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Lorenzo Di Michele
1 critique
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3,0
Publiée le 11 décembre 2020
je trouve l'univers hyper bien retranscrit, y'a rien à dire, l'ambiance est clairement présente, on stresse du début à la fin, autant au niveau du son que des décors, en passant par les acteurs (l'enfant me hante). La fin est un peu dommage, j'ai presque l'impression qu'on avait plus d'idées et du coup presque comme une blague on fait mourir tout le monde. Oui, c'est peut-être la symbolique du but familial, on élève un enfant pour qu'il affronte le monde et on meurt, mais quand même. En tout cas il laisse pas indifférent
Je n'avais plus de somnifères dans ma pharmacie, ce film m'a permis de remédier à ce fait. Beaux décors numériques (plan d'ensemble des maisons) mais scénario trop répétitif, sans aucune progression.
Film qui ne laissera pas indifférent: on aime ou on n'aime pas. J'ai trouvé les images très belles avec une histoire absurde à la Kafka. Pas de surenchère d'effets en tout genre: l'ensemble est très sobre et efficace à condition d'entrer dans le film ou de s'y laissé enfermer sans trouver la sortie... Original et philosophique! Pour les amateurs...
Alors là... S'il fallait un prototype de film qui part d'une idée intéressante pour n'aboutir nulle part (c'est le cas de le dire), Vivarium est ce film. Au début, on est rapidement plongé dans une intrigue de type "Quatrième dimension", terrain connu de l'inconnu et de l'étrange. On se dit bien sûr "mais quelle est l'explication de tout ça ?", quelle fin-surprise nous attend, que vont apprendre nos deux pauvres héros qui n'ont eu comme mauvaise idée que d'aller se perdre par paresseuse curiosité dans ce pavillon abominablement uniforme, en fait sans forme... La réponse, à l'image du sort réservé à nos protagonistes, vient assez rapidement : un ennui mortel. Et dire que j'ai choisi de tenter ce film par curiosité (lol). Il me semblait que le rôle du cinéma était de nous faire voyager, de nous faire toucher du doigt une destination, fût-elle simplement mentale. Mais là c'est le néant, rien à retirer de consistant et réel ce mauvais court métrage étiré en long.
Il faut aimer les films métaphoriques pour apprécier ce long-métrage qui soulève des sujets contemporains... Beaucoup de douleurs et de souffrances dans ce film.
Un film catastrophique, à la fin nous avions vraiment eu l'impression d'avoir perdu 2h de notre temps. C'est dommage l'intrigue est bonne, mais le scénario est d'un ennui total. La fin n'en parlons pas car il n'y en a pas.... Un début de fin tout au plus.
« Vivarium » (2020) est apparemment le premier long-métrage du réalisateur irlandais Lorcan Finnegan. Ce n’est pas comme dit par certains, un remake de métro-boulot-dodo… mais bel et bien un film fantastique. En effet Tom (Jesse Eisenberg) et Gemma (Imogen Poots) forment un jeune couple équilibré mais dont la vie va sombrer dès qu’ils vont pousser la porte d’une agence immobilière et entrer dans un lotissement où toutes les maisons se ressemblent et portent le numéro 9. Tom va au sens propre et figuré, y creuser sa tombe, et Gemma, enseignante, va essayer en vain de comprendre ce bébé, livré dans un colis devant leur maison, qui va devenir un enfant tête à claques puis un adolescent au regard singulier, scrutant sans cesse ses parents « adoptifs par nécessité », regardant de curieuses émissions à la télévision et lisant des livres bien mystérieux. Dans ce monde aseptisé où « tous les nuages se ressemblent » et où les couleurs sont délavées, on se laisse entraîner à espérer que les 2 héros puissent sortir de cet huis clos infernal où ils sont enfermés forvever… mais le film finit par s’essouffler par manque d’idées (?) et devient laborieux. Si la chute est assez logique, on aurait aimé avoir une petite idée du pourquoi réel de ce lotissement infernal même – comme cela semble être suggéré par la bande annonce avec ses cases cochées – s’il s’agit peut-être d’une critique du consumérisme moderne qui nous pousse à acheter sa maison, à s’endetter et à élever son enfant jusqu’à sa mort ?
Les vingt premières minutes sont plutôt intéressantes. Passé le moment clé de l'histoire, on a une certaine redondance pendant un moment. Pour au final nous offrir une fin plus ou moins étrange.
Thriller horrifique jouant sur l’angoisse de la vie toute tracée d’un jeune couple, Vivarium est un exercice de style qui fait mouche. Coincés sans une banlieue pavillonnaire où toutes les maisons sont identiques mais vides qui font penser à une partie de Sims, les deux personnages se voient contraints de s’occuper d’un enfant qui ne fait que hurler quand il a faim, qu’ils nourrissent ainsi qu’eux mêmes avec de la nourriture sous vide et sans goût. La tension dans le film est permanente, l’angoisse des trentenaires qui cèdent à la pression sociale est bien croquée, avec un style qui reprend les codes de la publicité pour encore plus appuyer son propos. Le film aurait juste gagné selon moi à être encore plus méchant, plus incisif. Mais il reste atypique et très intéressant, on est pas ici dans l’horreur pure mais plus dans une métaphore qui nous renvoie à nos propres angoisses.
Un twist final agaçant. "Et pourquoi faire ?!" C’est l’expression qui nous échappe à l’apparition du générique de fin de Vivarium, dont la chute ne nous apporte que des questions, et aucune réponse. On s’agace comme des vieux râleurs, et surtout on a cette impression d’avoir perdu deux heures à chercher le pourquoi du comment, absolument en vain. Cela partait pourtant si bien, avec un Jesse Eisenberg et une Imogen Poots convaincants en jeune couple qui hésitent à s’installer dans une maison de lotissement, jusqu’à se rendre compte que l’étrange agent immobilier les a abandonné dans ce dédale de maisons toutes identiques, avec en plus un bébé qui semble sortir de nulle part et a des réactions anormales… On était carrément intrigués par les sautes d’humeur de ce scénario mystérieux, entre spoiler: le garçon qui ressemble à un mélange de robot et d’alien (qui hurle et aboie toute la journée), le père qui a pour obsession de creuser un gros trou, et la mère qui tente de ne pas devenir maboule dans tout ce cauchemar sans fin . Mais voilà, alors que l’on trépigne dans les dix dernières minutes d’avoir (enfin !) la clé de l’énigme, on ne nous propose qu’une chute spectaculaire mais sans fond, comme une mauvaise nouvelle écrite par un romancier sans idée. On peut donc se demander pourquoi ces spoiler: aliens font des élevages en boucle, pour se remplacer eux-mêmes sans évolution, un unique but de remplacement à l’identique dont on ne voit pas du tout l’intérêt, ou encore pourquoi ils obligent des humains à les élever avec toute cette mise en scène de la maison à la Truman Show, ni même d’où sortent ces aliens (peut-être la première question à se poser, en fait) . C’est bien simple : on n’en sait rien. Vivarium a fait son petit effet de style à la fin, il semble en être satisfait, nous, vraiment pas. Surtout, ne cherchez pas à comprendre…
Vivarium, c'est comme regarder des poissons rouges dans un bocal. L'ennui en moins. Comme tous ces films aussi comme Cube ou Source Code où les personnages sont enfermés, piégés, condamnés à vivre le mêmes événements continuellement. Vivarium ne fera pas exception. Ce jeune couple vivra une véritable descente aux enfers. Jusqu'aux portes de la folie et aucune issue ne semble possible. C'est d'autant plus cruel qu'ils n'avaient pas de rêves fous. C'est un couple de trentenaires qui travaille. Ils sont amoureux, ils souhaitant se poser, acheter une maison. Ils voulaient juste avoir une vie normale. Étant de leur génération, ça m'a parlé d'autant plus. J'ai bien aimé que Gemma surtout ne se laisse pas abattre pour autant et reste étonnamment calme. spoiler: Ses dernières phrases "je ne suis pas ta mère" montrent bien que finalement c'est elle qui aura eu le dernier mot à la fin.
Une fable fantastique tordue sous la forme d'un terrifiant huis-clos, inspiré du comportement du Coucou (l'oiseau). Le film est très réussi car on ressent toute l'impuissance et la souffrance des 2 personnages dans leur malheur.
et mesdames et messieurs voici le pire film de l'année 2019!!!!Mauvais de bout en bout, tout sonne faux, même la couleur du ciel fait toc...et l'enfant, que dire,irritant au plus haut point.Le concept du lieu qu on ne peut quitter a été traité déjà il y a plus de 60 ans dans la quatrième dimension mais en mieux....Resultat une soupe insipide.
Film séduisament conceptuel, ça attire, ça interroge, puis ça lasse vite lorsqu'on comprend que nous n'aurons pas les réponses. Allégorie morbide de l'enterrement de vie de jeune couple.