AlloCiné
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Votre avis sur Un Homme Pressé ?
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Le film part tout d'abord d'une bonne intention, et on trouve un air sympathique à cette légère comédie. Mais le réalisateur insiste à l'excès sur le sujet principal, rendant les gags faciles et trop répétitifs et on peine au fur et à mesure du film à y sourire. On note aussi une scène d'un grand ridicule, au sens non maîtrisé, quand l'infirmier nommé Vincent pousse Luchini dans les couloirs de l'hôpital. C'est dommage aussi que le mélo avec la fille du personnage principal prenne autant de place dans cette comédie qui, somme toute, reste tout à fait regardable.
Malgré l'intention louable de transformer progressivement un chef d'entreprise véreux en grand sentimental, ou d'instruire les spectateurs sur ce que fut un temps la vie réelle de Christian Streiff (PDG de Peugeot), ce film rate sans doute ses intentions initiales car l'humour s'avère plutôt lourdingue ou l'émotion mièvre. Les bafouillement de Fabrice Lucchini ne m'ont pas fait rire, tandis que le sentimentalisme exacerbé, dans la dernière demi heure du film, paraît artificiel et forcé.
Alain découvre avec ironie que tout homme pressé et important qu'il est, nous sommes en vérité bien peu de chose. La maladie se pointe et la dure réalité se matérialise.
D'érudit, le voila qui se met à parler en verlan. Le scénariste n'a pas pris la peine de regarder la définition de l'aphasie, un aphasique, ne parle pas en verlan, et l'élocution est nettement plus ardue que ce qu'il en est montré dans le film. Il semble que le type d'aphasie dont souffre Alain est l'aphasie dite aphasie de Broca "Également appelée «aphasie non-fluente», l’aphasie de Broca se caractérise par une difficulté de parler, de nommer des mot, même si la personne atteinte peut comprendre en grande partie ce qui est dit...."
Le monde cruel des affaires ne s'embarrasse pas des faibles et Alain l'apprend à ses dépends. Ce qui peut surprendre, c'est de le voir pointer à Pôle Emploi, car on peut s'imaginer qu'avec le relationnel qu'il doit avoir, c'est bien le diable si tous lui tourne le dos.. mais hélas pour lui, déchu de son piédestal, Alain redevient M. Toutlemonde.
C'est l'occasion pour lui de découvrir la vie, son chauffeur qui l'a sauvé et surtout sa fille avec qui il va accomplir le chemin de Compostelle. Le Chemin de Compostelle, symbole pour Alain d'une renaissance et d'un nouveau départ. Magnifiques paysages sur fond de musique de Cat Stevens .
D'érudit, le voila qui se met à parler en verlan. Le scénariste n'a pas pris la peine de regarder la définition de l'aphasie, un aphasique, ne parle pas en verlan, et l'élocution est nettement plus ardue que ce qu'il en est montré dans le film. Il semble que le type d'aphasie dont souffre Alain est l'aphasie dite aphasie de Broca "Également appelée «aphasie non-fluente», l’aphasie de Broca se caractérise par une difficulté de parler, de nommer des mot, même si la personne atteinte peut comprendre en grande partie ce qui est dit...."
Le monde cruel des affaires ne s'embarrasse pas des faibles et Alain l'apprend à ses dépends. Ce qui peut surprendre, c'est de le voir pointer à Pôle Emploi, car on peut s'imaginer qu'avec le relationnel qu'il doit avoir, c'est bien le diable si tous lui tourne le dos.. mais hélas pour lui, déchu de son piédestal, Alain redevient M. Toutlemonde.
C'est l'occasion pour lui de découvrir la vie, son chauffeur qui l'a sauvé et surtout sa fille avec qui il va accomplir le chemin de Compostelle. Le Chemin de Compostelle, symbole pour Alain d'une renaissance et d'un nouveau départ. Magnifiques paysages sur fond de musique de Cat Stevens .
Ce film français ne marquera pas par son histoire ou par la prouesse incroyable de ses acteurs ! Mais on passe tout de même un moment sympathique brodé avec quelques petites touches d'humour qui nous rappelle à quelle point la vie est importante. Fabrice Luchini nous offre quand même une prestation incroyable.
Mon dieu, la deuxième scène dans la cuisine et les suivantes sont tellement mauvaises que j'ai senti venir le navet ... Encore un film français prétentieux qui se prend pour ce qu'il n'est pas. J'ai lâché l'affaire à la 12ème minute. J'ai mieux à faire de mon temps.
Fantastique Fabrice Luchini, hilarant quand il prononce sans sourciller des phrases absurdes, et soudain touchant quand son personnage découvre sa vie d'avant son AVC. Les autres acteurs, à commencer par Leïla Bekhti, réussissent le tour de force de ne pas éclater de rire, ce qu'on ferait à leur place dans la vraie vie face à ce genre de situation alors que dans le confort de nos canapés, on peut largement se laisser aller et ça fait un bien fou ! L'histoire est magnifique et montre à quel point nos vies sont dérisoires même quand on est puissant. Les vies des deux personnages principaux, l'un allant à la rencontre de lui-même, l'autre allant à la rencontre des circonstances de sa naissance, s'entrelacent avec efficacité. Tout est fait avec justesse, sans excès. Outre les moments d'émotion qui ont laissé quelques traces humides le long de mes joues, j'ai noté le cynisme d'une réplique : "Tu as dix minutes pour faire tes affaires et quitter le site." On pourrait y ajouter : "et (re)commencer ta vie." Comme une invitation au bonheur. Le générique de fin se lit avec attention pour finir en souriant. La bande originale embellit le propos. Superbe, à voir absolument !
Très beau film avec autant d'humour que de dérision, avec un mélange de rire et de compassion pour cette état qu'est l'AVC.
Je ne voulais pas que le film s'arrête, tant j'ai été épris par cette histoire et ces personnages
Je recommande
Je ne voulais pas que le film s'arrête, tant j'ai été épris par cette histoire et ces personnages
Je recommande
Puisque basée sur ne histoire vraie ce film y gagne car autrement on a l'impression de revivre l'histoire d'un homme à qui tout sourit ou presque, si on met de côté la vie de famille, et dont la vie va être basculée, ici suite à un AVC, et qui va se reconstruire, passant d'un homme plutôt pas aimé et méchant à un homme plus gentil et affable. Cette reconstruction qui passe par un retour sur soi n'est pas nouvelle et c'est ce qui manque au film: un peu de nouveauté.
Pourtant c'est sympa de voir Luchini qui écorne le français à tout bout de champ.
Pourtant c'est sympa de voir Luchini qui écorne le français à tout bout de champ.
un film français comme on les aime, plein de tendresse, des acteurs parfaits où chaque chose est pesé jusqu'au moindre second rôle. beaucoup d'humour sans dérision et beaucoup d'amour.
A voir absolument
A voir absolument
Nous avons passé un très moment devant cet excellent film. Un sujet sérieux traité avec beaucoup d'humour et avec un super casting ⭐⭐⭐⭐
Le film repose essentiellement sur les épaules ou plutôt sur la diction de Fabrice Lucchini en cadre dirigeant surbooké que terrasse un AVC qui va lui faire perdre son boulot et sa superbe, mais retrouver le sens de la famille, de la sérénité et d'une nouvelle joie de vivre. Le moteur essentiel, mais rapidement répétitif, ce sont ces phrases que Lucchini prononce en Verlan ou de façon totalement incongrue avec une aisance d'acteur remarquable...
ferdinand75
Un film très réussi , une justesse de ton trouvée par M. Mimran , qui donne une vraie profondeur au film. Les deux acteurs principaux sont excellents Lucchini met beaucoup de sobriété et de classe dans son personnage. pas de temps mort, pour un scénario bien travaillé, qui met en parallèle l'AVC de Lucchini et la recherche des ses racines pour l’orthophoniste. c’était un pari risqué et c'est une vraie réussite
Hervè Mimran adapte ici un roman autobiographique de Christian Streiff, homme très connu dans le monde des affaires, malheureuse victime d'un accident vasculaire cèrèbral en 2008l! Tout s'arrête pour ce PDG et sa vie bascule avec de profonds troubles de la mèmoire et de la parole [...] Une histoire vraie donc et un rôle de composition proche de la caricature pour Fabrice Luchini, qui, du jour au lendemain, perd tous ses mots! Grâce à l'orthophoniste Leïla Bekhti, cet « homme pressè » qui bosse tellement, n'ayant plus de temps ni pour lui ni pour les siens, va devoir se reconstruire tout doucement! On s'attend à voir un tour de force plein d'èmotions et on a en fait une comèdie du dimanche soir avec des jeux de mots, des clichès et des invraisemblances (cf. le pèlerinage à Compostelle dèpasse tout). Reste le phrasè si caractèristique de Luchini, le mythique "Casablanca" et le culte « Everybody's Talkin' » pour surmonter une dèception que l'on attendait pas...
Jubilatoire - Luchini peut tout tourner, il a toujours en lui cette étincelle de génie - on sourit, on rit, on s'extasie sur la difficulté d'avoir à écrire une telle partition de contrepéteries et on est ravis de voir s'énerver notre Fabrice national devant un interlocuteur qui ne le comprend pas ! Chapeau au réalisateur de ce macaron sucré !
Film ennuyeux, bourré d'invraisemblances, dont un verlan omnipomniprésent et incompréhensible. Et pour couronner le tout, on finit sur deux "miracles" : Luchini devient un excellent randonneur du jour au lendemain , et sa fille le retrouve par hasard sur le chemin de Compostelle. Decevant
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