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    Vivarium
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    339 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2020
    "Vivarium" est le deuxième long métrage du réalisateur irlandais Lorcan Finnegan. Alors que dans "Without name", son premier long métrage, le scénario n’avait été signé que par Garret Shanley, celui de Vivarium est le fruit d’une collaboration entre ce dernier et le réalisateur. Présenté à Cannes 2019 dans le cadre de la Semaine de la Critique, "Vivarium" s’est vu décerner le Prix Fondation Gan à la Diffusion.
    En 1963, le chanteur folk américain Pete Seeger rencontra un grand succès avec la chanson « Little boxes » écrite un an auparavant par Malvina Reynolds et qui fut reprise en français, sous le titre « Petites boîtes » par le regretté Graeme Allwright. Dans cette chanson, Malvina Reynolds portait un regard satirique sur l’uniformisation des classes moyennes américaines habitant dans des banlieues aux maisons toutes similaires et transmettant leurs valeurs bourgeoises à leurs enfants. Près de 60 années plus tard, on retrouve ce schéma dans Vivarium sauf qu’ici la satire vire à une description cauchemardesque du phénomène de l’urbanisme horizontal, montré comme aboutissant à de véritables labyrinthes, à un univers carcéral duquel il est impossible de sortir une fois qu’on y est entré. Ici, contrairement à ce que dit la chanson qui parle de maisons « petites boites » aux plans identiques mais de couleurs diverses, vertes, roses, bleues et jaunes, dans le lotissement Yonder, avec ses allures de toile de Magritte, toutes les maisons ont la même couleur, une teinte verdâtre qui, par ses reflets sur les protagonistes, arrive à leur donner un air maladif. C’est dans ce lotissement Yonder qu’un couple se retrouve isolé, abandonné là par un agent immobilier, avec des sacs de nourriture livrés clandestinement devant la porte, avec même un bébé « tout fait » qui arrive de la même façon. Un bébé odieux qui grandit très vite, qui reprend la voix de ses « parents » et se met à hurler quand il a faim.

    Cet univers carcéral, ce n’est pas sous la contrainte que le couple formé par Gemma et Tom est amené à le rejoindre. Enfin, pas tout à fait !! Jointes au rêve presque universel de devenir propriétaire de son logement, les nombreuses publicités pour les emprunts immobiliers sont une sorte de contrainte morale qui font craquer plus d’un acheteur potentiel. Un thème dont Lorcan Finnegan et Garret Shanley sont très friands puique Defaces, le premier court métrage de Lorcan traitait des publicités pour les emprunts immobiliers qui permettaient l’achat d’une maison dans un lotissement, et Foxes, le 3ème court-métrage, s’intéressait aux emprunteurs.
    Le choix d’une science-fiction sans effets spéciaux pour parler de la vie dans un urbanisme horizontal totalement inhumain, pour parler aussi de la difficulté d’être parent, un univers absurde entre Franz Kafka, Boris Vian et Fernand Combet, Vivarium est un film qui risque de dérouter. Un film imparfait mais attachant.
    Sblurch J.
    Sblurch J.

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2020
    Le cauchemar absolu de notre vie moderne ! C'est féroce, parfois méchant, souvent très drôle, et petit à petit très angoissant. Mais pas angoissant comme un film d'horreur... Angoissant parce que, se retrouver face au vide absolu de nos existences, quoi de plus terrifiant finalement ?
    NA10
    NA10

    33 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2020
    Coup de coeur absolu pour ce huis clos prenant où on angoisse avec les personnages, mention spéciale à Imogen Poots, incroyable dans son rôle !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 février 2020
    Un vrai bon petit film de genre, entre cauchemar et dystopie. Mais si l'idée de base est bonne et stimulante et le film regorge de trouvailles, la réalisation et le développement des scènes et des personnages manquent malheureusement souvent d'épaisseur, de profondeur et de maîtrise (direction des 2 acteurs principaux, rythme et tension aléatoires). Le film reste cependant un film à voir, car il apporte et soulève doucement mais sûrement une réflexion et un tas de questionnements passionnants (infinis?) autour de: la notion d'humanité, la sociologie, le sens de la vie, notre société et ce que l'on en fait nous-même (l'éducation, la transmission, le responsabilité -y compris celle de ne faire "que suivre" ou n'être qu'un maillon) etc. etc.
    Dkc
    Dkc

    24 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2020
    Signe ! Signe là ! Oui ! Endette toi à vie. Pauvre humain. Et Ennuie toi dans une vie uniforme et insipide. Travaille jusqu'à la mort. Élève des enfants monstres. Consomme des produits standardisés et insipides. Jusqu'à cette mort si redoutée et souhaitable. Quoi ? Tu hésites encore ? Ce film glaçant, drôle ironiquement et admirablement joué nous livre une féroce parodie de la société actuelle ! ( gerardmer 2020 )
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    689 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2020
    Vivarium est donc un film déroutant sur l'uniformisation des masses, sur le formatage de la pensée unique Évidemment le film s'inspire des Profanateurs de Sépultures

    C'est aussi une représentation pessimiste des effets du temps sur le couple, et de la solitude
    apyrogier
    apyrogier

    5 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Une fable sur notre mode de vie très aboutie, avec un mystère épais bien nourri, 'otamment au moyen d'une interprétation de première qualité. Aurait pu durer 20 mn de moins, mais pas moins.
    A voir quand on fréquente les agences et les agents immobiliers, et aussi quand on ne supporte plus son rejeton.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juillet 2019
    Un bon film, qui, de la façon science fiction, attire notre attention sur le problème avec des manipulateurs-pervers dans la société. Les PNs cherchent à piéger, à isoler, pour profiter des gens vivants, qui ont beaucoup d'empathie en eux. Puis ils se sert d'eux comme des objets, les vident, les mortifient et les jettent à la poubelle par la suite, comme inutile.
    Le problème avec des manipulations pervers dans la vie familiale, au travail et dans la société en général, c'est le fléau de notre époque moderne. Et il faut beaucoup de discernement et être vigilant(e). Car après l'emprise par un (ou des) pervers narcissiques il serait très difficile (voir impossible) d'en sortir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 mai 2019
    Le peu d’acteurs présents dans le film sont bien choisis, la mise en scène réussie et quelques traits d’humour bien vus. Mais sinon, rien. Le vide. Pas de suspense, pas de rebondissement, pas d’angoisse si ce n’est celle de ne jamais voir apparaitre le générique de fin.

    Séduite par l’étrangeté du scénario, déçue par son exploitation amorphe.

    de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress
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