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eleonora
18 abonnés
314 critiques
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3,0
Publiée le 3 mars 2019
Ce n'est pas le chef d'oeuvre attendu mais un sympathique road movie dans le sud des Etats Unis.La réunion des 2 protagonistes ( le pianiste et son chauffeur ) qui n'avaient rien au départ en commun ,va évoluer tout au long du film et s'avérer une histoire forte de soutien et d'entraide, sous fond de discrimination raciale .Le film a le mérite de faire connaitre ce qu'était le Green Book pour dénicher les établissements accueillant les personnes de couleur, et la ségrégation qui existait dans les années 60.L'histoire est assez prévisible mais plaisante du fait du charisme des 2 acteurs: Mahershala Ali et Viggo Mortensen.
Au-delà de l'interprétation remarquable de Mahershala Ali, "Green Book" évoque avec réalisme l'amitié naissante d'un Italien du Bronx, rustre et hâbleur, et d'un concertiste virtuose, noir et homosexuel, dans l'Amérique du début des années 60. Si le film ne nous épargne pas les passages obligés où le musicien noir est humilié dans le sud ségrégationniste, défendu par son chauffeur, lui-même bourré de préjugés sur la communauté afro-américaine (censée adorer le poulet frit et le r'n'b de Little Richard), il nous réserve quelques moments réussis pendant lesquels la complicité entre les deux comédiens principaux apparaît totale (dans le bar fréquenté par les noirs à Birmingham ou dans la chambre partagée le temps d'une nuit). Nonobstant, le long-métrage aurait gagné à être resserré sur une heure et demi, les redites étant abondantes et n'amenant rien au récit (notamment, plusieurs séquences dans la voiture). Enfin, soulignons la présence chaleureuse de Linda Cardellini, qui rend le personnage de Dolores particulièrement attachant.
Un film de facture classique, sur un thème souvent vu (être noir américain dans les années 60). Mais une histoire singulière et originale en plus d'être vraie, bien racontée, bien filmée, une bonne BO, une belle photo. Un film qui a du sens, des moments drôles. Que demander de plus ?
Sympathique road-movie, « Green book » ne brille pas spécialement par son originalité mais réussit à éviter les plus gros clichés si bien que l’on oublie facilement les défauts du film pour se laisser embarquer dans ce dernier. Comme on pouvait s’y attendre, si le long-métrage fonctionne, c’est parce qu’il se repose sur deux excellents acteurs qui livrent deux performances dignes d’un oscar. Mahershala Ali confirme ainsi qu’il est l’une des plus belles révélations du cinéma américain de ces dernières années et Viggo Mortensen renoue avec les plus grandes interprétations qui ont fais sa réputation. Mais, au-delà de ça, il faut également souligner les talents d’écriture de Peter Farrelly qui parvient à écrire deux personnages très attachants et profondément humains. On se prend d’affection rapidement pour les deux protagonistes à mesure qu’une véritable alchimie se crée entre ces derniers si bien que l’on finit par croire à cette relation malgré le côté très superficiel de l’intrigue. Si le film reste très classique dans sa forme et un peu lourd dans la manière de distiller son message de tolérance, il brille fort heureusement dans son aspect de comédie en offrant quelques scènes très drôles qui contrebalancent avec justesse les scènes dramatiques parfois un peu plus maladroites. Sans ce final un peu trop téléguidé et bêtement naïf, « Green book » m’aurait surement davantage marqué même s’il reste en soit un bon film porté par deux acteurs en état de grâce.
Road movie d'un pianiste (noir) et de son chauffeur (blanc) dans le sud des Etats-Unis durant les années 60. Les personnages sont très caricaturaux spoiler: (le rustre italien qui va apprendre la tolérance au contact du noir cultivé et instruit, celui-ci qui de son côté va apprendre à se décoincer ... Une relation à la "Intouchable" à la sauce US), et les situations cent fois répétées dans tout film se passant dans les états ségrégationnistes du sud spoiler: (le flic raciste ou les rednecks à chemise à carreaux qui s'en prennent au noir innocent qui n'avait "pas à se trouver là", le "vous n'avez pas le droit d'entrer ici, c'est la règle" dès que le noir essaye de entrer dans un restaurant ...) Ce film moralisateur, spoiler: jusqu'à la fin en happy-end , dans un pays qui a eu et a toujours des problèmes avec le racisme était bien entendu taillé sur mesure pour rafler les récompenses aux Oscars. Pour moi il s'agit d'un film certes avec un bon fond, au bon jeu d'acteur mais dont l'emballage est un peu simplifié et trop américanisé pour mériter un concert de louanges...même si cela reste un film plus qu'honnête à voir.
L'idée est sympathique et les deux protagonistes vraiment complémentaires et attachants : un pianiste noir surdoué, plein de finesse, et un chauffeur blanc plus rustre, inculte, mais débrouillard et pouvant le protéger. Malheureusement, ce film qui dénonce la ségrégation des Noirs aux Etats unis dans les années 60, manque un peu de rebondissements, alors qu'on est pourtant dans un road-moovie, et vire un peu trop parfois au mièvre ou au manichéisme.
Un beau feel good movie. On est plongé dans cette histoire vraie. Le duo fonctionne à merveille, notamment Viggo Mortensen que j'ai trouvé très bon. Après c'est vrai que le film ne sort pas des sentiers battus, il reste très académique. Une bonne surprise de ce début d'année.
Le cinéma américain dans ce qu’il a de meilleur. Peter Farelly s’inscrit dans la lignée des Mac Carey et Frank Capra. Ce road movie humaniste happe le spectateur dès l’introduction. Impossible de ne pas être sensible à cette histoire d’amitié improbable entre un virtuose noir et un italien de Brooklyn (Vigo Mortensen en grande forme) lancés dans le Deep south raciste. Farelly n’est pas un débutant et il filme cela comme un vieux routier. Les esprits chagrins vont maugréer face à qu’ils vont estimer être un excès de bons sentiments. Ils auront grandement tort, car le film n’est pas simpliste loin de là ; nos deux héros ne sont pas des enfants de chœur et leurs répliques savent être vachardes. A voir absolument.
Un très bon film qui nous met de bonne humeur et qui nous fait sourire et réfléchir. Un duo d'acteur qui fonctionne vraiment bien, Viggo Mortensen et Mahershala Ali jouent très bien. On prend vraiment plaisir a suivre ces deux hommes qui développent une complicité au fur et à mesure de leur road trip. Un film avec une photographie vraiment très belle, et la voiture qui, je pense représente le film. Après, ce n'est pas vraiment une comédie, parce que certe ça nous rend heureux, mais on ne rigole pas vraiment. Après la mise en scène est pas dingue mais on a de très bonnes musiques.
Bon, ça se laisse voir mais ça sent le mytho à plein nez. Encore une fois, le blanc se donne le beau rôle qu'il n'a probablement pas eu. C'est très agaçant cette tendance aux US de fantasmer un rôle de "bon blanc" quand plus personne ne peut témoigner.
Il faut reconnaître que c'est l'archétype du film américain démagogique et consensuel, qui ne surprendra jamais tant il ne prend aucun risque et tant il a coché tous les poncifs notoires de la ségrégation raciale d'époque, mais l'ensemble reste bien mené et efficace avec une alchimie convaincante entre les deux acteurs principaux. Déçu de la dramaturgie par contre, qui est sans relief et effacée. Les caractérisations sont aussi trop appuyées. Donc voilà, c'est sympa à suivre, mais pour un tel sujet jouissant d'une telle réputation...
" Green Book " est un film intéressant et sublimement mis en musique. Le jeu des acteurs y est très bon...mais cela ne suffit pas : le film est bon mais pas si excellent que ça. L'histoire n'est pas assez enrichie des destins des deux personnages principaux (D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils connu ? Pourquoi ?), et cela rend le film assez classique. Dommage car la bande annonce était fort prometteuse.
INTOUCHABLES. On ne gagne jamais avec la violence, on gagne en restant digne. Dialogue avec son chauffeur. Allons cherchez la paix au fin fond de l'Amérique raciste. Le noir et le blanc, sans fausses notes sur le piano mais 100 fausses notes en réalité. Les grosses ficelles du cinéma passe partout, ou le terrain d'entente est bien détourné par l'humour.
En 2019, on a eu droit à "Joker" réalisé par Todd Phillips, la série "Chernobyl" scénarisée par Craig Mazin, et "Green Book" réalisé par Peter Farrelly. Cette année semble donc avoir provoqué chez les spécialistes de la comédie US pas finaude, une vocation vers le drame sérieux, et qui plus est avec une certaine réussite ! Pour "Green Book", c'est finalement à moitié étonnant, Peter Farrelly ayant été habitué à mettre les minorités en valeur dans plusieurs de ses films. Ici, on s'intéresse à l'histoire vraie d'un pianiste virtuose afro-américain qui décide de faire une tournée dans le Sud, et qui engage comme chauffeur (et garde du corps) un italo-américain. L'un est hautain et précieux, mais digne et intelligent, l'autre est grossier et violent, mais à bon fond et débrouillard. C'est la relation entre ces deux hommes qui sera le fil rouge du film, plus que la trame de fond qui délivre une peinture du Sud déjà-vue et un message anti-racisme assez primaire et consensuel. Ces deux protagonistes (interprétés par un étonnant Mahershala Ali et un Viggo Mortensen à contre-emploi) s'avèreront en effet complémentaire, et de rebondissement en problèmes à gérer, ils apprendront chacun de l'autre. Le tout est servi avec une pointe d'humour, un certain optimisme, et une réalisation professionnelle. Un bon feel-good movie.