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I'm A Rocket Man
283 abonnés
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3,5
Publiée le 5 août 2019
Film que j'attendais avec impatience vu le thème et vu le casting (car j'aime beaucoup Jérémie Rénier) mais je dois admettre que j'ai été un peu déçu. Certes l'histoire est bouleversante et les scènes tellement réalistes qu'on ne peut rester indifférent devant la souffrance, la maladie et la détresse des familles des patients mais autour c'est un peu l'ennui tout de même ! Disons qu'une heure vingt cinq c'est bien, plus ça aurait été trop ! Un bon film mais pas un film inoubliable. Quel dommage !
Une approche intéressante et humaine du monde médical dont le personnel lui-même fait également face à la maladie et au deuil. Une bande originale superbe et qui tranche parfois avec les images en leur apportant une profondeur superbe. Malheureusement parfois l'histoire est au ralenti et ne nous passionne pas toujours.
Le film se décompose en 2 parties : une première partie sur le monde hospitalier versant médecin (Jérémie Rénier, jeune pneumologue, toujours nickel), la deuxième sur la maladie et l'hospitalisation (la mère de Jérémie Rénier qui est malade). Bref, c'est très bien, après, je ne suis pas médecin, donc je ne sais pas si c'est crédible mais pour que ce que j'en connais et ce que j'ai vécu (en tant que patient), j'ai adhéré. Décidément, le film sur l'univers des médecins est à la mode, Celui là ne dépareille pas, porté par le duo Rénier/Hanrot.
Plongée dans l'univers hospitalier avec un pneumologue qui perd pied quand sa mère a un cancer . Mais on a beaucoup de mal à entrer dans la douleur de ce soignant , impuissant et distant . Le film finit par être assez ennuyeux et sans véritable surprise en ne délivrant que peu d’émotions dans les rapports entre le fils et sa mère et dans la reconstitution du quotidien d'une équipe médicale même si la mise en scène est minutieuse et juste. .
Marre des séries médicales sophistiquées où l'on ne vous épargne rien des termes scientifiques et des diverses coucheries des protagonistes ? Ce film est pour vous...enfin peut-être. Car à y regarder de plus près, on ne sait pas bien à qui s'adresse ce drame personnel, filmé de manière pudique, réaliste, à portée d'homme, soit à tout le monde soit à personne. Les prémisses nous laissent envisager une plongée complète dans l'univers hospitalier, une certaine façon de dépeindre l'envers du décor, et nous font croire vingt bonnes minutes avoir affaire à une fiction complémentaire de l’œuvre de Thomas Lilti (Hippocrate, Médecin de campagne, Première année). Le sujet est soudainement balayé : ce n'est pas le récit du quotidien exigeant d'un chirurgien de renom dont il s'agit, mais de la chute de son piédestal une fois le drame personnel venu frapper à sa porte. Plus que de sa mère luttant contre une mort inéluctable, c'est de sa souffrance dont il est question durant ce long-métrage de 90 minutes en paraissant bien 120. Car aussi bien soit rendue l'émotion et la colère intérieure de Jérémie Renier, on finit par décrocher devant la redondance des scènes, ces traversées de couloirs lugubres sur fond de musique d'ascenseur stressante ou ces visites où les regards disent davantage que les mots. Pour un peu on culpabiliserait du malaise ressenti sur le plan cinématographique, tant les intentions du réalisateur sont louables et ses acteurs irréprochables par ailleurs. Au-delà du traitement allongeant le temps jusqu'à devenir exténuant, on peut s'interrogeant sur la pertinence du choix du media « cinéma de fiction » pour décrire au mieux le sujet. Sans parler du titre qui ne sert pas le réel thème, car Simon n'opère pas de véritable remise en cause, il met seulement sa vie professionnelle en stand by pour accorder toute sa disponibilité au drame familial. Un choix somme toute humain...et banal.
Je n'ai pas trouvé intéressant du tout ce film, malgré certains beaux efforts de Renier. En effet j'ai trouvé l'histoire vraiment tirée par les cheveux avec des intrigues surfaites montées en épingle pour faire comme ci on regardait un film intelligent. A la rigueur on aurait pu se laisser entraîner par le milieu médical, découvrir, mais même sur ce point on ne comprend qui sont les protagonistes, et leur fonction dans un hôpital.
Un énième "film d'hôpital".... Mais avec un supplément d'âme : "L'Ordre des médecins" n'étant sans doute pas de devoir accompagner un proche vers l'issue fatale, comme "Simon", pneumologue pourtant blindé, mais sous la pression immense du déclin accéléré de sa mère cancéreuse (métastases), en "réa", dans son établissement. Là, c'est le "désordre" qui s'immisce, celui des sentiments, de l'intime. L'approche est évidemment clinique, et un peu trop classique dans la manière cinématographique. Jérémie Renier, en personnage principal, est plutôt moyen dans sa prestation. Marthe Keller (la mère), bien meilleure.
Les médecins sont des personnes comme nous, des êtres humains sensibles à ce qu'ils voient et qui sont obligés d'avoir un certain recul sur leur profession pour pouvoir bien faire leur travail. Lors de l'une des premières scènes du film, Simon fait bien comprendre à Agathe qu'elle ne doit pas trop s'impliquer. Seulement, lorsque la mère de Simon entre à l'hôpital en étant mourante, ce dernier ne peut plus mettre en application ses propres conseils. Pour son premier long-métrage, David Roux s'est très largement inspiré de son grand frère qui exerce en tant que pneumologue comme le personnage de Simon. Pour rendre l'histoire plus réaliste, il a pendant quelques semaines suivi son frère durant son travail. Le réalisateur s'est également inspiré de sa propre expérience lorsque sa mère était malade. On est donc face à un film personnel et bien documenté, ce qui se ressent. "L'Ordre des médecins" est un drame intéressant pour la question qu'il soulève avec cette frontière difficile à garder entre la vie privée et professionnelle, mais c'est un film qui manque un peu d'émotion peut-être à cause de ce côté documentaire trop appuyé et ce, malgré le sujet qui est assez lourd. Peut-être est-ce aussi dû au fait que les films et séries se déroulant dans ce milieu sont nombreuses, mais je ne peux pas dire que j'ai été touché par cette histoire. Pourtant, le rendu est réaliste, et les acteurs sont convaincants surtout Jérémie Renier, mais il m'a manqué quelque chose. Au final, ce film m'a fait penser à un simple téléfilm qui se laisse regarder sans déplaisir, mais sans plus.
Un film très émouvant et très réaliste dans le milieu hospitalier où l’histoire mélange la compétence professionnelle à l’émotion personnelle du départ d’une mère.... où comment garder de la distance quand sa mère est hospitalisée dans l’hôpital dans lequel on est médecin, pour une rechute du cancer... les acteurs sont très justes et jouent leur personnage avec beaucoup de finesse.
Issu d’une famille du corps médical, David Roux s’est inspiré de sa vie personnelle, notamment la mort de sa mère pour réaliser son premier long-métrage. « L’Ordre des médecins » met Jérémie Renier dans la peau d’un pneumologue aguerri. Comme beaucoup de médecins, l’hôpital c’est sa vie. S’il côtoie quotidiennement la maladie et la mort, l’hospitalisation de sa mère dans un autre service va bousculer sa frontière établie entre son professionnalisme et son intimité. Sa famille en attend beaucoup de lui, mais sa spécialité ne lui permet pas d’être un bon praticien pour sa mère. « L’Ordre des médecins » est une œuvre bouleversante qui utilise les émotions à bon escient pour ne pas piéger le spectateur dans un chantage affectif. David Roux fait néanmoins le choix de centrer son récit sur le portrait étroit de cette famille. Au vue de la qualité de jeu des acteurs secondaires nous convoitions davantage de scènes de pratiques médicales. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Je ne connais pas ou peu le monde médical et ce n’est pas ce film qui va me donner l’envie d’en connaître davantage. Je n’ai pas pu rentrer dans cette histoire, dans ce rapport mère / fils, dans ce milieu hospitalier, tout est froid, insipide, comme les couloirs d’un hôpital. Marthe Keller incarne une femme digne et discrète mais son fils a un rôle aux limites de l’inhumanité, est-ce le métier qui vaut cela ?
Malgré les critiques, j'ai trouvé ce film excellent Je ne comprends pas ceux qui disent ne pas être rentrés dans l'histoire Dès les premières secondes, j'ai totalement adhéré à ce film, Jérémy Rénier est vraiment excellent et totalement crédible dans son rôle