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Malo M.
2 abonnés
25 critiques
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3,0
Publiée le 12 mars 2019
Le nouveau long métrage de Peter Farelly, important concurrent à la course aux oscars (5 nominations) s'avère être un biopic sur les routes plates et pâles de l'Amérique. Tony Lip est embauché en tant que conducteur pour la tournée d'un musicien de couleur, Don Shirley. Peut-on affirmer que le réalisateur qui tente de déconstruire les stéréotypes issus de la culture américaine ne fait au contraire, que les appuyer (on ne parlera pas de la scène de présentation du Dr Shirley qui nous le montre affublé d'un costume traditionnel africain, ou encore de la scène où Tony Lip est incapable de rédiger une missive correcte pour sa bien aimée ou celle de la pizza qu'il engloutit de manière repoussante). Les deux protagonistes possèdent des personnalités différentes qui accentuent avec d'innombrables maladresses le mélodrame et les clichés construits autour des catégories sociales de chacun des personnages du long métrage. Les longues tirades pleines de pathos où découlent de sirupeux monologues font frémir de découragement le spectateur. Malgré un message humaniste porté sur la bienveillance, aucune surprise ne se fait ressentir, malgré l'attente de certaine réponsess qui sont déjà prévisibles par tous (la révélation du mal être du Dr que l'on devine dès son apparition et qu'il dévoile lors de la fin du long métrage). L'humour, grossier dans son ensemble, et caricatural achève douloureusement le cœur du spectateur. L'un des rares points positifs, outre ce message de paix porté à l'écran, est la performance artistique des acteurs (Viggo Mortensen toujours juste dans ses interprétations tout comme Mahershala Ali) qui relève le niveau de ce divertissement. Certains plans issus directement du road trip respirent la fraîcheur, la liberté et le naturel qui amènent une esthétique propre et agréable lors du visionnage. Green Book : sur les routes du sud, déconcerte et déçoit clairement après ses nombreuses nominations qui laissaient présager un long métrage coup de cœur.
pas vraiment emballé... du vu et revu depuis 40 ans au cinéma... politiquement correct (et c'est pas mon genre de dire ça), très politiquement correct. Scénario sommairement développé sur excel...
Bon film avec de bons acteurs mais on sent bien que c'est très polisse et romancé. Les rapports à l'époque étaient bien plus âpres que ce que veut bien le laisser croire le film.
"Green Book : Sur les routes du Sud," lauréat des Oscars en 2019, semble avoir été conçu pour remporter des prix, avec son thème, sa réalisation soignée et son genre. Certes, c'est un film sympathique et touchant, mais mériterait-il vraiment l'Oscar du meilleur film ? Le film suit le schéma habituel des productions centrées sur la rédemption américaine, dénonçant la ségrégation et nous offrant une leçon de tolérance.
Personnellement, ce côté moralisateur et prévisible m'agace. Le film semble répéter ce que nous savons déjà, avec une fin qui nous rappelle combien la société américaine peut être géniale malgré ses défauts. Cependant, je dois admettre que la mécanique bien huilée du film m'a emporté, en grande partie grâce au duo Mortensen / Ali. Leurs personnages, bien que stéréotypés, parviennent à dépasser les simples questions raciales, offrant une histoire d'enrichissement mutuel.
L'écriture explore divers aspects, notamment la manière de lutter contre la ségrégation, en bousculant les schémas classiques établis par des films antérieures. La comédie, bien que centrée sur un sujet sérieux, repose sur la dynamique entre deux personnalités opposées, offrant une vision plus légère malgré la gravité du contexte.
En fin de compte, "Green Book" demeure une comédie touchante, mais sa structure prévisible, son formatage bien-pensant et ses personnages légèrement caricaturaux en font davantage un produit calibré pour remporter des prix qu'une œuvre cinématographique authentique. Malgré ces réserves, le film reste tout de même très correct.
Une comédie américaine efficace. Tous les ingrédients y sont réunis: une relation binaire a priori impossible entre un homme blanc low class d’origine italienne et un grand pianiste classique noir élégant de la côte Est dans les années 60. L’humour est au rendez-vous avec des scènes d’apprivoisement rigolotes, mais aussi de bons sentiments qui nous rendent heureux, le tout tiré d’une histoire vraie. Cette amitié improbable entre ce grand pianiste et son chauffeur se tisse tout au long d’un road movie dans les salles de concert du Sud ségrégationniste des Etats-Unis. Ce renversement des rôles met en lumière de façon originale la situation raciale mais aussi sociale du pays a cette époque. Le Green book est la bible des lieux oú les noirs avaient droit de cité. Sous le prisme de ce guide touristique particulier on traverse la grandeur des paysages Etats-Uniens du sud et de la société raciste qui les habite. Enfin c’est un bel hommage à la musique sur toutes ses formes : la BO est géniale, les scènes de piano sont magnifiques et on redécouvre la musique noire effervescente de l’époque. La musique des accents américains est aussi présente celle du Bronx des communautés italiennes de New York et leur expressions écorchées et le langage châtié utilise par Mahershala Ali mimant les blancs de l’Elite intellectuel. Un duo musical qui joue la confrontation et l’échange sous un rythme presque toujours léger et entrainant
fabuleux ! un film touchant tout en ayant une pointe d’humour entre les deux acteurs. une très belle histoire, un très beau film. je suis ravi de l’avoir vu.
Green book est un bon film mais je le vois davantage comme un film sur l'amitié presque improbable plutôt qu'un film sur la ségrégation. La ségrégation est présente en ligne historique de fond mais n'est pas vraiment le sujet central. Je reprocherai à ce film une première partie trop longue même si elle pose le personnage de Tony et le fait qu'il choisisse cet emploi mais de ce fait, les routes du Sud sont parcourues trop rapidement et de façon binaire ( le public qui applaudit les commerçants qui rejettent ). Le personnage de Don Shirley aurait pu être davantage travaillé ( spoiler: un afro américain homosexuel dans les années 60 ) Pour moi, Green Book est l'hommage d'un fils à son père et sa longue amitié avec Don Shirley. Bravo à Vigo Mortensen qui montre tout son talent.
J'ai failli quitter ce film en route, car trop manichéen au début, presque caricatural. Puis les rôles se sont affinés peu à peu, rendant progressivement la fable plus digeste. Néanmoins je regrette que le réalisateur ait cru bon de contraindre Vigo Mortensen à afficher cette silhouette inutilement alourdie, s'ajoutant à un style passablement frustre et quelque peu surjoué au départ..
Un Road movie émouvant et drôle qui nous met face à la réalité des lois raciales des années 50/60. Ce voyage à travers les US et ses états plus ou moins tolérants nous montre comment la découverte de la différence peut casser les barrières et permettre d’accepter l’autre.
Un très bon casting avec deux acteurs parfaitement justes dans leur rôle, une idée originale intéressante (notamment sur la position sociale de chaque personnage) et une histoire agréable à regarder. Malheureusement, cela reste un peu trop plat, cela manque de profondeur. Hormis des petites scénettes sur le fait que les personnes noires ne pouvaient pas aller dans les mêmes toilettes ou manger aux mêmes tables, ce qu'on a déjà vu dans de nombreux autres films, les inégalités raciales sont abordées trop légèrement à mon ressenti. C'est un bon film, mais il m'a manqué le petit plus qui permet de faire la différence au regard d'autres films sur le même sujet.
Je n en avais pas entendu parler avant d aller le voir et je ne fus pas déçu. Un très joli film, doux, beau, triste. bref allez y c'est une belle histoire.