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remyll
188 abonnés
433 critiques
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4,0
Publiée le 7 décembre 2019
Un bon film semblant vraiment proche de la réalité assez stupéfiante que vivent les quelques très rares femmes astronautes quelques semaines avant leur grand depart dans l'espace. J'ai beaucoup aimé.
L'intrigue repose essentiellement sur les rapports mère fille plutôt que sur le problème d'une femme astronaute. Si effectivement quelques scènes montrent l'entraînement difficile de ces femmes et de ces hommes lorsque enfin la fusée décolle le film est ...fini.
Eva Green est époustouflante. Probablement son meilleur rôle de sa déjà très grande carrière. Avec l'excellent Matt Dillon en bonus. La jeune actrice joue également très juste. Bref, un film qu'il est bon. Bravo à Alice Winocour pour sa direction d'acteurs et sa réalisation !!!
Et encore un film français qui aurait pu être excellent: dialogues fins et justes, acteurs sensibles, scenario credible et original jusqu'à ce qu'on tombe dans les bons sentiments, la mièvrerie et le ridicule. Quelle honte, quelle image de la culture française que cette fin pitoyable! La mère qui abandonne d'un coup tout professionnalisme, qui viole toutes les règles sanitaires et ... qui monte quand même dans la fusée avec les autres malgré ça ! Les bras m'en tombent.
Un très beau film, qui à sa manière, explore également l’espace, la distance mesurée entre deux êtres: une mère et sa fille. L’amour est comme l’espace. Il n’a pas de limites. On a cru qu’elle la grandirait cette limite et renoncerait mais elle va au bout de son rêve tout en gardant l’expression du visage de sa fille en elle. Comme une force. Il est étonnant que proxima évoque l’éloignement et le rapprochement en même temps. Un voyage vers l’infini au cœur de l’attachement.
Promis, je ne jugerai pas uniquement cette réussite à la présente au générique final d'Agar Agar, car il y a bien autre chose qui résonne dans ce film de raison, qui suit l'investissement personnelle d'une femme astronaute qui a tout à prouver pour monter à bord de la prochaine mission spatiale. Physiquement et psychologiquement, cette préparation est rudement menée, par contraintes et force de persuasion, jusquà laisser ceux qu'on aime derrière soi. Une belle surprise très convaincante et bien documentée qui nous donne même le droit à la présence de Thomas Pesquet pour enrichir cette production qui mise sur le dépassement de soi plus que sur le spectaculaire.
Avec Proxima, Alice Winocour nous offre une variation originale sur la thématique de la conquête spatiale. Ni vraiment un drame, pas plus qu'un film d'action, le film est une plongée intimiste dans les conséquences humaines que peuvent avoir les engagements professionnels. Ceci vu à travers le prisme d’une jeune enfant ayant du mal à saisir, évidemment, les enjeux inhérents au monde des adultes. La réalisatrice nous offre donc le récit d’une relation fusionnelle entre une mère et sa fille, qui se trouve évidemment perturbée par l'engagement de la maman dans la conquête spatiale. A un second niveau, plus féministe celui-là, elle nous propose un aperçu, en quelques séquences, de la particularité d'être une femme astronaute et des efforts que cela demande pour convaincre dans un univers très masculinisé. Pour parvenir à rendre le scénario solide malgré le peu d’enjeux, Alice Winocour a su trouver en Alice Green et la toute jeune Zélie Boulant-Lemesle un duo qui fonctionne à merveille. L’alchimie entre les deux interprètes est parfaite et finit par délivrer par petites touches une belle et sensible émotion. La réalisatrice a pu avoir accès, et c’est une chance, à de nombreux sites des agences spatiales européennes et russes, ce qui donne un aspect très réaliste aux aventures spatiales d'Eva Green. Seul regret, les images captées par la réalisatrice sont souvent très sombres, et bien que cela soit peut-être voulu, cela obscurcit à l’excès le propos du film qui n'est, au final, pas si dramatique.
Plus qu'un film, plus qu'un documentaire, véritablement un Hommage à tous les astronautes, à leurs doutes, leur force, leurs sacrifices, et plus particulièrement ici aux femmes et à l'éloignement sans certitude de retour auprès des êtres chers. Un film magnifique, vrai, pur, sans make-up, sans recherche autre que le naturel, le réalisme, la vérité. Véritablement un chef d'oeuvre, hors de tout ce qui se fait habituellement, et d'une justesse sans faille, avec l'idée lumineuse de garder tous les dialogues en VO. Eva Green nous délivre une prestation stratosphérique de cette mère épris de doutes avant son premier décollage vers le vide cosmique. Autant Interstellar est un chef d'oeuvre numérique, que Proxima est un chef d'oeuvre humain. La présence de Thomas Pesquet qui vient renfoncer encore la crédibilité de l'ensemble. Bravo, et surtout merci pour cet instant de grâce, tellement rare parmi toutes ces soupes et inspirations Hollywoodiennes
Proxima est donc une vision du voyage spatial très terre à terre. La cinéaste parle de l'infiniment grand avec des ressorts très intimes. C'est une histoire puissante d'une relation mère/fille obligée de couper le cordon. Eva Green est parfaite de précision.
L'argument de départ est original, à la frontière de l'aventure spatiale (envisagée sous un angle documentaire plutôt intéressant) et de la chronique intimiste (centrée sur une relation mère-fille) : comment combiner une mission d'ingénieur de haut vol et un rôle de mère quand on est une "femme de l'espace" ? Toute l'originalité du film se limite malheureusement à cet argument de départ, résumé par la bande-annonce. Le traitement laisse sur sa faim. Le choix de la simplicité ? Le refus de la surdramatisation ? Pourquoi pas. Mais des pistes narratives sont lancées ici et là (les difficultés scolaires et humaines de la petite fille ; l'arrivée d'une "mère de substitution"...) et puis vite oubliées, laissant l'impression d'un scénario qui n'ose pas s'engager dans telle ou telle direction, qui ne fait qu'effleurer le potentiel dramatique de son sujet, au profit d'une inspiration minimaliste, pour ne pas dire banale, où l'émotion ne jaillit jamais vraiment. Le résultat n'est pas indigne, mais platounet. Finalement sans surprise et sans beaucoup d'idées de cinéma. Heureusement qu'Eva Green est là pour donner un peu de corps et d'ancrage à ce projet.
Alors que la plupart des films traitant des voyages dans l'espace sont loin d'être terre à terre (logique !) et contribuent à l'image quelque peu enjolivée de l'espace, ce film a le mérite de rappeler la difficulté et les conséquences pour devenir astronaute. Et c'est loin d'être une sinécure ! Il faut être à la fois très intelligent, très fort physiquement, très fort mentalement et très fort socialement ( un surhomme ou une surfemme en fait). Après avoir vu ce film, on a d'autant plus de respect pour ceux qui sont à la fois assez forts et assez fous pour être arrivés jusque là. Chaque enfant rêvant de devenir astronaute devrait voir ce film ! S'il n'a pas changé d'avis à la fin, c'est déjà bon signe ...
Je m’attendais à un INTERSTELLAR (2014) à la Française, mais ça n’a rien à voir. Ça m’apprendra à me fier juste à l’affiche. Et donc forcément, ma vision de ce drame était faussée et je me suis énormément ennuyé. Il ne se passe pas grand-chose. On voit Sarah se préparer à son aventure dans l’espace mais ça ne soulève pas des foules. Par contre, si l’envers du décor du métier d’astronaute vous intéresse, ça se peut que vous soyez pris dedans. Tout l’aspect entrainement et simulation est bien détaillé. C’était trop strict et ressemblait plus à un reportage. Il y a tout de même de belle image. J’étais frustré qu’on n’ait pas un peu de partie espace. Au-delà de ce côté acheminement vers l’épreuve spatiale, on va aussi aborder tout ce qui est relationnel entre Sarah et sa fille. Même sur cette partie j’étais déçu, car je trouve qu’on n’aborde pas vraiment les choses. On touche la surface sans rentré dans le complexe déchirement que peut engendrer cet événement. Ce qui est plutôt dommage, car les acteurs sont vraiment bons. La Française Eva Green avait impressionné dans MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS (2016) ou encore cette année dans DUMBO (2019). Son retour dans un film avec la langue de Molière lui réussit. J’ai beaucoup aimé sa prestation. Son collègue Matt Dillon, m’a agréablement surpris car je n’avais en tête que son rôle dans MARY À TOUT PRIX (1998). PROXIMA devait nous préparer à atteindre les étoiles, mais il ne m’a pas fait décoller.
Les astronautes sont des super hommes et femmes. Intellectuellement et physiquement.. Mais ce sont avant tout des hommes et femmes.. J'ai bien aimé les séquences d 'entrainement , et cette relation mère fille. Bien interprétée. on peut reprocher pourquoi cette histoire est pour une mère et sa fille.Pourquoi pas avec un père et sa fille.toujours ces vieux clichés , la mère indispensable et le père non. Son escapade hors du centre n 'est pas réaliste, mais c 'est un film bien agréable à voir.
Le film est centré sur la relation angoissée mère-fille avec une superbe jeune actrice. La réalisation est un peu plate parfois proche d'un documentaire. Eva et Matt sont charismatiques. La petite est chouette. Seul le mari est insignifiant ce qui est très troublant. Et le sexisme du chef de mission et du chef d'entraînement sont lourds. Ces pauvres femmes astronautes doivent endurer de sacrées épreuves : subir du 9G, tests d'effort, séances d'entraînement dans l'eau, porter de lourdes combinaisons,... Mais braver la quarantaine est si peu crédible que ça coûte au moins 1 étoile. Dommage!