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Supernono74
15 abonnés
471 critiques
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3,5
Publiée le 15 mars 2021
Un postulat de départ original, pour un traitement un peu plus classique mais efficace. On peut également regretter le traitement léger de certaines intrigues secondaires. Mais sinon on a droit à un Fabrice Luchini en grande forme dans un exercice difficile étant donné les nombreux "jeux de mots involontaires" de son personnage. Le duo avec Leïla Bekhti fonctionne également très bien. Un self-good movie qui remplit sa part du travail et assure un bon moment de détente.
Petit film touchant sur le sens de la vie et la quête de l'essentiel. De plus une histoire vécue et Luchini qui nous offre comme à son habitude un sympathique jeu d'acteur 3,5/5
Ce film inspiré d une histoire vraie est habité par le jeu de Luchini toujours aussi brillant pour ces personnages qui manient le verbe. Cette fois ci c est du verlan d AVC, un bel exercice. Néanmoins l intrigue tourne un peu en rond, dommage une comédie dramatique qui aurait pu mieux tourner avec ces acteurs, et se potentiel.
Une comédie dramatique, inspirée d'une histoire vraie, qui semble passer a côté de son sujet et perd son temps a forcer la relation entre le malade et son orthophoniste.
Basé sur une histoire vraie celle de Christian Steiff PDG de PSA, ce film pose les bases d’une réflexion sur la maladie et la reconstruction de la vie après un AVC. Clairement tout repose sur F.Luchini exceptionnel comme à son habitude à manier la langue de Molière et ses dérivés 😊 pour le reste c’est du archi classique, les seconds rôles un peu bâclés.
Un film subtil et doucereux illustrant le déphasage de personnages, trop en avance ou en retard sur le monde qui les entoure, et qui doivent en un sens se resynchroniser avec leur vie. Avec beaucoup d'à-propos et sans chercher à en rajouter, Fabrice Luchini livre une composition touchante face à une Leila Bekhti dont la sobriété fait merveille, dans un récit linéaire assez évident mais plutôt joliment mis en scène.
Si c'est une comédie, je me demande quand il faut rire.... La partie drame est effectivement triste mais qu'est-ce qu'on s'ennuie.... Les personnages ne sont pas intéressants (surtout l'infirmier qui parle aux objets.......). L'intrigue principale est inintéressante et répétitive... L'intrigue secondaire de l'orthophoniste est amenée telle un cheveux sur la soupe et n'apporte rien au film. On dirait presque qu'ils ont ajouté ça après coup. Et le truc de l'infirmier dragueur est d'une lourdeur a la limite du vomitif.... Bref.... Film sans intérêt...
De prime abord, on aurait du mal à voir ce qui différencie ‘Un homme pressé” de tant d’autres comédies dramatiques françaises : on y découvre un homme obligé de changer son regard sur le monde suite à un accident de la vie, et qui comprend, au fur et à mesure de sa reconstruction, qu’il est peut-être passé à côté de quelque chose d’essentiel, la petite touche socio-économique provenant du constat que le bonheur est à trouver dans les choses simples et non dans l’ambition et le pouvoir : un éloge de la “lenteur” qui trouve tout son sens dans l’histoire qui est racontée ici. Voilà pour la facture dramatique. L’homme, c’est Alain Wapler, un concepteur automobile impitoyable et distant, toujours sur la brèche comme l’indique le titre du film, et l’incident, c’est un AVC qui le laisse diminué, victime de graves troubles de la parole et de la mémoire. Ca, c’est pour le côté comédie, avec toutes les méprises et les quiproquos qui peuvent naître d’une syntaxe défaillante. Ni l'arriviste prêt à bondir sur le trône vacant, ni la logopède bienveillante au caractère bien trempé, qui poursuit ses propres démons, ne sont oubliés, mais il ne sont là que pour laisser un peu le scénario respirer. Car l’homme réel derrière l’homme fictionnel, c’est Fabrice Luchini, éternel histrion du cinéma français abonné depuis quelques années aux rôles plus “intérieurs”. Voir cet acteur pour qui les mots et la diction sont si essentiels trébucher à répétition sur la langue française est réjouissant, et il a l’air de beaucoup s’amuser. Du coup, dans une certaine mesure, le spectateur aussi.
Fabrice Luchini et Leila Bekhti font surnager un film prévisible et mielleux. L’humour repose sur un seul artifice efficace dans un 1er temps mais qui finit par s’essouffler. De la gentille comédie qui ne restera pas dans les mémoires.
J’ai trouvé le début assez amusant : un homme d’affaires renommé - et surmené - fait un AVC, à son réveil il s’exprime en mettant un mot à la place d’un autre. Je pense que seul Fabrice Luchini pouvait interpréter ce rôle en étant amusant sans être ridicule. Néanmoins, j’ai trouvé que l’histoire s'essouffle un peu vite. Passée la surprise de ce handicap et les situations amusantes qu’il peut amener, on sait d’avance tout ce qui va se passer que ce soit dans ses relations avec son orthophoniste (Leïla Bekhti) ou sa fille (Rebecca Marder). C’est plein de bons sentiments prévisibles. Je n’ai pas trouvé beaucoup d’intérêt à ce film, une fois la première demie heure passée car on retombe toujours sur les mêmes situations d’erreurs de langage qui peuvent faire sourire au début mais qui lassent assez rapidement car elles ne se renouvellent pas.