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Kinopoivre
30 abonnés
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2,5
Publiée le 23 août 2017
Encore un premier long métrage d’un scénariste, lequel, ici, ne s’est pas foulé pour écrire un scénario intéressant.
En 1946, la France s’est engluée dans une guerre en Indochine, contre les combattants du Vietminh. Il est vrai que De Gaulle a refusé d’accepter les revendications des intellectuels asiatiques comme Ho Chi Minh, qui pourtant ne manquaient pas, et avait donné la préférence au maintien de l’Empire français. C’est ainsi que Philippe, joué par l’excellent Cyril Descours qu’on ne voit pas assez souvent, se trouve sur place, persuadé de participer à une œuvre de pacification, et s’avère forcé de torturer une vietnamienne qui parle parfaitement le français (elle a étudié au lycée français d’Hanoi), mais déteste qu’on l’incite à trahir ses compatriotes. Elle ne consent qu’à réclamer un livre à son tortionnaire, et finit par le persuader de déserter en sa compagnie ! Il finira par tirer à la mitrailleuse sur ses anciens camarades de guerre. Évidemment, faute de munitions, il est contraint de se rendre, et, enfin prisonnier, réclame... un livre au lieutenant qui commande l’escouade. Truc de scénariste !
Quelques paysages de montagne sont assez surprenants, et les deux acteurs sont beaux. Mais on est un peu surpris de voir que Philippe, peu avant la fin, porte un uniforme complet de militaire, chaussures comprises, alors que, jusque là, il n’avait qu’un short. Faux raccord–?
Film plein d'invraisemblances , sauvé par les beaux paysages du Vietman . Les scènes tournées au bord du lac sont particulièrement invraisemblables comment peuvent-ils vivre sans vivres, alors qu'ils n'ont même pas un fusil ou une ligne pour chasser ou pêcher; A n'aller voir que si vous aimez les histoires impossibles.
Une sublime épopée faite d'images saisissantes d'une nature sauvage et débordante, et de l'amour naissant, débordant lui aussi, entre deux êtres. Une réflexion esthétisée sur la guerre, l'esquisse d'un regard nouveau et salutaire sur le passé colonial de la France et sur ces logiques qui nous dépassent, pour le meilleur et pour le pire, au plan collectif comme au plan individuel : "Comment peut-on être heureux si le monde va mal?" Au total, un magnifique long-métrage, réunissant audace et modestie et mettant en scène de fabuleux acteurs. Bravo à Olivier Lorelle et à cette équipe prometteuse !
Techniquement indigent, seule Audrey Giacomini est à sauver de ce désastre qui, malgré des intentions louables, a des cadreurs amateurs, un scénario et des dialogues sans poids et plats et une mise en scène répétitive et faussement belle. Dommage, les prémisses de cette petite histoire dans la grande méritaient beaucoup mieux...
Le Vietnam. Le Vietnam. Le Vietnam. Un exploit d acteurs non maquillés, des décors somptueux, une histoire qui fait réfléchir sans donner des ordres sur ce qu'il faut penser. Une caméra rebelle, indiscrète qui se contre fiche des usages, libre face aux dictacts de la bien séance en réalisation. J ai particulièrement apprécié le traitement de la question de l engagent, politique ou amoureux, pour une jeunesse pas si différente de celle d aujourd hui face aux grandes questions.
Bouleversant et rare. La beauté des paysages ainsi que le jeu subtil et sensible des acteurs Cyril Descours et Audrey Giacomini m'ont transporté. Tout en retenue, ils nous laissent ainsi la possibilité en tant que spectateurs de "venir" à eux, de "rentrer" au plus près dans leur histoire d'amour. La lenteur des plans renforce cette sensation d'intimité et l'aspect poétique de leur idylle. Sur fond de guerre d'Indochine, c'est avant tout un film d'apaisement que je recommande vivement!