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52 abonnés
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0,5
Publiée le 12 novembre 2018
Certains films devraient se contenter de tourner la bande-annonce. Payer 12€ pour un inventaire de calembours, ça fait cher la blagounette de comptoir. Ici la surdose finit par titiller les nerfs, et le jeu pincé et stéréotypé de l’insupportable PDG Luchini m’a fait frôler l’AVC. Quant à la rédemption prévisible du néo-rhétoricien, symbolisée par un « merci » inhabituel et contrit à son chauffeur, elle a l’air aussi sincère qu’un bourgeois de Labiche. Embrassons-nous, Folleville ! Et saluons l’entourloupe. Tout ça diffuse sans faire grincer ni sourire, l’hypnose de la mièvrerie, de l’esbroufe et du sentimentalisme à bon compte. Sans doute une déclinaison plan-plan d’un certain cinéma néo-réaliste de pacotille qui envahit les écrans. UN HOMME PRESSÉ, oui c’est sûr, de quitter la salle.
Un film tiré d'une histoire vraie. un film qui donne un rôle idéal à Fabrice Luchini maggnaique horateur qui adore les motes; Ce rôle lui permet de nous montrer combien il est doué en manipulant le language avec des mots pourtant incompréhensibles mais qui dans sa bouche glissent parraissent faciles . Il est touchant de tendresse et de vérité. Un accident qui remet en cause toute une vie toute un existence ou il se rend compte qu'il était tellement pressé qu'il a tout manqué !!! un accient qui rend à leur place les valeurs essentielles; un périple nécéssair aux paysages sublimes nous emportent avec lui; Face à Leila Bekhti toujours magnifique lumineuse, fraiche , le duo fonctionne très bien. fabrice Luchini est toujours plus que parfait. Un film frais touchant pour les acteurs, a voir.
"Un homme pressé" est adapté de l'histoire vraie de Christian Streiff, l'ancien PDG de PSA Peugeot Citroën qui fût victime d’un AVC en mai 2008. C'est aussi la première réalisation en solo de Hervé Mimran qui avait collaboré avec Géraldine Nakache sur "Tout ce qui brille" et "Nous York". Il signe ici son meilleur film à ce jour. Alain est un homme d'affaire parisien respecté et influent et donne des interventions à la fac dans le cadre du concours d'éloquence. Courant après le temps, il ne s'arrête jamais pour lui ou pour sa famille. En plein surmenage, il est victime d'un AVC et entrainant des troubles du langage et de la mémoire. Il va donc devoir faire preuve de patience et de repos lors de sa rééducation qui lui ouvrir les yeux sur tout ce qu'il a mis de côté jusque là dans sa vie... On s'oublie soi-même derrière une fausse renommée, une réputation qui écrase notre valeur personnelle et nos besoins vitaux. C'est de ça dont parle "Un homme pressé". Ici, le quotidien d'Alain est overbooké et son corps le lui fait comprendre par un accident cérébral. Au delà de la force comique avec laquelle Fabrice Luchini nous embarque, c'est un véritable appel à la liberté que dresse le film : une quête vers soi-même, reconnecter avec le gout de vivre. C'est donc à la fois drôle et touchant et de façon réaliste, il éveille une réflexion nécessaire : sommes-nous vraiment heureux ? Y a-t-il des choses que je n'ai pas encore pris le temps de réaliser ? Qu'est-ce qui est primordial et essentiel pour moi ? Evidemment, le film ne serait rien sans Fabrice Luchini, qui, par son jeu atypique et son visage illuminé, porte toute la subtilité risible de cette situation. Il déclame avec un naturel déconcertant des répliques incohérentes mais pourtant compréhensibles par le sens qu'il leur apporte. Il bégaye, trébuche sur les mots, fait des contre-sens, et ce, sans nous perdre et rentrer dans la caricature d'une quelconque folie. Le début est sans doute le plus jouissif et ses rendez-vous avec l'orthophoniste jouée par Leïla Bekhti (la "psychopathe" comme il l'appelle) apporte quelques jolis moment, chargés d'émotions notamment. Bien que le développement soit prévisible et se perde dans des longueurs, "Un homme pressé" marquera les esprits par la cohérence de son message. Dommage qu'on ne s'attache pas autant au personnage de l'orthophoniste ou de sa fille unique, pourtant bien tenus, mais dont les problèmes personnels ne nous parviennent pas. La fin, aussi, n'est pas à la hauteur de son début épatant. Inégal, donc.
Le ou les scénaristes du film auraient du prendre leur temps.
Pressés ou à bout de souffle, l'intrigue au bord de la crise cardiaque patine dès la demi-heure pour planer et redonder jusqu'au clap final. Cela démarre assez bien avec des personnages profilés et des acteurs au poil. On rit des trouvailles rhétoriques qui ont du plaire à Luchini.
Le film repose entièrement sur sa personne et son personnage et les auteurs flemment. On a droit à beaucoup de longueur, des rebondissements attendus et des scènes noyées dans les poncifs. Le voyage à Compostel n'est pas réellement incarné, il est comme un cheveu dans la soupe et illustre bien le manque de pertinence de l'histoire. Cela se termine en roue libre sans imagination. Et c'est bien dommage.
Fabrice Lucchini, acteur expert et expert des mots, a dû beaucoup s’amuser avec eux pour ce rôle dramatique qui présente pourtant tous les ressorts d’un rôle de comique, car comment ne pas rire avec les néologismes formés par son personnage tout au long du film et avec les échos décalés qu’ils trouvent dans son quotidien retrouvé… on pense c’est vrai à « Intouchable » mais l’histoire est différente et n’a même rien à voir, il ne s’agit pas d’une amitié mais plutôt de faire se retrouver les gens qui se sont perdus dans leurs vie ; et parfois seul un choc assimilable à un petit séisme peut être salvateur, remettre d’aplomb et rendre meilleur lorsqu’on a perdu de vue malgré soi l’essentiel qui fait la valeur de la vie, alors l’authenticité des sentiments peut ressurgir et faire prendre un nouveau départ. C’est le message de ce film qui nous donne une vraie bouffée d’oxygène et d’air pur.
Très joli film, qui utilise l'humour sur un sujet douloureux, le tout dans une histoire sans pathos, pleine de rebondissements, avec de la poésie le tout rythmé par de jolies musiques que l'on aime tous. Les acteurs sont tous excellents, totalement dans leurs rôles. Cette histoire est tirée d'un roman qu'on a envie en sortant d'aller acheter. A voir, sans réserve.
Du Grand cinéma. Mr Luchini interprète avec brio ce rôle. le sujet pourtant grave est joue avec humour et d une façon très touchante par tous les interprètes. c est un film subsistera des traces.
Malgré quelques invraisemblances Luchini manie toujours la langue française avec bonheur que ce soit en verlan ou pas. Photo du monde d’aujourd’hui rapide, pressé et stressé avec quelques élans de tendresse qui font du bien. Un bon film.
Un film soporifique et sans aucun relief. Aucun intérêt. Je ne vous le conseille absolument pas.On s'embête énormément pendant 1 heure et 40 minutes...
Super film avec beaucoup de scènes drôle et une bonne leçon de vie. Luchini est un très bon acteur un amoureux de la langue française. Ce film est inspiré d’une histoire vraie, extraordinairement bien retranscrite.
La trame d' "Un Homme pressé" est d'un classicisme affligeant et vu 1 million de fois : un cadre sup insupportable , cassant , inhumain , susceptible , arriviste et surtout ...grotesque , va revenir "humain" à cause ( grâce ? ) d'un AVC foudroyant et une orthophoniste atypique . Pas de quoi fouetter un chat c'est vrai . L'idée de base serait intéressante mais le sentiment de réchauffer prédomine . L'idée de choisir Luchini est plutôt intelligent tant l'acteur , bien que trop cabotin , incarne à la perfection le côté sombre de la nature humaine à travers un dirigeant de Multinationale des plus puants . Film totalement déséquilibré . La première partie , trop brève , ou le dirigeant écrase ( veut écraser tout le monde et se rend insupportable ) est survolé , ne restant plus qu'une poignée de situations convenues , empilées et sans surprise . La seconde partie , trop longue , n'est qu'une série de sketchs ( digne de Pierre Repp , ( les plus anciens s'en souviendront ) - j'avoue avoir ri quelques fois tant Luchini est excellent dans ce registre - . L'orthophoniste , bien qu'indispensable dans ce genre de disgrâce , n'apporte pas le attendu et souhaité ( comme l'orthophoniste génial dans le film " Le discours d'un roi " mais la comparaison s'arrête là ) . La fin , sorte de happy end des temps modernes , sans originalité et ultra prévisible nous laisse sans voix . Bref , un bon Luchini , drôle et grotesque à la fois , mais un film plat et tiède .
Pour apprécier ce film il faut aller a delà des incohérences sur le traitement médical de l'AVC. Ce film est excellemment interprété par Fabrice Luccini.: un exploit. Que du bonheur d'y retrouver Leila Bekti et sa sensibilité. De jolies histoire imbriquées. Des coups de pouce qui sauvent ou font progresser les vies : la discrétion des initiatives du chauffeur par exemple avec ses gestes essentiels Un film qui fait du bien qui touche. . Du bon, qui nourrit le coeur. Merci