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Serpiko77
61 abonnés
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3,5
Publiée le 12 mai 2020
Sortie 4 ans après "Easy Rider" dont il est l'anti-thèse. Cette histoire raconte le désir d'un motard de la police situé dans un endroit totalement paumé des USA de s'élever socialement en rejoignant la grande ville pour y passer inspecteur. Sous ses allures de polar ancien (voir même de western), le film impose une vraie réflexion sur l’Amérique de cette époque qui quitte à peine le Viet-Nam et dont la culture hippie est pratiquement morte. Un moment particulier où ce pays est en pleine crise identitaire et dont le nihilisme a envahi une bonne partie du territoire. C'est le seul et unique film de ce réalisateur, pas mal de défauts donc et quelques longueurs mais une beau petit bijou tout de même.
On peut enfin voir electra Glide in Blue en salle ! C'est incroyable que ce film ait disparu pendant 30 ans mais c'est une chance que l'on puisse bénéficier d'une sortie salle (la photo du film est sublime) et pas seulement d'une minable édition DVD. Espérons que cela permettra à ce film de trouver enfin sa place de classique incontournable des 70's.
Une grosse déception! Un film qui eut son heure de célébrité dans les années 70 et que je viens de découvrir. Mal m'en a pris... Très long, avec les tics inhérents au cinéma des 70's: gros plans, zooms, longs silences... Pas terrible au niveau des acteurs. De très beaux paysages malgré tout. Une idéologie un peu réac (beaucoup, disait-on lors de sa sortie). 2 attaques frontales contre le magnifique Easy Rider (au stand de tir, on vise une photo du film avec Dennis Hopper et Peter Fonda et le final, copie presque exacte mais inversée). Si on aime les motos et les beaux paysages, on ira plutôt voir Easy Rider que ce filmet sans grand intérêt.
Premier et unique film de J.W Guercio, Electra Glide In Blue est depuis quelques années catalogué comme" film culte". Pourquoi donc? Réalisé en 1973, EGIB fait parti des films post-vietnam, époque où les américains vivaient une vraie crise identitaire et où l'esprit ambiant voguait dangereusement vers le nihilisme. Le film de Guercio s'inspire largement des westerns de John Ford et ne contient aucun gramme de sympathie. La chaleur y est suffocante, on respire la poussière, les vieux se font déssouder et l'amitié n'éxiste pas. Toute une ambiance qui a plu et qui plaît encore beaucoup aujourd'hui. Mais, une des raisons qui a fait ressurgir ce film dans l'actualité, c'est l'hommage qui lui a été rendu par les Daft Punk avec leur moyen métrage experimental Electroma. Je dis hommage pour être poli car on est à deux doigts du pompage. Les punks idiots se sont appropriés l'imagerie de Electra Glide In Blue pour combler le vide abyssal de leur film. Je remercie tout de même les Daft car c'est en partie grâce à eux que j'ai pu découvrir l'oeuvre de Guercio. Pour ce qui est du film en tant que tel, EGIB est assez ennuyeux. Il ne se passe quasiment rien pendant deux heures mais notre rétine est comblée chaque minute. En effet, la qualité du cadre et de la photographie est l'oeuvre de l'immense Conrad L. Hall. On doit à cet homme les images somptueuses de films comme Butch Cassidy et le Kid ainsi que celles des Sentiers de la perdition. Electra Glide In Blue est surtout connu pour son dernier plan : un plan séquence renversant, sans doute l'un des plus beaux du Cinéma. Rien que pour ses dernières minutes, cette oeuvre est entrée dans la légende.
J'ai découvert ce film au festival de La Rochelle cet été et... wahou! J'avais fait mon choix par rapport au titre du film, je le trouvais onirique. En fait, electra glide c'est le nom des motos des policiers aux USA. L'histoire est vraiment bien amenée, Robert Blake est génial et le cadre est magnifique (veux y aller!). Et puis quelques bons morceaux de musique pour emballer le tout. Conclusion: j'ai adoré. Trop content du bel article du 29/09 dans Libé. Photo top!! Bang bang