Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Abus Dangereux
53 abonnés
112 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 8 février 2019
Simon (Jérémie Renier), est un jeune medecin pneumologue à la pratique sûre. Très devoué à son métier, son contact avec les patients est chaleureux tout en sachant garder une certaine distance. Conscient des limites de la medecine , il n’est pas neanmoins renonçant. Quand sa mère (Marthe Keller) arrive pour une récidive de cancer dans son hôpital, il va tout faire pour qu’elle subisse une opération de la dernière chance, mais devant son refus et face à la maladie, il va devoir abdiquer, devoir l’accepter et le faire comprendre à son père(Alain Libolt) nourri d’espoirs. Fatigué, il va prendre un congé, mettre au placard son habit de médecin pour redevenir simplement un fils aimant qui va accompagner sa mère jusqu’à la fin. Destabilisé en tant que médecin, à la reprise du travail, c’est par un bref geste salvateur envers une patiente qu’il reprendra confiance en lui et en son métier. Ce beau film, grave, porté par l’interpretation de Jérémie Renier, nous invite à reflechir sur les difficultés psychologiques du métier de medecin en general, et en particulier quand il s’agit de s’occuper d’un être cher. Ce premier film à la mise en scène épurée et précise est indéniablement réussi.
Presque un documentaire, dans l'univers hospitalier. Ce médecin, remarquablement bien interprété ,qui est confronté à la maladie de sa mère. C'est vraiment très proche de la réalité, pas d'excès dans le mélo . J'ai bien aimé cette approche même si le scénario tourne un peu en rond.
Simon, pneumologue confirmé de 37 ans voit sa vision du travail bouleversée lorsque sa mère intègre le service en tant que patiente. David Roux cinéaste encore peu expérimenté dans le métier propose une vision extrêmement psychologique du métier dans lequel l'enfermement psychologique vécu par le protagoniste est retranscrit de manière visuelle grâce à un huis clos efficace, délimité par les murs de l'hôpital, mais également lors des répliques et des gros plans exécutés par la caméra qui encloisonnent le personnage interprété par Jérémie Renier. Les jeux de lumière qui ne cessent de s'assombrir au fur et à mesure de l'avancée du long métrage accentuent cette part sombre de la psychologie du personnage. La proposition du réalisateur à nous montrer un protagoniste qui laisse pendant tout le film dévoiler un aspect extrêmement cartésien, taciturne et doté d'une part inatteignable de sa personnalité vient très vite se bousculer avec une réalité destructrice qui perturbe, angoisse et rend anxiogène. La rare humanisation qui transparait se laisse apercevoir lors des plans où le collectif, prime sur l'individualisme et l'enfermement dont se dote Simon, et amène du coup, un souffle qui permet de laisser respirer. David Roux prend le parti de nous montrer une déshumanisation liée au travail qui est dévoilé avec une objectivité transparente dans ses plans. L'ordre des médecins insiste sur le caractère familial et amical qui est libérateur pour tous les professionnels et le réalisateur crée un univers intimiste avec ses personnages. L'ordre des médecins donne parfois l'impression d'avoir été réalisé comme une mise en garde du surmenage lié au travail et d'un cantonnement des émotions qu'il faut laisser échapper de temps en temps afin de ne pas se laisser submerger par celles-ci.
Le sujet frappe en pleine opération chirurgicale, ça gicle dans les conversations de cette réalisation série TV, une « Urgence » dans ce scénario, la liste des patients est dévoilée au cas sérieux devenant gravement morose. L’acteur jeu de médecin fait des aller retour à distribuer des ordonnances dans ce couloir de l’hôpital cinéma, un mot d’amour à la stagiaire et son baladeur cassette musique inlassablement répétitif, la techno parade moribond médical. Quand vient une chanson guitare philosophique intrigante, une intonation fraternelle qui rappelle au réalisateur la vie personnelle attachée à son personnage pneumologue aguerri. Ça valait la peine en l’espoir perdu pour sa mère déshydratée, je préférais le serment d’« Hippocrate » que l’ordre de ses collègues.
Les médecins sont des personnes comme nous, des êtres humains sensibles à ce qu'ils voient et qui sont obligés d'avoir un certain recul sur leur profession pour pouvoir bien faire leur travail. Lors de l'une des premières scènes du film, Simon fait bien comprendre à Agathe qu'elle ne doit pas trop s'impliquer. Seulement, lorsque la mère de Simon entre à l'hôpital en étant mourante, ce dernier ne peut plus mettre en application ses propres conseils. Pour son premier long-métrage, David Roux s'est très largement inspiré de son grand frère qui exerce en tant que pneumologue comme le personnage de Simon. Pour rendre l'histoire plus réaliste, il a pendant quelques semaines suivi son frère durant son travail. Le réalisateur s'est également inspiré de sa propre expérience lorsque sa mère était malade. On est donc face à un film personnel et bien documenté, ce qui se ressent. "L'Ordre des médecins" est un drame intéressant pour la question qu'il soulève avec cette frontière difficile à garder entre la vie privée et professionnelle, mais c'est un film qui manque un peu d'émotion peut-être à cause de ce côté documentaire trop appuyé et ce, malgré le sujet qui est assez lourd. Peut-être est-ce aussi dû au fait que les films et séries se déroulant dans ce milieu sont nombreuses, mais je ne peux pas dire que j'ai été touché par cette histoire. Pourtant, le rendu est réaliste, et les acteurs sont convaincants surtout Jérémie Renier, mais il m'a manqué quelque chose. Au final, ce film m'a fait penser à un simple téléfilm qui se laisse regarder sans déplaisir, mais sans plus.
Une approche intéressante et humaine du monde médical dont le personnel lui-même fait également face à la maladie et au deuil. Une bande originale superbe et qui tranche parfois avec les images en leur apportant une profondeur superbe. Malheureusement parfois l'histoire est au ralenti et ne nous passionne pas toujours.
Le face à face avec sa mère, c’est quand même le plus intéressant. Le renoncement, l’acceptation, la douleur, l’accompagnement. Ici il n’est même plus médecin. Il est juste l’enfant qui aime sa mère. Tout le reste est inintéressant, long et même si l’on devine le désir de montrer son quotidien, on sort de l’histoire même si l’on filme son visage en gros plan. Cela aurait été plus émouvant si les scènes d’intimité avaient été plus nombreuses. Le titre du film d'ailleurs est assez nul...
Une plongée troublante dans un milieu source des plus grands fantasmes. L'acteur principal est confondant de sobriété et de justesse, mais les personnages secondaires ne sont malheureusement pas mis en valeur. Néanmoins, ce film ne fait que rappeler que la médecine est fait par des Hommes, pour des Hommes, avec leurs forces mais aussi leurs faiblesses. Il n'est que plus légitime que de leur rendre cet hommage.
Simon (Jérémie Rénier) est pneumologue à l’hôpital, il prend du recul avec les maladies de ses patients, toujours très professionnel. Un jour, sa mère (Marthe Keller) se fait hospitaliser dans un autre service, ce qui bouscule son quotidien et sa façon de voir les choses. J’ai trouvé ce film très classique, sans grande surprise. Certes, ce n’est pas déplaisant comme intrigue, on ne s'ennuie pas mais je n’ai pas trouvé grand chose qui vaut la peine de s’y attarder mis à part l’interprétation très juste de Jérémie Rénier. Tout est plutôt attendu dans cette histoire.
Un beau drame sur le milieu hospitalier, avec un récit quasi autobiographique traitant de la fin de vie. Ça n'est pas très léger, mais les acteurs sont très bons.
Le film se décompose en 2 parties : une première partie sur le monde hospitalier versant médecin (Jérémie Rénier, jeune pneumologue, toujours nickel), la deuxième sur la maladie et l'hospitalisation (la mère de Jérémie Rénier qui est malade). Bref, c'est très bien, après, je ne suis pas médecin, donc je ne sais pas si c'est crédible mais pour que ce que j'en connais et ce que j'ai vécu (en tant que patient), j'ai adhéré. Décidément, le film sur l'univers des médecins est à la mode, Celui là ne dépareille pas, porté par le duo Rénier/Hanrot.
Film que j'attendais avec impatience vu le thème et vu le casting (car j'aime beaucoup Jérémie Rénier) mais je dois admettre que j'ai été un peu déçu. Certes l'histoire est bouleversante et les scènes tellement réalistes qu'on ne peut rester indifférent devant la souffrance, la maladie et la détresse des familles des patients mais autour c'est un peu l'ennui tout de même ! Disons qu'une heure vingt cinq c'est bien, plus ça aurait été trop ! Un bon film mais pas un film inoubliable. Quel dommage !
Un docteur pneumologue doit accueillir sa mère, gravement malade, dans son hôpital. Pour qui a connu cette situation la revivre à travers un film n'est pas ce qui a de plus agréable. le film et les acteurs ne sont pas en cause, mais je ne vois pas ou le scénario veut nous amener. il n'y a ni enseignement, ni philosophie à en tirer. Alors évidemment c'est touchant, mais plutôt vain. A voir si son aime voir des gens en stade terminal dans des hôpitaux.