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Daeriss W.
19 abonnés
288 critiques
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2,0
Publiée le 31 mai 2021
Ce film à beau être bourrés de références philosophiques et culturelles, c'est beaucoup trop long pour ce qu'il en dit. Le couple embringué dans une spirale dont il ne peut se sortir, prisonnier de ses désirs d'avoir un chez soi , un travail etc .. en quelque sorte de rentrer dans le moule social. Une vue plutôt désolante de notre futur ou tout tourne autour de la consommation sans vraiment vivre. Je ne saurais dire pour quelle raison le chiffre 9 m'a fait penser à une série britannique "inside number 9" ou toutes les intrigues policières se déroulent au numéro neuf toutes plus énigmatiques et flippantes. Le chiffre neuf ayant une signification particulière en philosophie . De même que se retrouve enfermée dans cette routine dont ce couple qui ne peut s'échapper et devient esclave sans avoir pu assouvir ses désirs mais plutôt en subissant son sort
"Vivarium" est un film avec un postulat de départ qui est intéressant mais qui semble long, très long, car finalement, je n'irais pas jusqu'à écrire qu'il ne se passe absolument rien mais il ne se passe pas grand chose quand même...
Certes, on peut y voir une ”foule” de métaphores sur notre société puisque tout y passe, et pour avoir lu plusieurs de ses interviews, c'était bien l'intention du réalisateur. Le bien immobilier (la maison de préférence individuelle) dans un lotissement sans âme, la bouffe toute prête, l’absence de contact avec les voisins (qu’on ne voit d’ailleurs jamais), un gosse aussi imbuvable qu’ingrat vis à vis duquel l’unique consigne est de l’élever, l’homme qui se tue à la tâche et creuse littéralement sa tombe (caricature vitriolée du rôle attribué au père de famille très souvent absent du foyer car ”prisonnier” d’un job auquel il s’accroche dans l’espoir d’un avenir meilleur). La femme, elle, qui finit par se résigner à son rôle de mère.
Je ne veux pas en dévoiler ”plus” mais s’il est évident qu’il s’agit d’une vision très sombre de ce que notre société a tendance à devenir (matérialisme et consumérisme) avec des métaphores cyniques à revendre, volontairement poussées à l’extrême, le côté ”fantastique” avec l’arrivée de l’enfant vient un peu tout, sinon gâcher, du moins perturber l'ensemble, car l’histoire m’a donné l’impression de jouer alors sur deux tableaux sans en développer vraiment aucun.
Certains n’ont exprimé leur "explication" du film que sous le trait purement philosophique (et surréaliste) du consumérisme. D’autres y ont vu du Cioran, y ont vu du fantastique dans le style des séries comme ”The Twilight Zone” ou ”Le Prisonnier”. On peut penser aussi au film "The Truman Show". Quant aux décors, ils font penser aux tableaux ”L’Empire des lumières”, une série de toiles de René Magritte. Pour l'anecdote, l’une des scènes du film ”L'Exorciste” de 1973 s’était également inspirée de ses toiles.
On ne sait pas trop quoi penser. Il suffit de lire les avis et commentaires des spectateurs (pas que sur AlloCiné ou SC) qui sont parfois aux antipodes pour avoir la preuve que l’interprétation de ce qui nous est montré peut être bien différente.
Malgré une intention estimable, une interprétation honnête et un travail au niveau des décors à saluer (tout a été pratiquement réalisé en studio avec trois maisons au total) "Vivarium" est un film qui ne fera pas partie de ceux dont je me souviendrai longtemps.
Je n'ai rien compris et c'est sûrement car il n'y a rien à comprendre ; à trop vouloir faire un thriller psychologique on tombe rapidement dans la bêtise et le non sens. Des extraterrestres ? La société moderne ? Aucune explication ne saura jamais compenser ma perte de temps et le dédain que j'éprouve envers ce film. En conclusion, ridicule, naze, mais néanmoins les acteurs restent corrects et le film est visuellement immersif (si vous êtes un grand fan de Wallace & Gromit). Bon visionnage !
J'aime beaucoup ces films d'ambiance, on est aussi paumés que les personnages , tous les scénarios sont possibles, une découverte amène encore plus de questions... le problème c'est qu'au final ça ne tient pas debout. Bref j'ai aimé le regarder mais je ne le visionnerai pas une deuxième fois.
Nous nous sommes facilement laissés prendre au piège de ce huis-clos dérangeant, qui n’est au final qu’une belle allégorie des angoisses des trentenaires liées à cette idée d’une vie domestique bien établie, comme but en soi d’une société normative et conformiste.
Pour l’anecdote, Finnegan se serait inspiré d’une série de tableaux de Magritte, L’Empire des Lumières, pour la partie visuelle de son conte SF, lui donnant ainsi une photographie tout à fait poétique.
Ce qui est d’autant plus intéressant, c’est la capacité de ce film à susciter la peur et l’angoisse avec très peu d’effet, dans un ensemble simple, mais jamais simpliste. Une véritable surprise dans le paysage cinématographique américain.
Imogen Poots ( Black Christmas) et Jesse Eisenberg ( Retour à Zombieland), c'est un casting bien choisi pour un premier film, mais qui vous le verrez en regardant le film, n'améliore pas la performance de "Vivarium" . Scénario original mais pourrais être mieux car le script n'a parfois aucun sens et ne trouve aucun moyen d'entrer le sujet qu'il veut mais tient debout. L'image et les paysages sont par contre très bien géré, ils sont si parfait que ça en devient étrange ce qui est d'ailleurs le but. c'est un assez bon thriller psychologique. Par contre les effets spéciaux sont pas très bons. On ne va pas se leurrer le film n'est pas d'extraordinaire mais pour une première réalisation il est pas mal. On va s'avouer que le film est quelque peu ennuyant, avec son air de documentaire sur la dégéneration d'un dimension parallèle. Et puis le film est si lent je me suis beaucoup ennuyé. Et dès qu'on a l'impression qu'il va se passer quelque chose il ne se passe qu'un truc ou deux, nous approchons lentement de l'issue fatale du film, avec un stress minimetrique. Les 15 dernières minutes sont woaw ! Montrant des choses indélébile, flippante pas stressante donc vivariumesque. Il est hypnotisant, tout en étant pas ouf et ennuyeux. Mais la fin est un cercle vicieux plus que flippant.
Un film qui pose un regard on ne peut plus critique sur un mode de vie à l'occidentale et sa cellule familiale.
La métaphore des extraterrestres n'est pas à prendre au pied de la lettre mais file celle de la nidification des coucous posée au début du film, et devient l'image de la famille, une certaine image.
L'univers oppressant et absurde tient tout au long du film. Il en devient même insupportable tant cette claustration pavillonnaire résume un mode de vie que nous partageons tous d'une façon ou d'une autre.
Les acteurs sont remarquable avec des félicitations particulières au jeune Senan Jenning dont le rôle important et diificile pour un enfant, selon moi.
Un cauchemar pavillonnaire façon La 4ème Dimension (ou Black Mirror). Si le début est captivant, le rythme devient lancinant et l'histoire fait du surplace. Aussi l'intérêt se délite jusqu'à un final terriblement décevant. Dommage car l'idée de départ et le traitement étaient captivants, certaines scènes glaçantes mais à la fin j'ai eu l'impression d'avoir perdu 1h30.
Le film ne repose que sur son idée de départ qui soutient l'entièreté du propos. Il n'y a pas de narration. Les personnages subissent passivement ce qui leur arrive et on comprend très vite comment ils se "libèreront". Les acteurs sont plutôt bons mais la totale absence d'enjeux narratifs rend le film pénible à suivre.
J'aime beaucoup l'idée ! Et ça part plutôt très bien ! L'angoisse du point de départ est palpable, le malaise aussi avec cet agent immobilier des plus louches et ça ne s'arrange pas par la suite ... Pour le coup, on est vite en empathie avec le couple et l'on s'imagine à leur place ... La réalisation est simpliste au possible mais largement suffisante pour le propos et l'ensemble est plutôt bien mené, c'est d'autant plus embêtant que le tableau se noircit quelque peu à cause de la durée du métrage, très mal dosée ! Pendant une longue partie, ça tourne clairement en rond et les quelques rebondissements sont insuffisants, on aimerait simplement que l'intrigue avance et en apprendre d'avantage sur ce qu'il se passe réellement dans cette "ville". Pas la peine de vous emballer, on ne saura pas grand chose de plus lors du final mais pour autant, la critique sociétale est bonne à prendre et le moment fut plutôt agréable malgré les longueurs. A voir une fois au moins.
Film étrange. Un couple se retrouve prisonnier comme des rats de laboratoire dans une ville "non peuplée", c est un piège, une expérience... l intrigue se développe et le mystère s épaissit. C est bien mené.
Je ne commente jamais mais je ressens aujourd'hui l'envie de donner mon avis après avoir visionné ce film : nul, et le mot est très faible J'ai l'impression d'avoir regardé une moitié de film, le réalisateur est d'une paresse sans nom : aucune explication,aucune chute, rien, très décevant Comment peut on livrer au public un demi travail ( Qui commençait si bien avec beaucoup d'attente puisque les 45 premières minutes sont incroyables) ? Pourtant la recette était bonne : bons acteurs, bon synopsis, enfin voilà, si vous ne deviez retenir qu'une chose : il vaut mieux fixer le mur 1h30 que ce film, vous en sortirez certainement avec une meilleure expérience.
ce film aurait pu etre génial si c'etait pas un documentaire : le scénario tient sur un timbre poste, c'est limite un début de blague (alors c'est un couple il est coincé dans une résidence) mais au moins c'est efficace on se perd pas en détails par contre après ca ba...on suit leur quotidien tel des spécateurs devant un documentaire animalier oui car ya pas de parti pris dans l'histoire ou la réalisation ,ou si il y