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darkvash
106 abonnés
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0,5
Publiée le 4 janvier 2019
Comment est il possible en 2018 de sortir une chose pareille? Breaking In fait l'exploit de n'avoir rien à sauver. Acteurs, réalisation, scénario, musiques, rien n'est bon dans ce nanar qui se prend au sérieux. Gabrielle Union ne va pas remonter dans mon estime avec ce film. Tout n' est que cliché ici, le jeune blond gentil, le tatoué méchant et la gentille maman Rambo avec ces deux enfants à l'intelligence hors du commun. Rien à faire, seul le générique de fin nous délivre.
Mauvais, soporifique, déjà vu, pas crédible du tout. Voilà qui résume bien le film. Meme pour un dimanche après midi pluvieux, il vaut mieux allé manger des gâteaux chez mémé que de regarder ce navet.
Franchement invraisemblable cette énième version d’une « bourgeoise ordinaire » qui devient Wonder Woman ou Bruce Willis subitement parce qu'on menace la vie de ses enfants ! Cependant, c’est jouissif d’y croire et c'est quand même mieux que tous ces films où les victimes subissent leur sort sans réagir en attendant la mort !
Ce genre de cinéma américain commence facilement à se développer de nos jours (dont on aura bientôt sur nos écrans Peppermint et Widows) sur une nouvelle marque au féminin : celle de la mère combattante, voulant se venger ! Et c'est bien rare que Breaking in garde son titre original en France... Quoi qu'il en soit, le réalisateur de V pour Vendetta ne fait guère dans la nouveauté en copiant des huis-clos qui l'ont précédé auparavant (le Panic Room de David Fincher, un classique !) mais beaucoup d'entre eux, se vautre atteignant l'échec (Trespass) avec ses innombrables clichés et ses dialogues à la limite du ridicule. Breaking in ne les évite clairement pas mais étrangement, ce petit thriller se regarde sans véritable ennui. Une famille de couleur spoiler: - dont le père a été victime d'un accident mortel - hérite d'une maison, hautement sécurisée. Arrivée dès le premier soir, cette famille sera pris au piège par des ravisseurs qui ont réussi à pénétrer sur les lieux, voulant spoiler: récupérer une somme d'argent cachée dans un coffre-fort de la maison... Pas de chance pour les intrus, ils sont tombés sur la mauvaise personne (la mère) ! Ne pas s'en prendre à la famille, en est la devise d'un Taken ou d'un Equalizer ! Ici, on se rapproche du prequel The First Purge avec cette famille noire où le soir tout sera permis ! On peut regretter spoiler: une tension quasi-absente dans l'ouvrage, même l'arrivée des kidnappeurs ne se révèle guère angoissante... Malgré cela, une bonne musique (empruntant des airs des brillants compositeurs Trent Reznor et Atticus Ross) et une ambiance de nuit assez agréable visuellement viennent rattraper le frisson. Dommage que la société de production Blumhouse ne soit pas l'auteur du projet car celle-ci aurait apporter pas mal de violences et de suspense en tout genre ! Le public retrouve l'actrice qui avait participé au second Bad Boys de Bay à savoir la charmante Gabrielle Union. Elle y interprète l’héroïne de cette histoire convenue, en mère voulant protéger et sauver les siens. Union est convaincante ! Le méchant - Billy Burke - n'éprouve pas suffisamment de frayeur et n'arrive donc pas à se démarquer d'un Jared Leto par exemple... Tout cela pour vous dire que Breaking in est un léger thriller à l'américaine dont il s'avère prévisible de A à Z mais reste assez divertissant. A vous de voir...
Très moyen, beaucoup d'improbabilités qui agacent au final, beaucoup de déjà vu et interprétations pas top. Parfois des situations ubuesques avec une mise en scène bien trop linéaire. 2/5 !!!
Avec un bon scénario et un excellent casting, il était absolument impossible de se tromper. Ce film est vraiment excellent, à vous couper le souffle. Hollywood, pour une fois, inverse les rôles, une gentille famille noire qui se défend contre des brutes blanches. Et les gros muscles sont incarnés par une frêle jeune maman prête à tout pour sauver sa famille. Tout est mis en place pour en faire un excellent film.
J'aime beaucoup James McTeigue et ce depuis V pour Vendetta. Il y a une maîtrise chez lui de l'action et ce n'est pas son Ninja Assassin qui va me contredire. Dans Breaking In, on a un home invasion plutôt classique de la première à la dernière minute. On peut donc le prendre de deux façons. Soit on voit l'efficacité du produit qui est bel et bien réel. Bien sûr, Piège de Cristal restera un monument. Mais je ne pense pas que l'ambition de McTeigue était de boxer dans la même catégorie. Donc, il y a l'efficacité, la tension, la peur parce qu'on sait très bien que les ravisseurs malgré leurs paroles rassurantes n'aiment pas laisser de témoins derrière eux. Soit on voit le déroulement pépère qui ne surprendra le spectateur à aucun moment : la maison forteresse avec plein de bidules high-tech pour en contrôler les fonctionnalités, les gosses futés, la mère courage, les méchants très méchants (enfin le mexicain est un peu plus méchant que les autres, c'est normal, c'est un mexicain), la famille unie plus forte que tout comme message final. Dire qu'on disait de Panic Room en 2002 qu'il était virtuose mais creux pour un Fincher, que devrait-on dire de Breaking In ?
Un film de suspens au récit classique mais efficace, intelligent et bien mené. L'inclusivité de l'ensemble fait un bien fou, est jouissif et renouvelle le genre judicieusement.
Avec ce genre de production, deux options dans la manière de la visionner sont en définitive possible : soit on la prend au premier degré à la recherche d’un cinéma novateur et cérébral ce qui aboutira à une énorme déception, soit on le prend comme une petite série B du samedi soir pour se vider la tête ou même comme un plaisir coupable et dans ce cas de figure c’est plutôt réussi. En effet, « Breaking In » n’apporte quasiment rien de nouveau au sous-genre du home invasion (films où des assaillants tentent de pénétrer une maison donc) hormis le fait qu’il inverse intelligemment la donne. Tout du moins durant une partie du long-métrage. Ici on a donc droit à un « Panic Room » du pauvre, tant on sent que le budget a été limité à l’essentiel, où c’est une mère enfermée à l’extérieur d’une résidence high-tech qui va devoir y entrer pour sauver ses enfants des mains des malfrats qui l’ont délogée.
Au niveau du scénario c’est donc plutôt anémique, l’enjeu du film se résumant à cette proposition, ni plus ni moins. Avec bien sûr un paquet d’argent à la clé pour les cambrioleurs et le sauvetage coûte que coûte de sa progéniture pour l’héroïne. Mais comme tout cela est traité avec beaucoup de rythme, sans fioritures et avec des rebondissements constants, on ne s’ennuie pas une seule seconde et c’est tout à fait efficace. Il faut juste éviter de trop regarder dans les détails car, à ce moment-là, de nombreuses invraisemblances qui pullulent et quelques clichés vont certainement venir entraver l’appréciation de « Breaking in » et la vision sympathique que procure cette série B honnête et humble.
En revanche, on pourrait se dire qu’il est étonnant de voir un cinéaste comme James McTeigue à la réalisation de ce pur produit de série. Lui qui a mis en scène le culte « V pour Vendetta ». Mais c’est oublier qu’hormis cette bobine de référence, le metteur en scène n’a pas signé grand-chose d’autre de mémorable et que ce dernier était peut-être un coup de chance ou le film d’une vie. Certes, McTeigue n’est pas manchot et sait tirer partie de l’espace de cette immense demeure et ses environs et il parvient à quelques bons moments de tension. Cependant, rien à voir avec la maestria technique de David Fincher et son visuellement incroyable « Panic Room » tout comme aux sueurs froides provoquées par « The Strangers », si l’on reste dans la même veine. En résulte un petit divertissement bien troussé qui passe bien le temps avec une femme afro-américaine en tête d’affiche, ce qui n’est pas si souvent.
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Certes les rôles sont plutôt inversés par rapport aux autres films d’invasion de domicile, puisque c’est la mère qui tente de rentrer chez elle pour récupérer ses enfants, mais ça ne suffit pas pour sortir des sentiers balisés et devenir marquant. Un thriller lambda.
Après le décès de son père, Shaun Russell revient avec sa fille et son fils dans l’immense résidence où elle a passé son enfance. Mais quatre criminels, venus cambrioler le coffre-fort du défunt, y ont déjà pénétré qui prennent en otage les deux enfants et menacent leur mère, restée à l’extérieur, de les exécuter si elle prévient la police. Ils disposent de quatre-vingt-dix minutes environ avant l’intervention de la compagnie de gardiennage alertée par la désactivation des systèmes de sécurité.
Unité de temps, unité de lieu, unité d’action. Sur le papier "Breaking In" peut laisser espérer un film d’action nerveux et efficace, un loisir récréatif qui ne sollicitera pas trop les neurones du spectateur.
Hélas le cahier des charges est loin d’être rempli. Le scénario s’avère d’une platitude accablante, la mère courage réussissant, comme de bien entendu, à défendre sa précieuse progéniture contre les méchants très méchants qui osent lever la main sur elle. Rien dans la succession prévisible des événements qui ponctuent cette prise d’otages ne vient sortir le spectateur de la sidération dans laquelle il glisse lentement. Et, si on veut à tout prix chercher un sous-texte politique à cette histoire, le premier rôle donné à Gabrielle Union, femme et Noire, pèse des tonnes.
"Breaking In" devait sortir en salles en 2018 . Finalement Universal Pictures a sagement préféré le diffuser directement en DVD/VOD.
Si vous avez besoin d’inspiration pour mettre en place un système de sécurité dans votre maison, Breaking In est fait pour vous. On ne s’est pas trop embarrassé avec l’écriture du scénario ; Gabrielle Union est enfermée dehors et doit retourner dans une maison protégée comme une forteresse. L’intrigue se résume à se demander si elle réussira à sauver ses enfants, quel suspense insoutenable ! Pour lui rendre la tâche un peu plus difficile, un groupe d’hommes armés est aussi de la partie mais ne sous-estimez pas une mère de famille sans entraînement particulier aux pieds nus. Place alors à l’action pour nous faire oublier cette situation improbable mais de ce côté là non plus il n’y a rien d’extraordinaire à signaler. A moins de se retrouver réellement enfermé à la maison, voilà un film plus que dispensable.