l'histoire d'un virtuose noir d'une grande famille, seul, qui doit se produire dans différentes villes d'Amérique où le racisme est légion dans les années 60. son chauffeur pendant deux mois est un italien immigré à NY, du bronx, qui accepte la mission pour 2 mois parce que c'est bien payé. le film retrace les différents concerts ou on accepte volontiers "un negre" pour un concert mais ou on lui interdit de dormir, de manger, ... avec les blancs..... il s'agit d'une histoire vraie..
Un bon film... Mais on m'en a tellement parlé avant que finalement j'ai été un peu déçue. Bien mais pas bouleversant. Je le reverrai plus tard, peut être je changerai d'avis mais là j'en reste à c'est bien sans plus d'enthousiasme.,
"Green Book : Sur les routes du Sud," lauréat des Oscars en 2019, semble avoir été conçu pour remporter des prix, avec son thème, sa réalisation soignée et son genre. Certes, c'est un film sympathique et touchant, mais mériterait-il vraiment l'Oscar du meilleur film ? Le film suit le schéma habituel des productions centrées sur la rédemption américaine, dénonçant la ségrégation et nous offrant une leçon de tolérance.
Personnellement, ce côté moralisateur et prévisible m'agace. Le film semble répéter ce que nous savons déjà, avec une fin qui nous rappelle combien la société américaine peut être géniale malgré ses défauts. Cependant, je dois admettre que la mécanique bien huilée du film m'a emporté, en grande partie grâce au duo Mortensen / Ali. Leurs personnages, bien que stéréotypés, parviennent à dépasser les simples questions raciales, offrant une histoire d'enrichissement mutuel.
L'écriture explore divers aspects, notamment la manière de lutter contre la ségrégation, en bousculant les schémas classiques établis par des films antérieures. La comédie, bien que centrée sur un sujet sérieux, repose sur la dynamique entre deux personnalités opposées, offrant une vision plus légère malgré la gravité du contexte.
En fin de compte, "Green Book" demeure une comédie touchante, mais sa structure prévisible, son formatage bien-pensant et ses personnages légèrement caricaturaux en font davantage un produit calibré pour remporter des prix qu'une œuvre cinématographique authentique. Malgré ces réserves, le film reste tout de même très correct.
Film qui frappe... révélateur d'une Amérique d'il y a encore 60 ans, troublant de voir le véritable clivage qui existait encore à l'époque des Kennedy. Juste beau ! De part le développement de la relation, les péripéties toujours plus loufoques, l'approche historique ... une très belle histoire. Des acteurs que je ne connaissaient ce qui rend je trouve le film encore meilleur, on ne s'attend à rien et on n'est pas déçu !
Green Book est un bijou cinématographique. Il offre une plongée extraordinaire dans l’ambiance des années 60 aux États-Unis. L’esthétisme de l'époque est capturée avec un réalisme saisissant. Le réalisateur n'hésite pas avec les plans larges et ne commet pourtant aucune erreur. En termes de mise en scène, c'est du grand art. Les acteurs sont grandioses, charismatiques, magnétiques, authentiques ; on s'y attache dès les premières minutes et on a un immense plaisir à les suivre jusqu'à la fin. D’ailleurs, la fin est exaltante et on aimerait qu’elle dure plus longtemps pour savourer davantage ces derniers moments (pour ma part je me la suis repassé plusieurs fois). Pour ceux que ça pourrait inquiéter, car c'est la thématique du moment, à aucun moment je n'ai trouvé de wokisme dans ce film. Peut-être parce qu'il s'agit d'une histoire vraie, qui aborde le thème du racisme avec justesse et sans exagération, dans un contexte historique incontestable, et plus simplement parce que la réalité n'a pas besoin d'être exagérée pour apparaître crue et révoltante. Un véritable chef-d'œuvre au rang des grands classiques, qui m'a entièrement absorbé et qui, très rare me concernant, me donne déjà l'envie de le revoir et de le faire découvrir.
Films à la fois sérieux et comique qui montre un aspect différent des États Unis. Inversion des rôles entre un blanc immigre Italien et un noir prodige des touches noires et blanches. Un duo d'acteurs exceptionnels
"Green Book" est un film qui a reçu beaucoup d'attention et d'éloges, à juste titre. Le film explore de manière touchante la dynamique complexe entre deux hommes de milieux très différents, alors qu'ils entreprennent un voyage à travers le sud des États-Unis dans les années 1960. D'un coté Tony Lip joué par Viggo Mortensen et Don Shirley avec Mahershala Ali tous deux auteurs d'une performance exeptionnelle ... Avec un pincée d'humour ils arrivent petit a petit a se lier d'amitié. Film très émouvant pendant differentes scènes notamment celle a un peu plus d'1 heure et demi de film que je trouve mythique avec la réplique "pull over" de Don shirley et la scène suivante qui fait partie du charme de ce film ! La reconstitution de l'époque est également remarquable, offrant une immersion convaincante dans l'Amérique des années 60, avec des décors, des costumes et une bande-son qui contribuent à l'atmosphère du film. Très grand classique du cinéma qui permet largement de sortir des clichés sur la couleur de peau et laisse largement réfléchir sur de nombreux sujets sociétaux selon moi. Seul point "négatif" (mais qui fait aussi le charme du film je trouve) c'est le manque d'action, seule raison pour laquelle je n'ai pas mis 5 étoiles ...
Alternant humour, finesse et émotion, ce road trip est une invitation subtile à la tolérance et à la solitude des artistes, porté avec brio par 2 merveilleux acteurs. Vu 2 fois, la première fut succulente, la deuxième plus émouvante Si d’abord, notre attention est happé sur la « bonne brute de blanc » et la société ségrégationniste du sud, la seconde fois, on n’est touché plus intimement par la détresse « du génie noir », qui n’appartient à aucun monde et reçoit si peu d’amour. Respect aussi pour les italiens spoiler: (que j’aime tant) leur tchate, le rire et leur sens de l’accueil spoiler: (à peine cliché;-)
Une belle histoire d'amitié entre un pianiste afro-américain, cultivé et excentrique, et un videur italo-américain, péquenaud au grand cœur. Leurs pérégrinations dans le Sud de l'Amérique profonde du début des années 60 sont à la fois drôles et bouleversantes. Un beau moment d'humanité porté par deux acteurs exceptionnels et un scénario sobre et de bon goût. Une franche réussite.
Un videur de boîtes blanc accepte de servir de chauffeur à un pianiste noir dans sa virée dans le sud profond. Le film fonctionne, porté par les prestations au top de ses deux acteurs principaux, Viggo Mortensen et Mahershala Ali. Leur relation à peine cordiale au départ va évoluer au fil des épreuves qu'ils vont devoir traverser, des préjugés qui vont peu à peu s'estomper face à la réalité, etc. Le scénariste a eu la bonne idée de ne pas caricaturer les rôles. La seule caractéristique du pianiste n'est pas d'être noir. Hautain, distingué, volontiers donneur de leçons, ce n'est pas un saint homme. L'homosexualité est également abordée. Quant au chauffeur, il est moins rustre qu'il n'en a l'air de prime abord. Les leçons que lui professe le pianiste ne marchent pas sur lui. Pas toujours, du moins. Cela crée des personnalités riches qui rendent l'ensemble captivant jusqu'au dénouement. Côté critiques, j'ai eu le sentiment diffus durant tout le film que le réalisateur cherchait l'oscar, ce qu'il a d'ailleurs obtenu. Le résultat est un film calibré, peut-être un peu trop sage, mais tout à fait réussi.
Difficile de ne pas apprécier ce long-métrage de Peter Farrelly tant il coche toutes les cases du contenu parfait. C’est d’ailleurs ce qui lui a permis de remporter l’Oscar du meilleur film en 2019. Inspiré d’une histoire vraie, ce road-movie retrace la rencontre entre un pianiste noir raffiné (Mahershala Ali) et son chauffeur blanc totalement rustre (Viggo Mortensen), durant une tournée effectuée dans le Sud des Etats-Unis en 1962 où règne encore la ségrégation. Dans ce contexte social et xénophobe, l’antagonisme des deux hommes rend le propos sur la tolérance encore plus poignant. A la fois cruel et rempli d’humour, le récit n’évite pas les clichés mais livre un beau message d’humanisme. Bref, une réflexion indispensable contre le racisme.