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velocio
1 321 abonnés
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2,0
Publiée le 21 décembre 2019
Que retenir de ce film à double sujet ? Qu'il est susceptible d'intéresser, de par sa nature documentaire, celles et ceux qui se passionnent pour la conquête de l'espace, mais cela n'est absolument pas mon cas. Qu'il est susceptible de toucher celles et ceux qui s'intéressent à la relation d'une fille de 8 ans avec sa mère qui va partir dans l'espace durant un an. Sauf que, pour cela, il aurait fallu que la réalisatrice laisse une part, fut-elle minime, à l'émotion. Ce n'est pas le cas, le film étant sec comme un caillou. Toutefois, le pire est ailleurs. Avec ce film réalisé par une femme, on aurait pu s'attendre à avoir une vision féministe, montrant que les femmes sont les égales des hommes, d'autant plus que la réalisatrice a dit : "Il y a cette idée dominante, qui est une construction sociale, selon laquelle la responsabilité d’un enfant incombe plus à la mère. C’est la question féministe évoquée dans le film, montrer qu’une femme peut être à la fois une mère et une professionnelle de haut niveau". Eh bien, c'est tout le contraire : certes, Sarah est bien une mère, mais une scène du film, montre qu'elle n'est pas une professionnelle de haut niveau. On est d'accord, la scène en question n'est pas du tout crédible, mais, n'empêche, elle ne fait qu'apporter de l'eau au moulin de ceux qui pensent qu'il est plus plus compliqué pour une mère que pour un père de s'éloigner de son enfant. Elle montre que pour la réalisatrice, sans doute de façon inconsciente, la responsabilité d’un enfant incombe plus à la mère.
Voici un film français ambitieux et original. Très touchant dans la relation mère-fille, subtil dans son aspect féministe et passionnant sur ce qu'il nous apprend de la préparation des astronautes. Eva Green est superbe, et l'ensemble du casting suit de près.
Vraiment un mauvais film. Il ne se passe rien. Insipide. à part la petite fille qui joue son rôle comme elle peut, Eva Green est n'est pas crédible, ni dans son rôle d'astronaute, ni dans son rôle de mère.
comme si les gens qui choisissent ce métier qui sont formatés psychologiquement pour le faire pouvait avoir de telles attitudes complètement débile !!! C'est vraiment du cinéma !!!
Un film qui s’insère (de loin) dans le registre de la conquête spatiale mais qui cette fois ne fait pas la part belle à la technique, à l’exploit, aux aléas. Les seules scènes à visée de vulgarisation ou démonstration scientifique ou technique sont celles des entraînements en piscine pour reconstituer l’apesanteur. A la place, il s’agit d’une mise en scène de la relation et des tensions d’une jeune mère qui va partir prochainement en mission dans l'espace avec sa petite fille qui a « un peu peur » (sic). C’est mignon. C’est charmant. Ça s’inscrit dans une valorisation de la femme, photos d’archives d’astronautes au féminin, de tous pays, avec leur progéniture au générique pour bien appuyer le propos. Bon, les papas aussi ils ont parfois des enfants, non ? On en verra furtivement quelques uns de ces enfants… de papa à l’image, mais ce ne sont pas eux (les papas et leurs enfants) qui sont le propos ici. Alors voilà, c’est assez terne. Je me suis pris à prédire certains dialogues avec 10 secondes d’avance : « mais tiens, qu’est ce que tu fais là » (effectivement elle est censée spoiler: être en quarantaine ). Tout comme j’ai prévu aussi, la douche à la Bétadine dans la foulée (spoiler: échappatoire de ladite quarantaine oblige ). Hum, c’est de la fiction j’espère, d'autant qu'on se balade apparemment facilement en cachette et ni vu ni connu avec un enfant spoiler: sur le pas de tir de la fusée. spoiler:
Proxima est un film très intéressant car assez différent de ce qui a été fait, probablement avec un oeil nouveau, celui d'une femme. Ce film nous montre les préparatifs et toute la difficulté que ressentira une astronaute à l'aube de partir pour l'espace et donc de quitter sa jeune fille. Doute, espoir, fierté, une mise en scène impeccable et probablement un des plus beaux rôles pour Eva Green. Mention également à la jeune Zélie Boulant-Lemesle qui se révèle très touchante. Bref : un film sur l'espace mais tellement proche de nous tous.
Je me suis rarement autant ennuyé devant un film. Aucune consistance. Pas de sujet à part les clichés standards de la femme déchirée entre sa profession et sa fille, l'homme étant réduit a l'etat de nounou. Bref, rien, vide, creux et des acteurs incapable de relever le niveau
Je me suis trompé sur l'objectif de ce film, je m'attendais plus à un film de science-fiction mais cela n'était pas le cas. Donc, j'ai juste regarder le film en avance rapide pour voir comment était la planète Proxima et là j'ai été bien été déçu.
"Proxima" est un grand film touchant et sensible qui te fait grandir, loin de Mars, et même temps t'ouvrir les yeux sur le fond de l'humanité des êtres qui ne cessent de se projeter vers d'autres univers, loin de leur planète. On y voyage intérieurement, en restant sur Terre tout en se rapprochant de nos proches. Magnifique
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 1 août 2020
Elle est astronaute et a une fille et c'est dur et ils se manquent. Fin du film. Les hommes de l'histoire sont prêts, fiables. Le père prend bien soin de la fille et est toujours là, stable pour aider son ex-femme. Les hommes qui font partie de l'équipage des astronautes sont stables, fiables et efficaces. La femme hésite et ne peut pas gérer ses tâches avec sa fille. La seule partie que j'aime était l'opportunité de percer dans le monde des astronautes sur Terre. Merci pour l'aspect documentaire de ce film car uout me semble trop réel. Ou est le rêve ?. À mon avis les films devraient nous apprendre à travers le langage multidimensionnel du subconscient et ce n'est pas le cas. Il ne s'agit pas de savoir à quel point la science-fiction est passionnante c'est une question d’intérêt et de défi. Proxima n'est ni science fiction ni drame en fait il est tellement didactique que le public s’ennuie car il n'a qu'une dimension...
Une approche originale d'une thématique fascinante. Le pari était osé, félicitations pour l'audace. La recherche d'une véracité scientifique et technique transpire à chaque scène. Mais cet attribut ne suffit pas pour réaliser un bon film. En effet, l'ensemble souffre d'une lourdeur émotionnelle artificielle, se caractérisant par de longs plans fichtrement ennuyeux. Bref, à oublier.
Alice Winocour estime que le rapport de la femme sur le grand écran est un sujet qui fait encore débat aujourd’hui. Elle rend ainsi hommage à la gente féminine, tout en offrant de la légèreté et un bon décollage dans une carrière qui saurait rapprocher hommes et femmes vers un objectif commun. Après avoir exploré des relations professionnelles intimistes dans « Augustine » et Maryland », mais surtout après avoir co-scénarisé le prestigieux « Mustang », la française revient avec un objectif lointain et à long terme. Pourtant, les enjeux s’étendent sur une courte durée, là où le travail de séparation est au cœur du récit. Une mère doit entretenir le lien avec sa fille et l’astronaute qui est en elle doit entretenir le lien qui la rattache à la gravité terrestre.
Plusieurs niveaux de lecture se dévoilent, mais c’est bien dans la collision entre le privé et le professionnel qu’on nous ancre avant tout. Sarah Loreau fait la fierté d’une nation, mais c’est surtout une mère qui se dépasse sur tous les fronts. Être astronaute, c’est devenir un surhomme et dans ce milieu essentiellement masculin, elle se bat pour arracher son siège pour l’espace. Or, le récit traite déjà d’un espace à la fois vide et ouvert. On nous immerge dans les infrastructures de toute une préparation physique et mentale pour ces athlètes hors normes. Face aux conditions exigées, difficile de faire la part des choses entre ce métier qui s’avère être une passion aigüe et sa fille Stella (Zélie Boulant-Lemesle). Ces héroïnes tentent coûte que coûte de se rapprocher, mais l’avenir les sépare au fur et à mesure que les enjeux s’alimentent. On émet également les difficultés d’être une femme dans une société misogyne, tantôt frontal, tantôt subtil, mais ambiante.
L’émotion est donc au centre d’une intrigue de précision, telle une Sarah dévouée à sa carrière et à sa fille qu’elle doit gérer à distance. Le traitement de cette gestion passe par un lot de d’épreuves qui relient Sarah à ses collègues. Elle cherche toujours à faire plus avec la modestie souhaitée, mais on découvre que l’humain ordinaire ne traîne jamais loin du personnage. On se sent concerné et investi dans cette relation mère-fille, comme les récents « Ad Astra » ou « First Man » aient pu l’explorer, mais avec une consolation plus funèbre ou épique. Nous pourrions toutefois trouver peu de choses à raconter, mais c’est le fait de s’emparer de l’instant et du portrait de la femme que le film séduit, malgré un discours féministe insistant. Il nous rappelle ô combien il est compliqué de se défaire de la gravité ou de couper le cordon, et qu’il ne faut pas trancher entre la maternité (ou la paternité) et les ambitions de carrière. Il nous rappelle qu’un astronaute n’a pas de genre, il n’est que l’empreinte d’une humanité grandissante et unie vers l’infini et au-delà.
La conquête spatiale commence toujours sur Terre et ce film témoigne d’un regard vif et affûter pour les sensations. Offrant sans doute le rôle le plus complet et intimiste pour Eva Green, « Proxima » évoque un travail de séparation abouti. Et il est important de comprendre qu’il y a des choix à accepter dans ce dilemme. Sarah est souvent mise en opposition avec un père ou un collègue machiste, mais il ne faut pas oublier l’émotion qui nous rattachait à la Terre et ce qui la constitue. Il reste des choses à sauver chez les siens comme chez les autres. C’est dans un élan poétique et parfois intrusif qu’on peut décrocher la lune et se partager les parts ludiques d’un monde qui tend à se tourner vers les étoiles et les femmes fortes.
Très belle hommage aux femmes qui ont participé à la conquête spatiale. Jolie histoire d'une relation mère/fille, dans le contexte très particulier, celui d'une carrière hors du commun et de la préparation au voyage sur Mars. C'est beau et poétique. C'est émouvant, sans être larmoyant. Et c'est un plaisir de retrouver la magnifique et fantastique actrice qu'est Eva Green, qui comme son nom ne l'indique pas, est française.
Beau moment de cinéma fait d'humanité & tendresse. Décoller vers ses rêves d'enfance est-il compatible avec une vie de maman attentionnée ? ” Très bonne bande musicale de R. Sakamoto et chouettes passages immersifs dans les arcanes de la Cité des Étoiles.
Un beau film qui prend le temps de s'installer pour nous toucher avec réalisme, sans pathos. Le réalisateur utilise un style proche du documentaire pour raconter une situation exceptionnelle où une mère s'apprête (se prépare) à "quitter" pendant plusieurs mois sa petite fille pour réaliser son rêve de petite fille : voyager dans l'espace. L'actrice principale et la jeune actrice qui incarne sa fille jouent justes et le réalisateur évite le piège du pathos qui lui tend les bras. L'émotion nous gagne progressivement en traitant du courage, du sacrifice et des faiblesses des hommes et des femmes.