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mat niro
360 abonnés
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3,5
Publiée le 26 décembre 2019
Ce film d'Alice Winocour vaut tant par la préparation de Sara à sa mission dans l'espace que par l'analyse de la relation mère/fille. En effet, Eva Green est tout à fait crédible dans les deux rôles et c'est cette combinaison qui assure la réussite du film. Les séances d'entrainement sont ultra réalistes et l'actrice polyglotte trouve, en la personne de cette petite fille de 8 ans, une partenaire de jeu formidable. Une œuvre au goût féministe réussie, mais l'on peut y déplorer un manque de prise de risques de la réalisatrice dans cette histoire qui prend son temps.
Pas mal mais film présentant des longueurs et beaucoup de pleurnicheries parfois bien inutiles ainsi que quelques longueurs. Eva Green est modérément crédible en astronaute.. Sinon le sujet reste très intéressant et original
moyen... je me suis un peu ennuyé durant plus de la moitié du film... il ne se passe pas grand chose en fait... on suit la vie de mère de famille et l entraînement d une astronaute... alors certes les acteurs sont pas mal... Eva Green est très bonne ds ce rôle... mais l ensemble est trop mou et lent... heureusement qu il n y a pas de scènes pathos lourdingues... le film la joue plutôt sobre a ce niveau... la scène avant la fin est assez touchante... sinon c est moyen sans plus...
Après First Man et Ad Astra voici encore un film sur l'exploration spatiale qui relie l'intime à l'infinité de l'espace, même si ici on se cantonne à l'entrainement des cosmonautes. Avec le temps j'avais fini par oublier qu'Eva Green est française et suis content de la voir tourner dans sa langue maternelle. Ici donc pas d'effets spéciaux mais simplement la relation d'une mère et de sa fille, d'une mère qui va disparaître momentanément dans les étoiles et d'un petite fille qui va grandir sans elle. Un film sur le manque et la maternité qui malheureusement ne m'a pas emporté ni touché plus que çà. On est très loin de l'émotion suscitée par les films de Chazelle et Gray.
Film répondant à son synopsis, il fais sortir des sentiers battus en proposant un film sur le sujet du voyage dans l'espace autre qu'un film se passant dans l'espace et avec de l'action. L'intégralité du film se passe donc sur terre et expose la préparation physique et mentale d'une mère de famille se préparant pour un voyage sur Mars de 1 an et des difficultés que ça engendre chez elle et sa fille en termes de séparation de longue durée et d'inquiétude. On la voit donc évoluer entre protocoles d'avant mission d'entrainement intensif et préparatifs familiaux pour s'assurer que tout se passera bien pour sa fille qui vivra désormais avec son père (dont la mère est séparée mais en bon terme), inhabituée car n'ayant jamais coupé le cordon avec sa mère. Il n'y a PAS d'action dans le film. C'est un film sur la dureté du métier d'astronaute et les relations sociales. Eva Green et l'actrice de sa fille sont convaincantes et le film ne perd pas en efficacité niveau émotions. On voit également les rapports hommes-femmes dans ce métier et le travail supplémentaire que ça demande; Sarah est à cran mais ne baisse jamais les bras pour poursuivre son rêve: explorer Mars de ses propres yeux. Quelques incohérences ont été notées.
L'aspect le plus intéressant du film est l'entrainement de la spationaute interprétée par Eva Green. Alice Winocour a eu accès au centre spatial et les scènes qu'elle y a tourné sont passionnantes. Par contre, le sujet du film déçoit quelque peu. Paradoxalement, la violence de la séparation n'est pas autant ressentie que dans "Interstellar" de Christopher Nolan. Sans doute eut-il été plus efficace de ne pas en faire le coeur du film. C'est en tout cas un film bien réalisé. Passons sur le générique féministe qui laisse entendre que les spationautes hommes sont moins sensibles à la séparation que leurs homologues femmes. No comment.
Les Américains auraient directement filé voir comment ça se passait une fois dans l’espace mais en Europe, on sait garder les pieds sur terre, enfin, à l’entraînement plutôt, d’abord au centre européen des astronautes de Cologne, puis à la cité des étoiles près de Moscou et enfin à Baïkonour, site de lancement situé au Kazakhstan. Alice Winocour, qui passe décidément sans problèmes d’un genre à l’autre, filme le parcours d’une astronaute française, qui doit partir pour l’ISS pour une longue période en compagnie de collègues américains et russes. Outre la dureté d’un entraînement qui n’a rien à envier à celui des commandos, la jeune femme doit également faire face aux commentaires goguenards de ses co-équipiers, pour qui le sexe féminin et le voyage spatial ne font pas bon ménage. La réalisatrice signe donc un plaidoyer féministe discret qui ne s’égare jamais dans les ficelles mélodramatiques et l’emphase des productions hollywoodiennes. D’autant plus qu’une large partie du scénario est consacré à la relation difficile entre Sarah, qui se prépare à une épreuve solitaire dont elle a rêvé toute sa vie, et sa fille de dix ans, fière de sa mère mais incapable de faire face à la longue absence qui s’annonce. C’est avec justesse, en esquivant toutes les facilités qu’on aurait pu craindre (le père de la petite fille est un type très bien, Sarah n’a pas le temps de tomber amoureuse, etc…) que Alice Winocour filme un drame finalement très intime et très resserré sur son duo mère-fille, comme en contrepoint au gigantisme du projet et du cosmos.
En s'apprêtant à regarder ce film il ne faut s'attendre à une aventure spatiale bourrée d'effet spéciaux. Mais à la suivie de la prédation d'une astronaute et sa relation avec sa fille. Un film certes pas incroyable dans son message qui est très vite compris. Mais ce qui ma vraiment passionné dans ce film c'est la préparation que l'on suit de l'astronaute qui je trouve est extrêmement réaliste! (Je ne suis pas astronaute loin de là!)
Un conseil , lisez bien le scénario avant d'aller voir ce film car vous risquerez vite d'être rattrapé par l'ennui : une histoire de maman qui doit faire avec sa fille , quelque peu désorientée , et un ex mari un peu perdu et pas très responsable . A part ça c'est un bon film ...
Alice Winocour livre un regard tendre sur cette mère et sa fille qui ont la tête plongée dans les étoiles. Si Eva Green se révéle magistrale dans ce premier grand rôle en français et que la petit fille est assez exceptionelle, on regrettera un certain manque de rythme dans le film ce qui casse un peu l'envie de voir le film. Toutefois, il faut féliciter le talent de Winocour pour nous raconter une histoire profonde sur fond de faits réels et la BO est magnifique. Mais le manque de rythme casse un peu cela. Dommage je m'attendais à mieux.
Le titre Proxima (nom donné à l’étoile α de la constellation du Centaure, l’étoile la plus proche du système solaire) laisse penser qu’on va voir plutôt un film sur le ciel et l’espace, mais non, Proxima est un film bien ancré sur terre, traitant de la proximité/éloignement des êtres humains entre eux. Et, tout spécialement, celles existant dans la relation entre cette mère qui va devoir quitter sa fille de huit ans pour séjourner un an à bord de l‘ISS. Il leur faut, pendant toute la préparation de la mission, trouver comment être loin physiquement et, en même temps, rester intimement le plus proche possible. C’est un film remarquable en raison de la sobriété de la mise en scène, de sa justesse de ton et de l’intensité des sentiments mère/fille, qu’on ressent fortement, sans parler de l’originalité documentaire du cadre de l’action. Tous les acteurs sont convaincants dans leurs dialogues et leurs expressions, et tout spécialement Eva Green et la jeune Zélie Boulant-Lemesle qui portent le film. On imagine que cette dernière, dont les notes en math s’améliorent, rêvera plus tard de pouvoir partir un jour à son tour dans l’espace… Seule la scène de l‘escapade vers le pas de tir, pour tenir une promesse, peu de temps avant le lancement, semble peu réaliste. Ce film devrait faire une belle et longue présence, tant sur nos écrans qu’à l’étranger, du fait de l’assemblage heureux de ses nombreuses qualités et également en raison de l’hommage ainsi rendu à toutes les femmes qui se lancent dans des carrières scientifiques, comme celle-ci pourtant à haut risque.
J'étais curieuse de découvrir le nouvel opus d'Alice Winocour après Maryland que j'avais beaucoup apprécié et qui tranchait avec la production française courante. Enfin, une cinéaste qui ne se cantonne pas à ausculter un petit microcosme parisien et s'approprie les codes du cinéma de genre américain (l'action movie pour Maryland, le film de spationautes avec Proxima) en y injectant une sensibilité toute féminine. C'est un peu la rencontre de Kathryn Bigelow et Sofia Coppola, pour citer 2 illustres cinéastes femmes.
Si le scénario de Maryland était un peu lâche (mais cela pouvait s'expliquer parce que le personnage point de vue était un soldat souffrant de crises de stress post-traumatique), Proxima a une histoire beaucoup plus construite. De nouveau, un personnage point de vue, celui de la spationaute brillamment incarnée par Eva Green, qui se prépare pour une mission sur la Station Spatiale Internationale et qui se trouve être aussi une mère qui va abandonner sa fille pendant 1 an. D'un côté, il y toute la rationalité de la scientifique de haut niveau, que l'on suit dans sa préparation dans des séquences à la précision documentaire, et de l'autre, il y a sa relation avec sa fille, qui donne matière à des petites scènes du quotidien pleines de tendresse et aussi à de belles envolées émotionnelles.
J'avais laissé Matt Dillon quelque part dans les années 90, et il est formidable dans son rôle de "chef" de mission, vétéran de l'Afghanistan, un peu cow-boy sur les bords et qui s'avère moins monolithique que prévu.
J'aime aller au cinéma, et me laisser surprendre par un film, et c'est le cas avec Proxima.