Green Book : Sur les routes du sud
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Cinemadourg
Cinemadourg

787 abonnés 1 550 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 janvier 2019
En 1962 aux Etats-Unis, un célèbre pianiste afro-américain, raffiné, cultivé et riche, va engager un chauffeur italo-américain sans le sou, inculte et plutôt rustre, pour une tournée de deux mois dans l'Amérique profonde et raciste.
Tiré de l'histoire vraie de Don Shirley et Tony Lip, ce duo improbable au départ s'avère totalement jubilatoire et délicieux au final.
Les deux acteurs principaux y sont évidemment pour quelque chose, mais il faut reconnaître que ce binôme totalement en décalage s'avère à la longue surprenant, drôle et touchant.
Un vrai road trip artistique attachant, intelligent et cocasse !
Vraiment excellent !
--> Site CINEMADOURG
elbandito
elbandito

356 abonnés 964 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 octobre 2019
Green Book relate le parcours semé d’embuches d’un musicien virtuose noir dans le sud de l’Amérique ségrégationniste, escorté par un improbable gros bras newyorkais d’origine italienne, son garde du corps. Les joutes verbales et les épreuves humaines qu’affrontent Viggo Mortensen et Mahershala Ali, tous deux oscarisables pour leur rôle respectif, donnent naissance à une indéfectible amitié. Le livre vert du titre, petit guide de séjour du voyageur noir dans l’Amérique blanche a réellement existé, il donne son nom à ce buddy-movie décidément pas comme les autres et qui mérite le détour.
Citrouilleman
Citrouilleman

80 abonnés 611 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 25 janvier 2019
La rencontre improbable entre un chauffeur italien inculte au grand cœur et un pianiste noir cultivé et précieux. Deux mondes qui se rencontrent dans un road trip prenant, touchant, drôle et émouvant dans le sud raciste des Etats Unis. Viggo Mortensen est excellent. Alors, Oscar du meilleur film ou du meilleur acteur ? (ou les 2 !) . A voir absolument.
GéDéon
GéDéon

96 abonnés 541 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 30 juillet 2023
Difficile de ne pas apprécier ce long-métrage de Peter Farrelly tant il coche toutes les cases du contenu parfait. C’est d’ailleurs ce qui lui a permis de remporter l’Oscar du meilleur film en 2019. Inspiré d’une histoire vraie, ce road-movie retrace la rencontre entre un pianiste noir raffiné (Mahershala Ali) et son chauffeur blanc totalement rustre (Viggo Mortensen), durant une tournée effectuée dans le Sud des Etats-Unis en 1962 où règne encore la ségrégation. Dans ce contexte social et xénophobe, l’antagonisme des deux hommes rend le propos sur la tolérance encore plus poignant. A la fois cruel et rempli d’humour, le récit n’évite pas les clichés mais livre un beau message d’humanisme. Bref, une réflexion indispensable contre le racisme.
Francis L.
Francis L.

31 abonnés 123 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 janvier 2019
Voilà un film qui donne envie d’être revu l’histoire aurait pu ne pas suffire à donner matière à un film mais ce dernier est tellement attachant et intelligent que c’est tout le contraire. Duos d’acteurs sensationnels il y a dans ce film une poésie indéfinissable.
Kevin dioles
Kevin dioles

55 abonnés 697 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 4 janvier 2020
Deux cultures différentes, celle du Dr Shirley, pianiste renommé, et celle de Tony Vallelonga, un videur italo-américain venu du bronx. Le Dr Shirley est un homme distingué, applaudi pour ses qualités artistiques, mais en 1962, dans cette Amérique, pas très apprécié pour sa couleur de peau. Celui-ci va engager Tony pour être son chauffeur pendant deux mois, durant lesquelles ils devront apprendre à se connaitre. Pendant cette longue tournée de galas, Tony, gros dur au coeur tendre, va mettre à rude épreuve ses préjugés afro-américains, en découvrant cette politique ignoble qu'entretient la ségrégation sud américaine. VIGGO MORTENSEN (le seigneur des anneaux) bien enrobé, dans le role de Tony, une grande gueule qui dérape par ses attitudes, et par son vocabulaire pas très recherché, est irresistible par ses méthodes expéditives. MAHERSHALA, en Dr Shirley, personnage humaniste, d'une droiture irréprochable, devant des actes d'humiliations, stimule en nous une grande compassion. Grace à un total respect de l'un envers l'autre, qui est loin d'etre gagné d'avance, ce voyage agité, fera évoluer leur amitié. Un rode movie drole et émouvant sur fond de racisme. Un scénario élaboré avec la collaboration du fils de Tony Vallelonga, Nick, apportant à cette histoire vraie, un très joli message d'amitié et de tolérance.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 janvier 2019
N'ayions pas peur des mots ce Green Book est un e pure merveille portée par deux acteurs extraordinaires : Viggo Mortensen et Mahershala Ali et aussi Linda Cardellini. Le film est prenant du début à la fin et franchement il faut aller le voir car c'est une grande histoire humaine et une sacré leçon aussi. C'est un des meilleurs films du moment avec le français Edmond...
axelle J.
axelle J.

121 abonnés 501 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 27 janvier 2019
Film intelligent et remarquable racontant une histoire vraie émouvante.
On remarquera une perfection à tous les niveaux.
spoiler: Les quelques rares malheureux qui chipotent, trouvent à redire, ont manifestement un problème.
Eselce
Eselce

1 452 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 3 avril 2019
Tout aimé, du début à la fin ! L'accent et les intonnation de V. Mortensen, l'aspect élégant et courtois de M. ALI... Les acteur sont très haut de gamme, l'histoire est prenante et travaillée, l'ambiance est à la fois détendue et humoristique, simple. On appréciera les lettres et l'évolution des deux personnages avec un enrichissement réciproque et une amitié indéniable malgré les écarts de milieux, de langage, de mode de vie, de culture. J'ai eu l'impression de revoir "Intouchables", made in America. Un excellent road movie !
Acidus
Acidus

753 abonnés 3 742 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 novembre 2019
On connait davantage Peter Farrelly pour ses comédies un peu bêbêtes et vulgaires. Il est étonnant de le retrouver à la réalisation de ce biopic ayant pour thème principal la ségrégation aux Etats-Unis. "Green Book" est un très bon long métrage qui a su trouver un parfait équilibre entre la légèreté d'une comédie (on rigole beaucoup) et la gravité de son sujet. Parfois convenu dans sa trame narrative, le film réussit toutefois à véhiculer au spectateur une large palette d'émotions. Il faut dire que l'on s'attache facilement aux deux personnages principaux. "Green Book" est à la fois tendre, touchant, drôle et intelligent. Que demander de plus?
moket
moket

557 abonnés 4 379 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 février 2020
Un road movie bourré d'humour, porté par d'excellents comédiens et des dialogues savoureux. C'est un vrai plaisir de les écouter se chicaner tout au long de la route et un beau plaidoyer contre le racisme.
Chris58640
Chris58640

224 abonnés 766 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 3 février 2019
Une chose est sure, le cinéma américain n’a jamais eu peur de mettre en scène les périodes les moins glorieuses de son histoire récente (c’est quelque chose dont, en France, on pourrait davantage s’inspirer). Avec « Green Book », Peter Farrelly raconte l’histoire véridique de deux hommes, aux antipodes l’un de l’autre, qui vont sillonner le Sud profond de 1962, s’apprivoiser et se lier d’amitié. Le film dure 2h10, et 2h10, parfois, ça peut sembler long mais dans le cas de « Green Book », ça passe tout seul. Il y a plusieurs choses qui concourent à ce que le long métrage tienne aussi bien la route, un scénario déjà maintes fois éprouvé pour son efficacité (deux types qui n’ont rien en commun et qui se lient d’amitié, ce n’est pas nouveau), son casting mais aussi sa réalisation. Très rythmé, parsemé de morceaux musicaux toujours bien choisi mais jamais envahissants, le film réussit à jouer les funambules en permanence entre deux univers : la comédie du « Buddy movie » et le film politique plus grave. A aucun moment, l’un ne prend le pas sur l’autre. L’humour est omniprésent, essentiellement grâce au personnage de Tony, mais il n’est jamais au centre du propos, c’est juste une sorte de couleur au service du sujet central : l’absurdité totale de la ségrégation raciale. Peter Farrelly fait mouche avec ce road movie, il nous fait voyager de New-York au Sud profond en passant par les immenses plaines du Middle-west. C’est une peinture grandeur nature d’une Amérique aussi triomphante que schizophrène, celles des années 60. En mettant en miroir deux scènes presque similaires, celles où Tony et Don se font arrêter par la Police, une fois dans le Sud, une fois sur le chemin du retour au Nord, Farrelly montre combien cet immense pays est coupé en deux, de manière profonde, durable et malheureusement peut-être irrémédiable. De jolis plans, un rythme soutenu mais pas trépidant, une bande originale juste comme il faut, Peter Farrelly signe un très bon film, au service d’un très beau message. Dans le rôle de Don Shirley, l’acteur Mahershala Ali est impérial, cultivé jusqu’à en être hautain, distingué jusqu’à en être ridicule, il dissimule sous un épais verni une solitude et une souffrance qui ne fait qu’affleurer et que l’on devine, juste au travers de quelques répliques. Trop noir pour être parfaitement accepté par les blancs, trop différent pour être considéré comme un homme noir par les autres hommes noirs, trop décalé d’une manière générale, il s’est coupé de tout et de tout le monde, enfermé dans sa tour d’ivoire. Le contraste avec Tony, incarné de façon incroyable par Viggo Mortensen, est tel que ça en parait presque caricatural ! On pourrait croire que donner à celui qui fut Aragorn, Roi du Gondor, le rôle d’un immigré italien du Bronx, bedonnant et un peu vulgaire est une idée étrange sur le papier. Mais Viggo est bluffant. Forcément, par le charisme que son rôle implique, il vole un petit peu la vedette à Mahershala Ali, c’est inévitable. Moulin à parole (et sans filtre), mangeant comme quatre, maitrisant mal ses nerfs parfois, il ouvre son esprit au contact de cet homme qui, mine de rien, bat en brèche absolument tous les préjugés qu’il avait sur les hommes noirs. Les seconds rôles sont un peu anecdotiques, mais je suis contente de retrouver Linda Cardellini au casting, que je n’avais pas revu depuis « Urgences », dans le rôle de l’épouse de Tony, un peu plus ouverte d’esprit que son mari. Le scénario de « Green Book » joue sur du velours : un film qui met en scène deux hommes qui n’ont rien en commun et qui vont finir par s’apprécier, sur fond de road movie et qui démontre par l’absurde l’absurdité du ségrégationniste, sur le papier c’est imparable. Mais on peut louper un film malgré une idée de départ parfaite, ça s’est déjà vu ! « Green Book » reussi son coup grace à l’humour mais surtout grâce à l’absurde. Le Green Book, c’est un petit livret que les gens de couleur qui voyagent dans le Sud, ont sur eux et qui leur permet de savoir où ils pourront manger, où ils pourront dormir et où ils pourront prendre un verre. spoiler: Voilà un homme blanc, chauffeur d’un homme noir mille fois plus riche que lui, et qui loge dans un hôtel tout confort alors que son patron est confiné aux motels miteux. Don Shirley est accueilli avec égard dans des établissements où il joue mais dans lesquels il ne peut pas dîner, dans lesquels il ne peut même pas aller aux toilettes. Il a les moyens de se payer des costumes très chers, mais ne peut pas les essayer en cabine.
On peut penser que le film force le trait, on peut penser, en 2018, que le propos est caricatural mais c’est la réalité de l’Amérique des années 60. « Green Book » n’invente rien, c’est le système ségrégationniste lui-même qui est caricatural, pas le film qui le met en scène. On peut ergoter un peu en trouvant que parfois le scénario cède un tout petit peu à la facilité (le coup de fil en prison), que la scène finale est un peu trop « hollywoodienne» mais franchement, c’est bien peu de choses au regard d’un long métrage absolument épatant. Jouer avec la comédie, avec les codes du cinéma populaire, pour mieux montrer par contraste la noirceur d’un système honteusement ridicule, pour mieux mettre en lumière la bêtise crasse d’une Amérique raciste, c’est plus efficace que n’importe quelle leçon de morale. « Green Book », est un film d’utilité publique dans l’Amérique de Donald Trump… et aussi ailleurs…
vidalger
vidalger

331 abonnés 1 259 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 12 mars 2019
Un de ces films dont on se souvient longtemps, marqué par un humour et une humanité rares. On n'attendait pas vraiment Peter Farelly, le réalisateur de Mary à tout prix ou de Dumb&Dumber, à ce niveau d'excellence. L'interprétation parfaite justement primée aux Oscars de deux hommes que tout oppose a priori, un scénario d'une très grande finesse qui navigue entre la comédie et le procès du racisme ordinaire, des dialogues percutants, une alternance de scènes émouvantes ou drôles sans jamais verser dans lle tire-mouchoir ou la gaudriole. Je ne vois aucun défaut dans ce film qui se place avec brio dans la galerie d'honneur de ce genre cinématographique américain - la critique historique du racisme - déjà bien occupé par quelques chefs d'œuvre (au hasard. Le Majordome, Django, La couleur des sentiments, Mississipi Burning, pour n'en citer que quelques uns).
Ashitaka3
Ashitaka3

115 abonnés 1 211 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 7 décembre 2018
Ce film au thème puissant marque par ses interprétations splendides des acteurs principaux. Aidé par une mise en scène remarquable, une bande sonore tonitruante et un rythme soutenu, l'histoire se suit très bien avec un enthousiasme et une bonne humeur teintée de passages plus profonds, plus sensibles mais captivants, toujours cohérents avec son récit. Un époustouflant road-movie dont je cherche encore un défaut.
lara cr28
lara cr28

75 abonnés 123 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 janvier 2019
De la difficulté d’être noir et homosexuel dans l’Amérique des année 60. On se régale avec ce conte tiré d’une histoire vraie. Interprété par Vigo Mortensen et Mahershala Ali.La relation fonctionne comme une alchimie qui repousse de jour en jour, au fil de la route, les limites des clichés racistes en les déjouant avec une grande subtilité que l’on doit à un jeu d’acteurs brillant. Le film joue inlassablement avec les limites, celles des tristes lois qui interdisent que les noirs sortent ou se trouvent à tel endroit - on relèvera l’absurdité quand Don Shirey est attendu au piano mais interdit de dîner au milieu de son public- mais surtout avec les codes psychologiques et sociétaux qui vont vite fondre au fil de cette traversée vers le sud scellant une improbable amitié. Un film sérieux, drôle et sensible.
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