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    Vivarium
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    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2020
    La force implacable de *Vivarium* signé Lorcan Finnegan est cette plongée métaphorico-horrifique d'un jeune couple dans la terreur d'une petite maison située dans un lotissement monotone et pluriel dans lequel réside en profondeur le spectre inévitable du modèle de la famille nucléaire. Un destin souvent vu comme inévitable pour un couple d'une trentaine d'année. Un film d'horreur qui tente des choses, mais qui ne parvient pas non-plus à viser plus-haut !

    Gemma (Imogen Poots) et Tom (Jesse Eisenberg), jeune couple d'une vingtaine ou trentaine d'année, s'aiment passionnément et ont pour projet d'investir dans leurs première maison. Lorsqu'ils franchissent la porte d'une agence immobilière à priori banale, ils sont accueillis par un de ses mystérieux vendeur de rêves. De là, les deux tourtereaux sont conduits vers une maison au cœur d'un grand lotissements soit-disant idéal, pour venir faire la visite de la fameuse résidence n°9 jugée comme un endroit rêvé : cette maison et ce quartier ne les laisseront malheureusement pas sortir indemnes. De ces premières minutes de film, nous comprenons que Lorcan Finnegan va nous conduire au cœur d'une autre vision du modèle immobilier moderne où prospérité et sérénité sont censées être soit-disant les maîtres-mots !

    Dans ce décor à la fois fortement imaginaire et tranquille se cache une réalité sordide à travers laquelle il n'est pas possible d’échapper. Cet immense lotissement où chaque maisons sont identiques, propulse les deux protagonistes vers un avenir à la fois vu comme inévitable pour un jeune couple actif, et vers une matérialisation rapide de leurs vies futurs entre la lassitude, l'éducation d'un enfant et plus horrible encore, vers une naissance d'une forme de violence intra-familiale qui rajoute encore une dimension de terreur à un milieu déjà redouté depuis longtemps. Les difficultés de la vie sont littéralement modelées en fonction de ce quartier monotone et généralisé. La vie devient à l'image de cet environnement lucratif pour ses gérants en cravate : simple, répétitif et angoissant. Lorcan Finnegan met à mal le monde de l’immobilier, de la consommation et en général de la société post-industrielle dans une déconstruction horrifique d'un univers où les plus gros mangent les plus petits. Où la vie se résume à ''métro-boulot-dodo'' et où le travail dur ne permet pas souvent de voir une lueur de sérénité et d'un monde plus paradisiaque. Au sein de ce cauchemar ambulant dont la fin est invisible à l'image de *The End* de Guillaume Nicloux, *Vivarium* dépoussière à sa façon le cinéma d'horreur et propose une mise en abîme certes fortement métaphorique, mais qui fait peur !

    Mais le choix volontiers de traiter la surface du récit en construisant cette terrible vision du monde urbain est à la fois une qualité pour ce film innovant, mais s’avère en même temps comme une limite. Au-delà de la regrettée mise en scène, c'est une certaine répétition qui pourrait nous agacer face à *Vivarium*. Bien conscient de la vérité qui défile interminablement, les deux personnages tournent souvent en rond et prouvent surement une des limites du long-métrage de Finnegan qui s'avoue certes intéressant, mais comme cité en introduction : ne vise pas plus-haut !

    *Vivarium* n'en demeure pas non-plus une oeuvre raté et réussi à offrir une facette terriblement horrifique à un monde moderne où l'amour se désintègre au profit d'une monotone routine et à une éducation visant à perpétuer ce milieu mangeur de perspective en tant soit peu positive !
    Joelle N
    Joelle N

    25 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 avril 2020
    Film long et relativement plat. Je veux bien faire jouer mon imagination et trouver toute seule des réponses à toute une série d'événements qui se déroulent dans le film, mais ça en fait beaucoup ! Je veux bien que le fil rouge de l'histoire, soit la recherche de la maison parfaite d'un couple qui accepte d'aller habiter dans un lotissement, hors du centre ville. Mais sur quels critères sont choisis les clients ? pourquoi entend-on des bruits bizarres, et quels sont-ils ? qui trouve-t-il dans le trou ? quelle est cette langue étrange (oui, je sais, on aura compris qu'il s'agit d'exrra-terrestre), Pourquoi le petit garçon amène-t-il un livre ? et surtout pourquoi faire son éducation, si c'est pour se reprendre la place du premier agent immobilier. Ce qu'on trouve dans les autres maison est traité bien trop vite pour que cela sauve le vilm. Bien sûr, le décor fait penser à Magritt, l'ambiance bizarre du film rappelle celle de black Mirror, etc....et ce sont les points positifs. Je suis certainement passée à côté du film...dommage !
    Anthony C.
    Anthony C.

    17 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 avril 2020
    Petit film de genre irlandais qui a fait le tour des festivals ( dont Cannes et Gerardmer ) , Vivarium avait de quoi intriguer.
    Film a concept avec deux têtes d affiches plutôt connus ( Jesse Einsenberg et Imogene Poots qui jouent ici le rôle d un jeune couple cherchant leur future maison ) , Vivarium part sur des bonnes bases et intrigue dés ses premières minutes.
    Le pitch est simple et efficace , un jeune couple rêvant de devenirs propriétaires vont littéralement etre prisonniers d une banlieue pavillonaire où tout les chemins les raménent inlassablement à la même maison.
    A partir de cette base intriguante et digne des meilleurs épisodes de la quatriéme dimension , les possibilités étaient nombreuses. Pourtant le métrage , et c est dommage , restera en surface d un potentiel de création d un univers oppressant .
    Ce qui ressort alors de l histoire , c est la vacuité totale du récit et du manque de consistance de celle ci.
    On a un potentiel fort , un sujet intéressant mais au service d un scénario qui ne mene pas a grand chose et qui au final apporte peu de réponses.
    Heureusement le film peut se rattraper sur quelques points précieux , l interprétation sans failles de ses acteurs talentueux , une photographie soignée et une réalisation intelligente qui donne vie aux intentions du réalisateur.
    Lorcan Finnegan dont c est la deuxième réalisation, arrive a exploiter ses décors intelligemment a tel point qu il fait ressortir toute l absurdité et l étrangeté de ses " parfaites maisons de banlieue ".
    Une uniformisation des maisons , des clôtures , des nuages dans le ciel.
    Malgrés le calme ambiant et le coté trop lisse des décors , on comprend aisément le malaise des personnages , obligés d etre acteurs d une vie qu on leur imposent .
    Nos deux personnages principaux , un couple que l on sent soudés , pour se sortir de cette situation , n ont pas d autres choix que de se plier a la conformité d élever un enfant ( qui n est pas le leur ) , d' habiter une maison dont ils sont en quelque sorte prisonniers et de vivre une vie qu ils n ont pas choisis.
    Tout l intérêt du métrage est de comprendre comment le couple peut se sortir de cette situation et ce qu on attend au final d eux.
    L évolution des personnages est tout aussi intéressant. D abord réfractaire et combative le personnage de Gemma ( Imogene Poots tres investie dans son role ) , accepte peu a peu son role de mére qui lui imposé.
    Au contraire Tom lui essayera de s échapper de cette condition par tous les moyens.
    Refusant de ce plier a cette vie imposée et opposé a l absurdité de la situation.
    Des personnages qu on suit du debut a la fin , qu on a envie de voir s évader de cette situation et logique dans leurs réactions.
    Il y a un message clair derriére le film , dénonçant en quelques sortes cette uniformisation des pensées et des modes de vies. Ce n est pas anodin si l action se déroule en " huis clos " en banlieue pavillonaire où toutes les maisons sont identiques.
    Seulement voilà , le message a beau être pertinent , les acteurs talentueux , ils ne suffisent pas a sauver un scénario pauvre , qui au delà de son idée de depart n a plus rien a raconter.
    Les quelques bonnes idées sont mal exploitées ( le trou dans le jardin , la réel identité du gamin , le role que doivent tenir Gemma et Tom) .
    On lance de ci de la des débuts d intrigues prometteuses , sans rien en faire de pertinent.
    Un sentiment étrange que l histoire n avance pas et qu au delà de l idée forte de départ , il n y avais pas de matière suffisante pour faire un long métrage.
    Le final est d autant plus frustrant qu il ne viendra apporter aucune réponse satisfaisante a l ensemble et ne semble mener a rien.
    Quant vous ressortez d un film avec autant de questions en suspens que de réponses , c est que le travail n a pas etait fait jusqu au bout.
    Où c est que j ai du passer a coté d un élément important du récit.

    Un film donc qui malgrés tout merite le visionnage.
    On ressent le talent devant et derrière la caméra. Le sujet est traité avec beaucoup de sérieux et d idées de mise en scène.
    Hélas le film n ira jamais au delà de son concept fort.
    Une idée qui fonctionnerai parfaitement en court metrage ou en segment de la Quatrième Dimension , mais qui ne peut pas s étirer sur un long métrage d 1 h 30.
    gdT
    gdT

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2020
    Pour ceux qui n'ont pas pu se faire une explication du film, pas besoin d'invoquer des raisons sociétales, ou encore de vision de la vie etc... Non, c'est bien plus simple et c'est expliqué au générique en fait. Attention spoiler:

    spoiler: Le coucou est un oiseau qui mets ses oeufs dans le nid d'un autre oiseau. En conséquence, sa progéniture sera élevé par d'autres parents. C'est une sorte de parasite. Et bien là c'est pareil. On a faire -probablement, à une race extra-terrestre ou autre, qui en fait se sert d'un couple d'humain pour faire élever et grandir leurs enfants. Comme le coucou. Et quand ils sont adultes, les parents crèvent et ils cherchent à leurs tours un nouveau couple pour élever un futur enfant. Quand aux passages dans d'autres univers etc, c'est probablement parce que c'est une race qui maîtrise une physique avancée et qui peut ainsi passer dans des univers parallèles à foison.


    Et voilà :)
    Monsieur Bernard
    Monsieur Bernard

    10 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2020
    Thème original. Image jolie. Scènes surréalistes et mystérieuses. Un peu déçu par la fin, mais du très bon cinéma. On en redemande.
    Tony N
    Tony N

    2 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mars 2020
    Film assez déroutant, beaucoup de métaphores et d'images difficiles à comprendre. Il n'est même pas sûr que notre propre compréhension rejoigne la volonté du réalisateur. Bon courage à ceux qui verront le film.
    Jérémie
    Jérémie

    142 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2020
    Vivarium est un film à part.

    Pour ceux qui n'aime pas les longs-métrages expérimentaux ou qui laissent une réflexion philosophique, passez votre chemin sans même essayer de le voir.
    Car oui, c'est un film qui ne laisse pas indifférent. En ce sens, soit c'est l'ennui mortel d'une histoire débile. Soit c'est une magnifique métaphore visuelle de nos vies.

    Pour ma part, la voie philosophique a gagné où j'ai aimé pouvoir réfléchir, m'approprier cette histoire et projeter tout ça dans le monde réel. Et là, ça me parle et j'aime ce cinéma. spoiler: Quel intérêt de faire un achat et s'endetter toute notre vie ? Quel est le rôle d'une mère à part élever son enfant ?


    Mais tout n'est pas parfait, loin de là. Il y a des scènes longues, trop longues, trop usantes. Des plans séquences qui je sais sont volontairement lents et oppressants, mais qui manquent de rythme dans un film déjà mou.

    Paradoxal, car c'est un film sans réelle action, sans énormément de dialogues, mais on est captivé, capté par tous ces facteurs inquiétants. Si la première moitié du film laisse espérer un thriller diabolique, la seconde partie est totalement consacrée à l'unvers SF. Mais la cassure n'est pas brutale, la transition est logique et on est, nous aussi, pris au piège de cette histoire. Tout ça ne fonctionnerait pas sans les prestations assez hallucinante des acteurs !

    Un film à part, particulier, et qui déstabilise chaque spectateur. On n'en sort pas indemne, que l'on aime ou que l'on déteste. Après tout, c'est ça le cinéma : procurer des émotions !
    gpasdepseudo
    gpasdepseudo

    8 abonnés 258 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2020
    Dans un esprit totalement "4ème dimension", Vivarium pêche malheureusement par une lenteur et une mise en place trop laborieuse. Certes, ici et là on peut y trouver une critique très mollassonne sur l'accès à la propriété, le conformisme de base, mais c'est bien trop peu expressif pour que le parallèle y soit sincère et surtout intéressant pour y emporter l'adhésion.
    Le début est plutôt bien amené, assez rythmé mais tombe rapidement dans une apathie exaspérante. Une fois le pitch compris, au bout d'une 20aine de minutes, le réalisateur est en roue libre et offre une fin totalement prévisible. Mais entre les deux, il faut meubler et dieu que c'est long...
    En court-métrage ou dans un film à sketchs, ce film aurait facilement eu son petit succès...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 mars 2020
    Met en reflet l'accession à la propriété comme dans un univers uniforme et totalement uniformisé sans la moindre intérêt tout comme ce film. Perte de temps sèche !! Rarement atteint a ce stade pourtant cinéphile. Doit être aussi pénible a tourner, qu'à réaliser qu'à regarder. J'ai perdu 90minutes environ de ma vie . Nul
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 mars 2020
    Ce film ne sert qu'à perdre 1h30 si vous trouvez la vie trop longue. Ou si une pandémie place la terre entière en confinement.
    Si on remontait le film en enlevant les partie inutiles, il durerait pas plus longtemps que la bande annonce ( générique compris).
    Même le générique de fin est insupportable.
    Passez votre chemin...
    Faites quelque chose de votre vie au lieu de perdre votre temps.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 avril 2020
    Film inutile!! Une histoire complètement grotesque, des scènes redondantes, une fin médiocre !!
    Honnêtement je ne comprend pas ou le réalisateur souhaitait en venir ??? Aucun intérêt je déconseille fortement
    Anthony G.
    Anthony G.

    4 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 mars 2020
    Franchement c'est prenant car on veut connaître la fin. Mais la déception est la. On comprend pas le pourquoi de tout ce film,c'est dommage
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 mars 2020
    Un film beaucoup trop long avec une histoire légère sans vrai fond .. si vous avez un peu de temps a perdre
    Vinz1
    Vinz1

    175 abonnés 2 427 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2020
    « Vivarium » se veut être un film fantastique à message : la critique de la société actuelle baignant dans le consumérisme à tout va et qui nous pousse parfois à vouloir une vie formatée comme monsieur et madame Tout-le-monde pour rentrer dans le moule. C’est intelligent, très bien joué, même si parfois la lenteur et la répétitivité de l’ensemble peuvent en laisser certains dubitatifs, mais pourraient ravir les plus curieux !
    FaRem
    FaRem

    8 613 abonnés 9 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2020
    Pour son second long-métrage, Lorcan Finnegan adapte son court-métrage "Foxes" auquel il apporte de nombreuses modifications. Il ne s'agit donc pas d'une simple adaptation, mais plutôt d'une nouvelle histoire qui prend le même point de départ. Dans "Foxes", on suivait également un couple dans un lotissement où toutes les maisons se ressemblent. Le court s'intéressait surtout à la santé mentale de la femme et de son obsession pour les renards qui peuplent le voisinage. Avec cette métaphore, il était question de la solitude urbaine. Si "Foxes" était bien étrange, "Vivarium" l'est beaucoup plus en plus d'être plus réussi et efficace. Un film cynique, mystérieux, étrange et même flippant. L'histoire semble sortie d'un épisode de la série d'anthologie "The Twilight Zone". Je ne suis pas du genre à conseiller ou déconseiller des films, car je pense qu'il faut s'ouvrir et prendre risques si on ne veut pas toujours regarder la même chose, mais ce film est probablement à réserver aux amateurs de films à ambiance et à ceux qui n'ont pas besoin de toujours obtenir une réponse pour chaque question. Ça n'arrivera pas dans ce film qui est une sorte de fable qui pointe du doigt certains aspects de nos vies. Chacun se fera son propre avis sur la nature de l'histoire, mais plus que le fond, j'ai surtout adoré l'expérience. C'est un voyage unique et perturbant dans un univers où plus rien n'est rationnel. Le court métrage avait une base terre à terre, ce qui n'est plus le cas ici. Cela se remarque même dans le cadre puisque le lotissement est beaucoup moins réaliste dans le film. Tout est fait pour nous mettre face à quelque chose de vraiment déroutant. L'ambiance, le cadre, les événements et même les personnages. Le personnage du «garçon» renforce ce sentiment étrange et même d'insécurité, car il est assez flippant. Face à lui, Imogen Poots et Jesse Eisenberg sont excellents. Bref, "Vivarium" est un très bon film qui est captivant et vraiment surprenant.
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