AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,5
3037 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Un Homme Pressé ?
5
32 critiques
4
72 critiques
3
83 critiques
2
55 critiques
1
24 critiques
0
6 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Un rôle taillé pour Luchini qui excelle dans l'art de la bafouille !! Le film est d'abord assez comique, et m'a fait penser à l'Antidote (avec Christian Clavier) puis devient plus poétique dans un second temps, avec une BO bien choisie. Un bon moment de cinéma.
benoitG80
« Un homme pressé » avait sur le fond un grand potentiel avec ce thème qu’est la maladie, ici l’AVC qui fauche un homme d’un coup et sans prévenir !
Hélas, après un début assez prometteur et bien fichu quant à la peinture du personnage central, Hervé Mimran a préféré privilégier une forme et un traitement très brut de décoffrage, sans subtilité ou délicatesse, où ce grand patron automobile va devenir suite à cette terrible épreuve, un véritable et amusant « Prince de Motordu », tout droit sorti de l’univers de Pef...
Car ici, tout est en effet orienté sur la prestation de Fabrice Luchini qui en déformant chaque mot suite à des troubles cognitifs, va devenir le seul ressort comique et essentiel de cette réalisation, alors que la relation qu’il va mener avec son orthophoniste (Leila Bekhti) aura évidemment les retombées bénéfiques et salvatrices que l’on attend et espère tous évidemment, surtout venant d’un tel personnage aussi suffisant, méprisant et même odieux avec son entourage !
Cette histoire courue d’avance est donc traitée à coups de serpe, et tout est fortement enjolivé en voulant être même drôle, car certains moments font il est vrai parfois sourire aux entournures !
Et au fond pourquoi pas, sauf que l’humour ici n’apporte même pas l’émotion ou le frisson que ce récit aurait pu apporter, simplement et tendrement, sans s'encombrer de tout ce lot d’artifice inutile et vain !
Une façon de vouloir aborder le drame humain très réductrice, en le minimisant, en enjolivant fortement les conséquences avec tout ce que l’argent peut de plus arranger forcement dans ces cas-là !
Et que d’incohérences sur ce patron censé être amnésique, ainsi que celles accumulées tout au long de cette rééducation, d’autant plus que cet homme aux dents longues nous est montré parfois avec toutes les capacités de pouvoir rebondir...
Sans parler de cette fin absolument impensable dans son cas en tant que projet de rédemption, quand on pense que cet homme se perd déjà dans son propre quartier.
Si bien que Fabrice Luchini finit par ne pas être crédible dans son fonctionnement, à cause de ce cabotinage hésitant qui le décrit à la fois comme celui toujours coriace, tenace et accrocheur, et d’un coup perdu, largué et abandonné pour simplement quelques mots de travers !
Cette réalisation de Hervé Mimran, a vouloir trop en faire, devient finalement de plaisante au début, à de plus en plus agaçante par la suite, et celui qui est passé par les affres de la maladie n’aura sans doute pas la même vision des choses...
Finalement, il n’en reste qu’une comédie inégale et très légère qui ne risque pas de nous bouleverser plus que cela quand on pense à la gravité même du sujet !
Hélas, après un début assez prometteur et bien fichu quant à la peinture du personnage central, Hervé Mimran a préféré privilégier une forme et un traitement très brut de décoffrage, sans subtilité ou délicatesse, où ce grand patron automobile va devenir suite à cette terrible épreuve, un véritable et amusant « Prince de Motordu », tout droit sorti de l’univers de Pef...
Car ici, tout est en effet orienté sur la prestation de Fabrice Luchini qui en déformant chaque mot suite à des troubles cognitifs, va devenir le seul ressort comique et essentiel de cette réalisation, alors que la relation qu’il va mener avec son orthophoniste (Leila Bekhti) aura évidemment les retombées bénéfiques et salvatrices que l’on attend et espère tous évidemment, surtout venant d’un tel personnage aussi suffisant, méprisant et même odieux avec son entourage !
Cette histoire courue d’avance est donc traitée à coups de serpe, et tout est fortement enjolivé en voulant être même drôle, car certains moments font il est vrai parfois sourire aux entournures !
Et au fond pourquoi pas, sauf que l’humour ici n’apporte même pas l’émotion ou le frisson que ce récit aurait pu apporter, simplement et tendrement, sans s'encombrer de tout ce lot d’artifice inutile et vain !
Une façon de vouloir aborder le drame humain très réductrice, en le minimisant, en enjolivant fortement les conséquences avec tout ce que l’argent peut de plus arranger forcement dans ces cas-là !
Et que d’incohérences sur ce patron censé être amnésique, ainsi que celles accumulées tout au long de cette rééducation, d’autant plus que cet homme aux dents longues nous est montré parfois avec toutes les capacités de pouvoir rebondir...
Sans parler de cette fin absolument impensable dans son cas en tant que projet de rédemption, quand on pense que cet homme se perd déjà dans son propre quartier.
Si bien que Fabrice Luchini finit par ne pas être crédible dans son fonctionnement, à cause de ce cabotinage hésitant qui le décrit à la fois comme celui toujours coriace, tenace et accrocheur, et d’un coup perdu, largué et abandonné pour simplement quelques mots de travers !
Cette réalisation de Hervé Mimran, a vouloir trop en faire, devient finalement de plaisante au début, à de plus en plus agaçante par la suite, et celui qui est passé par les affres de la maladie n’aura sans doute pas la même vision des choses...
Finalement, il n’en reste qu’une comédie inégale et très légère qui ne risque pas de nous bouleverser plus que cela quand on pense à la gravité même du sujet !
tixou0
Un sexagénaire important (grand patron) et flamboyant ("Un Homme pressé"), autant que égocentré, se retrouve, après deux AVC consécutifs (dont le premier négligé), en situation de handicap (mémoire et langage atteints), et doit (pour bonne partie) l'amélioration de son état à une jeune femme modeste, orthophoniste hospitalière (maghrébine née sous X et qui a été adoptée par un ménage franc-comtois laborieux) - choc vivifiant de milieux opposés. Mutatis mutandis (et c'est aussi "tiré d'une histoire vraie"), on se dit que cette affaire édifiante présente pas mal de ressemblances avec un certain "Intouchables".... De là à envisager que Hervé Mimran ait pensé, avec une certaine roublardise, à surfer sur cette veine à succès.... Surtout avec une Leila Bekhti (en "Jeanne"), amie très proche de Géraldine Nakache, soeur du coauteur dudit film, avec laquelle il coréalisait jusque-là d'ailleurs.... Ce premier essai en solo de HM ne se hisse jamais au-delà du téléfilm appliqué, où l'on s'ennuie dès le premier quart d'heure, qui plus est. Heureusement, il y a Luchini, dans une de ses meilleures prestations pour le cinéma. Et "Sam".... Le chien.
dominique P.
Ce film raconte une histoire vraie.
J'ai bien apprécié car ce film est très bien réalisé et interprété.
C'est agréable à suivre, drôle et surtout émouvant.
Les seconds rôles sont bien campés.
On se rend bien compte qu'en dehors du travail, il faut prendre le temps pour sa famille, ses amis, ses loisirs et surtout prendre le temps de se reposer, de vivre tranquillement sans forcer et sans courir tout le temps.
J'ai bien apprécié car ce film est très bien réalisé et interprété.
C'est agréable à suivre, drôle et surtout émouvant.
Les seconds rôles sont bien campés.
On se rend bien compte qu'en dehors du travail, il faut prendre le temps pour sa famille, ses amis, ses loisirs et surtout prendre le temps de se reposer, de vivre tranquillement sans forcer et sans courir tout le temps.
Fabrice Luchini malgré tout son talent ne parvient pas à sauver ce très mauvais film. Le début est à peu près cohérent, c'est ensuite que ça se gâte ! Les difficultés d'élocutions font sourire au début mais malheureusement ça tient tout le long du film et ça devient carrément agaçant. Le reste ne tient pas debout. Un patron hautain et méprisant devient un chic type grâce à une orthophoniste sympa, c'est stupide, mièvre et plein de bons sentiments.
Une comédie plaisante, souvent drôle mais redondante et un peu creuse, sauvée de la médiocrité par la prestation de Luchini.
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Cette adaptation de l’histoire vraie du grand patron Christian Streiff vaut le détour. Tout d’abord, grâce au jeu des acteurs principaux (Fabrice Luchini, bien sûr, mais aussi Leïla Bekhti et Igor Gotesman que j’ai découvert dans ce film) mais aussi grâce au sujet qui emmène un questionnement de soi (du héros, comme du spectateur). En effet, l’après-AVC permet au protagoniste la découverte de plaisirs pour soi (le temps que l’on s’accorde, la contemplation) et pour les autres (le temps consacré, l’écoute, les remerciements) … Il est malheureux que certains aient besoin de ce déclic pour changer et pour découvrir l’équilibre vie privée/vie professionnelle. La mise en scène traduit bien la dureté de la vie professionnelle et le long apprentissage orthophonique. Plus globalement, les émotions sont là tant les scènes sont conformes à la réalité que l’on s’imagine pour ces moments critiques. Le réalisateur est allé jusqu’à créer un générique de fin pour le moins original pour coller au plus près de la pathologie sur le langage du héros. A noter que cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un faux-raccord aussi évident dans un film, ici la disparition des sacs du shopping randonnée entre l’entrée dans le jardin et la sortie du jardin. Etonnant qu’il n’ait pas été vu au montage.
J'ai vu ce film pour Fabrice Lucchini...la première heure ronronne autour des fautes de langage de cet homme d'affaires qui se remet d'un double avc...un mot pour un autre et c'est ainsi tout au long de ce film...sans histoire ni rebondissement qui donnerait envie de s'accrocher à son fauteuil. C'est d'un néant béant qui persiste et signe jusqu'à la fin...ce n'est pas tatrascrophique mais on s enferme dans un délire soporifique que le jeu de Lucchii ne parvient pas à réveiller.
Film frustrant car rien a redire sur les acteurs tous bon. C'est le scenario qui peche car on a beaucoup de mal a croire a cette histoire avec des dialogues trop ecrit meme si ils sont parfois amusant et quelques temps mort.
ffred
Voilà un film sans surprise aucune. On voit ce que l'on s'attendait à voir. L'histoire classique du mec odieux qui a réussi en écrasant tout le monde et qui change du tout au tout quand il lui arrive une grosse tuile. C'est jalonné de clichés et d'attendus, pauvrement réalisé, et paresseusement scénarisé mais superbement interprété. Luchini est en grande forme, parfait pour le rôle, Leïla Bekhti touchante. C’est tout de même souvent drôle, parfois émouvant, mais avec aussi quelques longueurs. On passe donc un bon moment sans qu'il ne soit inoubliable pour autant...
Enfin un film simple, parfaitement compréhensible, dont le propos est clair, loin du style "moins tu comprends, plus c'est intelligent"! J'ai beaucoup ri et un peu pleuré.Beaucoup ri des mots déformés, assénés avec tant d'assurance par Lucchini, essayé à chaque fois de comprendre d'où venait l'erreur. Je suppose que ces "erreurs", ainsi que les problèmes de mémoire, ont un caractère documentaire. Un peu pleuré devant la tendresse avec laquelle les personnages sont traités, les parents qui se réconcilient avec leurs enfants, malgré toutes les erreurs qu'ils ont pu commettre. J'en suis sortie requinquée.
J'attendais ce film avec impatience.......et je ne suis pas déçu du tout. Car il est magnifique, et nous réconcilie avec le Bonheur. Une leçon de vie, remarquablement orchestrée, et il est vrai, portée par un Fabrice Luchini comme on l'aime au top, et Leila Bekhti - la psychopathe (!) la plus adorable qui soit !!! Le sourire sur chacun des spectateurs et ceci sans discontinuer..... c'est magique en fait, le jeux de mots et bégaiements justifient à eux seuls le déplacement !! Je m'amuse à imaginer le travail de composition pour décomposer ainsi les mots, les syllabes, croisant le verlan joyeusement. Et puis, il y a de l'émotion, du recul (chemin de Compostelle avec son chien en est une illustration) et de l'humour.... Et ne vous levez pas trop vite - attendez le générique, il vaut le détour, j'avoue parmi les meilleurs !! **
Bien ,grâce à Luchini qui est décidément un grand acteur,j'ai ri en entendant ses contrepèteries ,et le Luchini de la fin est très émouvant.mais cela est sans doute bien loin de la réalité et je ne conseillerais pas ce film à quelqu'un ayant un "avc" dans son entourage.
Les histoires secondaires sont inutiles et empêchent le film de traiter son sujet plus en profondeur.En fait,pour moi,il s'agit plus d'une comédie qu'autre chose.
Les histoires secondaires sont inutiles et empêchent le film de traiter son sujet plus en profondeur.En fait,pour moi,il s'agit plus d'une comédie qu'autre chose.
Très bon Luchini, un rôle parfait pour celui qui aime manier la langue française et surtout en jouer. Sujet profond maîtrisé de bout en bout sans pathos.
Un fait divers comme il en existe beaucoup, la réussite professionnelle, puis la chute par la maladie. Dure réalité mais dans ce négatif le positif parfois, bienveillance retrouvée comme par magie. Lucchini tient le film par sa grande performance d'acteur, cet homme est pour moi hors norme dans tout ce qu'il fait. Très bon choix de Leila Bekhti attachante dans le rôle de l'orthophoniste. Un film à voir bien sûr si vous êtes des inconditionnels de Lucchini
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse