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Hotinhere
549 abonnés
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3,5
Publiée le 19 mars 2020
«Le génie ne suffit pas, il faut du courage pour changer les mentalités.» Le périple d'un pianiste noir et de son chauffeur blanc dans le Sud ségrégationniste au début des années 60. Un road movie qui manque un peu d'intensité, mais d'une grande humanité, doté d'une belle mise en scène et servi par un duo d'acteurs qui fonctionne bien. Oscar du meilleur film.
Film très « oscarisable » malgré un manque de prise de risque, et très prévisible, The Green Book s’octroie ce charme désuet des films hollywoodiens au goût de « bons sentiments » où chacun évolue au rythme du parcours que le roadtrip movie impose. Feel good movie à l’ancienne, qui prend le large grâce à l’alchimie parfaite entre Mortensen et Ali et où leur interprétation finit par remporter le match à la fin dans un délice de dialogues conjugués à leur jeu respectif. Aussi vite vu, assez vite oublié mais on y retournera de temps en temps avec le même plaisir. hrequiemovies.over-blog.com
Un très beau film bourré d'humour porté par un tandem admirable. Même si le scénario est cousu de fil blanc, ce road movie alterne parfaitement fantaisie et émotion sans jamais tomber dans la caricature.
Green Book : Sur les routes du Sud est l’exemple même du film à Oscars. En effet, il traite un thème social important avec un regard humaniste sans être trop militant (on est loin de BlacKkKlansman : J’ai infiltré le Ku Klux Klan de Spike Lee qu’il battra pour l’Oscar du meilleur film) : un bon moyen de s’acheter une bonne conscience pour l’Académie ! Cependant, le premier film dramatique de Peter Farrelly (travaillant pour une fois sans son frère Bobby) reste un bon film réalisé sans grande originalité mais racontant une belle histoire et servi par un excellent duo d’acteurs (Viggo Mortensen et Mahershala Ali). Cependant, s’il est dur de ne pas apprécier le long métrage et si on peut trouver que Mahershala Ali n’a pas volé son Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, on peut estimer que le récompenser des Oscars du meilleur scénario original et du meilleur film était peut-être un peu exagéré.
Une sacrée surprise de la part de Peter Farrelly, auteur des navets Mary à tout prix ou encore Dumb et Dumber (film considéré par un certain nombre comme culte, mais que j'ai trouvé nullissime) ; de délivrer avec brio un film touchant et très sérieux à la fois. L'histoire est plutôt intéressante et le pitch est plutôt original même si la thématique derrière ne l'est pas (la question du racisme aux États-Unis dans les années 60). Ironie du calendrier, le film est sorti à peu près en même temps que la série de bavure policière aux États-Unis à l'encontre des minorités noires et du mouvement Black Lives Matter et cela lui confère un certain écho. Le film a un côté un peu trop mélodramatique pour moi (et parfois très cliché de ce genre de comédie) : la dispute sous la pluie, le personnage central cumulant toutes les minorités (de couleur de peau, sexuelle, appartenant à une élité détesté par les rednecks au point que rappeler que le film est inspiré d'une histoire est bien la seule chose qui rend ce personnage crédible), les scènes de rire et celles de pleurs…. De la même manière, je l'ai trouvé assez longuet. Néanmoins, ça reste une comédie tout de même très plaisante à regarder. Viggo Mortensen est un parfait transformiste : il incarne ici à la perfection un Américain d'origine italienne en surpoids et à aucun moment, on ne doute de la crédibilité de sa performance. Quant à Mahershala Ali, il est parfaitement casté en gentleman droit et rigide et a une classe absolue. C'est un bon feel-good movie, même si son succès critique me semble un poil exagéré (ce n'est pas le seul film traitant de ce sujet, ni le plus marquant).
C’est une histoire vraie (encore). C’est une histoire qui fait écho à certains relents racistes ayant toujours cours aujourd’hui (encore), et donc terriblement d’actualité. C’est aussi une histoire d’amitié (encore). Mais c’est aussi une histoire qui prend comme décor les routes des Etats-Unis (encore). Enfin, c’est également une histoire qui semble totalement calibrée pour la course aux récompenses (encore), avec en ligne de mire les Oscars. Ces similitudes nombreuses ou pas avec une multitude d’autres œuvres n’est pas un défaut en soi. Mais cela permet de cerner « Green Book, sur les routes du Sud » qui déroule son programme attendu durant deux heures de cinéma à l’ancienne. Un programme sans surprise, certes, mais néanmoins joliment mis en place et qui fait ce qu’on attend de lui.
Soit divertir avec une belle histoire emplie de valeurs et d’une morale adéquates. Ce qui semble plus étonnant c’est de voir que Peter Farrelly est à la réalisation de cette œuvre classique et passéiste. Souvenez-vous, le monsieur est quand même la moitié de la fraternité qui a accouché de « Mary à tout prix », « Dumb & Dumber » ou encore « L’amour extra-large ». Des comédies à l’humour pas très fin, potache et graveleux même, mais qui laissaient pourtant toujours transparaître une petite dose d’émotion et développaient une tendresse certaine pour les personnages. Donc finalement ce virage plus consensuel n’est guère étonnant et il est habilement négocié dans un long-métrage qui plaît et qui sait flatter l’œil. La mise en scène est classique mais appliquée. Farrelly n’innove jamais dans sa façon de filmer le Sud raciste (déjà maintes fois vu au cinéma) préférant se focaliser sur la belle relation entre ces deux personnages principaux, laissant d’ailleurs de côté toute incursion d’un quelconque second rôle à performance.
Et le duo que l’on voit ici, celui d’un chauffeur italien qui va conduire un musicien noir dans l’Amérique raciste des années 60 est particulièrement probant et incarné par deux acteurs au sommet de leur art. L’oscarisé Mahershala Ali (pour « Moonlight ») et Viggo Mortensen forment un superbe binôme de cinéma. On apprécie que le trait, d’ailleurs ce n’est peut-être parfois pas assez démonstratif et trop gentil, tout comme l’émotion ne soient jamais forcés, ne prenant jamais ainsi le spectateur en otage. Mais, par petites touches, Farrelly fait de son « Green Book, sur les routes du Sud » un beau film humaniste dont les rapports entre les personnages sont parfaitement explicites. Leur psychologie est bien amenée et on se prend d’affection pour eux dans un déroulement pépère et sans accroc. C’est peut-être un peu sage mais tout à fait plaisant. Un film qui a du cœur et de l’esprit en somme mais trop prévisible.
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Un macho-man italien un peu raciste mais de très loin est engagé pour assurer le transport et la sécurité d'un pianiste noir dans les États ségrégationnistes du Sud des USA, vont-ils surmonter leurs différences ? Bon le schéma est connu dès le départ, celui des deux personnages que tout oppose mais qui vont apprendre à se connaître et devenir les meilleurs amis. ça n'empêche pas forcément d'apprécier le voyage (ici sur les routes du Sud), porté par deux acteurs vraiment excellents, mention spéciale à Viggo Mortensen que je n'avais pas vu depuis... Le Seigneur des Anneaux, et qui montre qu'il est vraiment un très bon acteur. Après je ne suis pas un fan des films de grands sentiments démontrant que le racisme peut être transcendé, donc ce n'est probablement pas un film pour moi. Agréable, mais sans prise de risque, consensuel au final.
L'histoire vraie contait dans "Green Book" a tout pour séduire les spectateurs. Quoi que de plus normal que de l'adapter au cinéma. Peter Farrelly se lance donc dans la réalisation d'un film plus sérieux sur l'amitié grandissante de deux hommes que tout sépare. Il faut bien dire que la réalisation est maitrisée, le scénario est nickel et que le casting est excellent mais malheureusement tout est d'un ennui incroyable. C'est tellement formaté que l'on anticipe les actions et les dialogues. Le film, on l'a déjà vu au moins 100 fois ce qui ne lui donne pas d'avantages. Dommage.
cette histoire factuelle a de quoi séduire sur le papier. L'époque ségrégationniste des années 60 dans le sud, un chauffeur blanc italien mal dégrossi travaillant comme chauffeur pour un pianiste noir virtuose et précieux sur une tournée... De quoi offrir des moments intenses de relation entre les deux hommes ainsi qu'un constat sur le racisme ambiant. Les deux comédiens sont d'ailleurs excellents dans leurs rôles respectifs. Hélas, la réalisation trop prévisible et souvent cousue de fil blanc rend le propos trop schématique et finit par alourdir l'émotion. "Green Book", bien calibré pour la case "Oscars" respecte son cahier des charges mais manque de subtilité et de nuances. Un joli film qui aurait pu être un grand film...
On pourra reprocher à Green Book d'être un film formaté pour les oscars et c'est assez vrai. Tout y est assez attendu, certains passages obligés sont peut-être même de trop or le film fonctionne malgré sa structure narrative classique et sa mise en scène assez académique. Peter Farrelly réussit à réaliser un road-movie pétri d'humour qui traite de la ségrégation raciale avec une certaine finesse sans pour autant chercher à tout prix à faire pleurer dans les chaumières. Sensible et drôle, un peu hors de son époque, proche d'un cinéma que l'on pourrait également trouver désuet, Green book est un film chaleureux dans lequel Viggo Mortensen livre une prestation remarquable. Le film utilise habilement les stéréotypes pour raconter au final une belle histoire d'amitié le temps d'une ballade à travers les Etats-Unis. Un joli film lumineux et grave, heureux et distrayant, attendu dans son déroulement mais drôlement plaisant.
Film calibré pour être très efficace avec tous les ingrédients nécessaires. Le réalisateur plutôt habitué aux comédies assez lourdes réalisées avec son frère et qui n'a jamais pondu un seul film correct propose enfin aux spectateurs une histoire originale et dynamique qui se suit avec facilité et plaisir.
1962, le Sud de l’Amérique est encore largement ségrégationniste avec ses toilettes, restos et hôtels pour Noirs et idem mais en mieux et plus propres pour Blancs. C’est là qu’un beauf d’italo-américain du Bronx incarnant le racisme ordinaire est recruté comme chauffeur pour la tournée d’un pianiste virtuose noir hyper sophistiqué qui a ses entrées chez les Kennedy. Et les voilà parti sur les routes direction le Sud et confrontés de plus en plus fortement à cette Amérique raciste. Bon vous voyez la fin du film dès la première demi-heure, les frères ennemis deviendront amis ; alors vous ne serez pas surpris par ce road buddy movie. Prévisible à souhait, bourré de bons sentiments certainement, des blagues hyper attendues bien entendu ; mais qu’il est bon de prendre la route avec ce duo d’acteur hyper complice et de grand talent : Mortensen et Ali…. On roulerait en leur compagnie des bornes ; même si les traits distinctifs de chacun sont poussés à l’excès dans chaque intonation, mimique ou geste. Film commercial grand public avant tout ; film à Oscar ; donc même s’il est démonstratif, il sera vu d’un grand nombre ; et son message anti raciste fort pénétrera plus de têtes qu’un film d’art et d’essai hyper léché vu uniquement par des convaincu. Une sorte d’ « Intouchables » à la sauce Americana mais qui a le bon goût de jouer l’inversion des clichés : ici le Noir est classe et le Blanc grossier et populaire. Le message est d’autant plus fort et il laisse encore plus de place à l’émotion et au comique de situation à mesure que l’équipage descend dans le Sud. D’autant plus fort, contrairement au médiocre « intouchables » que les oppositions entre les deux hommes sont plus larges que la couleur de peau ; classe, éducation, culture, orientation sexuelle ; tout les oppose. Dur d’être Noir lorsque les Noirs vous voient comme un Blanc (suite à éducation, situation et culture) et que les Blancs continuent de vous voir comme un Noir ; c’est donc aussi le thème du film, ne faire vraiment parti d’aucune communauté. Inspiré par une histoire réelle, beaucoup verront que la ségrégation avait encore droit de cité dans ce grand pays il n’y a que 50 ans. Un feel good movie sympathique mais cousu de fil blanc. tout-un-cinema.blogspot.com
Basé sur l'opposition à contre exemple entre un Italien du Bronx, rustre, fruste, macho, généreux, un brin raciste et un black éduqué, sophistiqué, homo, pianiste renommé, ce road movie sympatique nous emmène sur les routes d'une Amérique du début des années 60, à la fois consevratrice, raciste et engagée dans un début de changement des mentalités Le duo fonctionne très bien et petit à petit la distance fond entre ces deux hommes que tout oppose. De belles scène musicales, de jolis portraits et de belles reconstitutions de l'époque mais une fin sans grande originalité.