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Drôle de film que ce moyen métrage muet réalisé par un parfait inconnu, et qui, en l'espace de 55 minutes, s'autorise à peu près toutes les inventions formelles que ses moyens limités lui permettent.
On y suit les déambulations nocturnes d'une femme en proie à des hallucinations, alors qu'un assassin sévit dans la ville qu'elle habite. Le traitement expressionniste à l'extrême souligne la folie qui s'empare de cette femme, et contribue à donner à Dementia cette allure de cauchemar éveillé où l'on ne sait plus bien qui est le chat et qui est la souris. Quant au montage, qui juxtapose et superpose des visages déformés par les rires et quelques objets clefs, il souligne de façon glaçante ces hallucinations qui assaillent la protagoniste - Lynch s'en est de toute évidence souvenu en réalisant Mulholland Drive.
Dementia est donc un exemple d'expressionnisme tardif à voir pour son style unique - peu nombreux sont les films qui peuvent se targuer d'être lynchéens avant Lynch - en même temps que pour sa façon d'articuler discrètement un message que l'on pourrait penser féministe, car les hommes qui le peuplent sont tous également répugnants.
On y suit les déambulations nocturnes d'une femme en proie à des hallucinations, alors qu'un assassin sévit dans la ville qu'elle habite. Le traitement expressionniste à l'extrême souligne la folie qui s'empare de cette femme, et contribue à donner à Dementia cette allure de cauchemar éveillé où l'on ne sait plus bien qui est le chat et qui est la souris. Quant au montage, qui juxtapose et superpose des visages déformés par les rires et quelques objets clefs, il souligne de façon glaçante ces hallucinations qui assaillent la protagoniste - Lynch s'en est de toute évidence souvenu en réalisant Mulholland Drive.
Dementia est donc un exemple d'expressionnisme tardif à voir pour son style unique - peu nombreux sont les films qui peuvent se targuer d'être lynchéens avant Lynch - en même temps que pour sa façon d'articuler discrètement un message que l'on pourrait penser féministe, car les hommes qui le peuplent sont tous également répugnants.
Dementia tourné en 1953 est l’unique film réalisé par John Parker. Victime de la censure du New York State Film Board, il sortit dans une unique salle new-yorkaise en décembre 1955. Ce n’est qu’en 1957 que Dementia fut réédité sous le titre Daughter of horror avec un montage alternatif et l’ajout d’une voix off. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2022/#D
Un film sans paroles, incompréhensible avec des "acteurs" peu attachants, et quelques scènes chocs pour faire underground. On ne s'accroche à rien, on se demande où est l'intérêt, on s'ennuie à mourir et on a hâte que ça finisse.
Apparemment, il existe une autre version sans voix off. Ca ferait quand même une dizaine de % en plus (c'est le pire, avec la musique).
De la grosse fête foraine. A pu influencer par la suite de nombreux films fantastiques ou autres, j'en sais rien et osef tellement le propos est vain et l'objet idéologiquement avarié. Ce n'est pas l'influence posthume (des trucages et des angles quoi !) ou le côté interdit ressorti arty etc. qui réhaussent la qualité d'un film.
Une scène à sauver : la course poursuite éclairée par le spot. Le reste est grotesque (dans un très mauvais sens).
Serait autrement plus pertinent si les crimes étaient injustifiés (ex : la culpabilité de Diane dans M.D. a du sens).
Croit au diable, croit en dieu. Plein d'êpate-couillon pour les jeunes en bretelles.
Misogyne au possible. Il aurait mieux valu sans doute accepter la domination, petite conne tarée culpabilisante (j'exagère un peu mais quand même).
A pu esbaudir en 55 par son côté rollercoaster pute.
SPOIL/ On peut excuser le "ce n'était qu'un rêve non? Si ? euuh "aaaaahhhhh" " vu la date, et encore...
Ne remplit même plus sa fonction pop-corn à cause de la musique qui, il faut bien le lui concéder, à le mérite de rendre fou. Et il paraitrait que George Antheil fut un grand compositeur. En attendant de voir, LOL. 20 %
De la grosse fête foraine. A pu influencer par la suite de nombreux films fantastiques ou autres, j'en sais rien et osef tellement le propos est vain et l'objet idéologiquement avarié. Ce n'est pas l'influence posthume (des trucages et des angles quoi !) ou le côté interdit ressorti arty etc. qui réhaussent la qualité d'un film.
Une scène à sauver : la course poursuite éclairée par le spot. Le reste est grotesque (dans un très mauvais sens).
Serait autrement plus pertinent si les crimes étaient injustifiés (ex : la culpabilité de Diane dans M.D. a du sens).
Croit au diable, croit en dieu. Plein d'êpate-couillon pour les jeunes en bretelles.
Misogyne au possible. Il aurait mieux valu sans doute accepter la domination, petite conne tarée culpabilisante (j'exagère un peu mais quand même).
A pu esbaudir en 55 par son côté rollercoaster pute.
SPOIL/ On peut excuser le "ce n'était qu'un rêve non? Si ? euuh "aaaaahhhhh" " vu la date, et encore...
Ne remplit même plus sa fonction pop-corn à cause de la musique qui, il faut bien le lui concéder, à le mérite de rendre fou. Et il paraitrait que George Antheil fut un grand compositeur. En attendant de voir, LOL. 20 %
La très singulière irruption de l’onirisme surréaliste dans l’univers du film noir américain (le décor est celui utilisé pour « La soif du mal » et, fait étonnant, un des personnages centraux est un véritable sosie d’Orson Welles). Le film est du début des années cinquante et il faudra attendre David Lynch pour voir quelque chose de comparable. Hommage soit rendu à S. Bourgoin pour avoir déterré cette pépite pour l’éditeur de DVD Bach films. Elle avait fait un bide absolu à sa sortie en salle et connu toutes les avanies dans son exploitation commerciale ultérieure. La présentation érudite faite par Bourgoin en bonus est passionnante. Un film qu’il faut voir pour ses qualités intrinsèques et pour son standing de cinéphile tordu.
Etrange et envoûtant, ce film de John M. Parker est en fait la mise sur pellicule du cauchemar d'un homme riche, qui décida de financer le métrage avec son propre argent. Oeuvre singulière tant par sa genèse, sa diffusion (assez confidentielle) que par son esthétique, "Dementia" lorgne vers de Chirico, le surréalisme, le mauvais rêves cubiste et la pulsion.
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