à merveille et se complète autant dans le jeu que leur personnalité. La mise en scène ne laisse place à l'ennuie grâce à un rythme bien géré. La BO est envoûtante et le propos du film est saisissant, on ne peut que aimer le film. Une véritable pépite autant dans la technique que le scénario.
J'ai beaucoup aimé ce film traité de façon très intéressante. Surprenant, dérangeant et révoltant. Et malheureusement encore d'actualité de nos jours vu la montée actuel du racisme. A voir absolument.
Avec ce film on est embarqué dans un road-movie qui fait dépasser les clivages de la société américaine de 1962, mais les choses ont-elles vraiment changé depuis ? On peut se poser la question lorsque l'on voit encore l'actualité de ce pays... quoi qu'il en soit la relation improbable mais véridique et authentique qui va se nouer entre le maestro noir américain et le chauffeur italien est le parfait reflet de deux communautés qui vont apprendre à se connaitre et à se reconnaître mutuellement. On pense à "Driving Miss Daisy" ("Miss Daisy et son chauffeur") de Bruce Beresford qui abordait ce thème il y a déjà trente ans en montrant les représentants de deux communautés minoritaires dans l'Amérique du XXème siècle avec un autre fabuleux road-movie mais cette fois le noir américain est tout en haut de l'échelle sociale, la souffrance morale et psychologique est cependant la même et n'obtient de véritable apaisement - voire de guérison - que dans les valeurs de cœur que l'on peut reconnaître en l'autre. En cela la leçon de ce film est bien la même et renvoie comme un reflet celle du film de Bruce Beresford, un peu comme deux miroirs qui se répondraient l'un l'autre à trente ans d'intervalle. Cette histoire authentique nous montre qu'aucun clivage n'est définitif lorsqu'on arrive à faire preuve de bonne volonté surtout si l'amour et l'amitié s'en mêlent.
Un film mettant en scène deux personnages que tout oppose dans les années 60 aux Etats-Unis alors que nous sommes en période de ségrégation. En effet, Tony Lip se retrouve dans emploi après la fermeture d'une boîte de nuit où il était videur. Mais il parvient à dénicher un job dont il a besoin pour subvenir aux besoins de sa famille. Le boulot en question est d'être le chauffeur d'un des plus grands pianiste de l'époque qui est noir. Mais Tony n'est pas du genre ultra ouvert comme beaucoup avec la communauté noir. L'argent est donc le moyen pour les deux de trouver ce qu'ils cherchent. Car Don Shirley prévoit de faire une grande tournée de concerts et notamment au sud des États-Unis. Mais Tony a une deuxième mission, assurer la sécurité du pianiste et le bon déroulement de sa tournée en passant par la vérification de la bonne marque de piano comme stipulé dans le contrat. Force de présence entre les deux, ils vont apprendre à se connaître et tout cela tourné avec pas mal d'humour très maîtrisé. On est donc sur une histoire vrai et le film montre très bien le changement de mentalité du chauffeur mais également de Don qui va apprendre quelques petits trucs de Tony comme le fait de s'imposer et de ne plus se faire marcher dessus. Bref, j'ai beaucoup aimé ce film, qui fait du bien, qui m'a bien fait rire et dont j'ai d'ailleurs beaucoup aimé le style visuel avec de beaux cadres bien pensés.
Magnifique film. Très bien interprété, passionnant d’un bout à l’autre. Qui m’a tiré des larmes à la fin. Pour une fois, toutes lescritiques excellentes sont justifiées.
Alternant humour, finesse et émotion, ce road trip est une invitation subtile à la tolérance et à la solitude des artistes, porté avec brio par 2 merveilleux acteurs. Vu 2 fois, la première fut succulente, la deuxième plus émouvante Si d’abord, notre attention est happé sur la « bonne brute de blanc » et la société ségrégationniste du sud, la seconde fois, on n’est touché plus intimement par la détresse « du génie noir », qui n’appartient à aucun monde et reçoit si peu d’amour. Respect aussi pour les italiens spoiler: (que j’aime tant) leur tchate, le rire et leur sens de l’accueil spoiler: (à peine cliché;-)
Bonjour tout le monde, Ici, nous sommes en présence d' un film intéressant, grand public et une œuvre cinématographique complexe et stimulante. Les rôles masculins sont détaillées et ceux des femmes trop superficiels. Des plans séquences étonnants distillent savamment la problématique de la ségrégation raciale aux U.S.A.Qu' en pensez - vous ? Comment allez-vous apprécier ce film ? .... .....A vous . .............................................Gérard Michel