AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
4,2
27044 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Le Chant du Loup ?
5
540 critiques
4
629 critiques
3
240 critiques
2
109 critiques
1
79 critiques
0
62 critiques
Trier par :
Filtrer par :
- Toutes les notes
-
-
-
-
-
-
T-Tiff
"Le Chant du Loup" signe enfin l'arrivée d'un film d'action de qualité dans le cinéma français. On serait donc tenté d'encourager la démarche, et de trouver le résultat vraiment satisfaisant. Mais ce film n'a pas besoin d'encouragements outre mesure puisqu'il est une réussite. Antonin Baudry, pour son premier film, réalise un thriller sous tension, où la majeure partie de l'action a lieu sous l'eau, dans les impressionnants sous-marins français. Les images de ces baleines métalliques sont saisissantes, le réalisateur a obtenu les autorisations pour tourner de nombreux plans avec ces sous-marins, qui ne sont donc pas fait heureusement avec des effets visuels. Nous suivons donc le parcours de « Chaussette », incarné par François Civil, qui a la capacité de reconnaître les sons sous l'eau. L'acteur est accompagné par Omar Sy, Mathieu Kassovitz et Reda Kateb notamment. On pourra regretter que certains dialogues ne soient pas très audibles. Après une séquence d'ouverture magnifique, le film propose une intrigue qui tient la route et qui est assez bien construite. "Le Chant du Loup" aurait pu essayer d'être encore plus émouvant dans son final, qui est néanmoins bien orchestré. Un joli travail.
Enfin notre film sous marin français à classer parmi les grand films américains ou allemand comme Le bateau ou Uss Alabama. Un suspense incroyable dut à une réalisation énergique et un brilliant casting, François Civil en tête, Omar Sy, Mathieu Kassovitz, et Reda Kated. Doublé d'un genre de film de guerre entre sous marin et d'une fin dramatique. Bon film !
Un bon moment de cinéma français, avec des morceaux de bravoure, du suspense et bien plus en retenue que ses homologues US. Cocorico !
Bonne histoire, bon sujet, bons interprètes, Omar sy pas fait pour ce type de film bien qu’il soit parvenu à être à son poste de commandant qu’à 2 ordres.
Depuis toujours, je suis un fan absolu de films de sous-marins. Je pense les avoir tous vus de... Torpilles sous l'atlantique, l’odyssée du sous marin Nerka, ... octobre rouge, USS Alabama, K 19, U-571, Dast boot..... je ne peux pas les citer tous et certains sont des chefs d’œuvre. Celui ci est honorable dans sa réalisation, son souci de vérité, son scénario alléchant, ses images, ses sons. Toutefois, il y a je ne sais quoi qui ne convainc pas, la dramaturgie, le jeu des acteurs, la crédibilité de certaines scènes. Tout est trop prévisible. La scène d'ouverture est très bien, y a du suspens, de l'intrigue, et puis patatras, une invraisemblance, et tout s'écroule... CE SERA COMME CELA PENDANT TOUT LE FILM. Bien sur il y a tellement de référents dans ce genre de films qu'il est difficile de s'aligner sans être maladroit ou ridicule, cet opus est certes un peu maladroit, mais loin d'être ridicule, il est simplement Français ...avec tous nos travers, nos approximations, notre romantisme. Mais ne soyons pas acide et profitons de l'audace du metteur en scène pour en faire un bon premier film,
Une bonne premiere partie de film qui nous emmene dans un univers bien singulier et parfois fascinant. La deuxieme partie avec un scenario pas trop credible et des comediens surjouant le cote militaire ( sauf CIvil ...) fait retomber l'ensemble.
A. Baudry choisit de placer une menace mondiale issue du terrorisme au coeur de son scénario, pour construire un film "de sous-marin" à la gloire de l'armée française. Soit. C'est son choix. Expéditif ? caricatural ? Peut-être. Après tout, l'extremislamisme est un grand-méchant crédible à notre époque. S'en sort-il haut la main ? Je dirais qu'il s'en tire avec les honneurs : dans le huis-clos absolu que représente le genre désormais classique des "films de sous-marin", nucléaires qui plus est, le suspense attendu fonctionne plutôt bien avec sa mise sous tension en deux phases, entre lesquelles une séquence séduction rafraîchissante est l'occasion pour le héros, sympathique surdoué des oreilles, de laisser tomber l'uniforme au point de finir le film en Civil (oups ! J'ai craqué pour un jeu de mots facile. Sans doute mon côté antimilitariste primaire, pardon). Bon d'accord, même s'ils assurent sans démériter comme toute la distribution, ni R.Kateb, ni M.Kassovitz, ni Omar Sy n'ont la présence mature d'un S.Connery poursuivant Octobre Rouge, mais l'ensemble tient plutôt bien la route, pas de doute on prend son shoot d'adrenaline, en découvrant au passage (petit bonus exotique) le vocabulaire ésotérique des sous-mariniers. Reste que l'évocation de cette épée de Damoclès qui nous pend au nez ne va pas nous remonter le moral. On se dépêchera donc peut-être de penser à autre chose, en sortant de ce cocorico un peu convenu, mais efficace et instructif . Enfin moi je vais faire ça.
Scénario ambitieux et intéressant, mais direction d'acteur limite pour certains personnages.
Le rôle principale manque de crédibilité, et sa diction ne l'a pas aidé.
Le rôle principale manque de crédibilité, et sa diction ne l'a pas aidé.
Dommage pour moi j'aurais tellement voulu aimer ce film oui les images photos prises de vues et autres sont magnifiques je le concède mais j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans et à comprendre de plus moi qui adore Reda Khateb ( un de mes acteurs préféré ) je l'ai trouvé hélas comme le reste de la distribution très mauvais pas un acteur ne surnage
Si je veux être tout à fait honnête le film m’a un peu déçu. Ça part très bien et ça se termine moyennement. Pb de scénario d’abord je pense. De moyens ensuite, on ne boxe pas dans la même catégorie que les Ricains, d’acteurs enfin : Reda Kateb est impeccable comme d’habitude, Malotru/ Kassovitz fait le job mais Omar S’y en commandant de sous marin à l’humour incertain ça ne passe pas, Civil oreille d’or très bon.
Bon film avec une belle intensité. Les acteurs jouent une partition plutôt juste. l'analyste prétendu surdoué est meilleur au plumard qu'à la détection chirurgicale de sous-marins. Il se trompe trop de fois pour qu'on lui accorde un crédit aveugle. Ce qui amoindrit le charisme du personnage. J'aime bien Omar Sy mais dans ce film il est pas forcément nécessaire. Mais bon après tout s'il avait envie de camper un personnage aux antipodes de ceux qu'il joue habituellement... Pourquoi pas... Il manque à ce film de l'épique, du sublime. On baigne tout au plus dans un héroïsme plat dépourvu de toute émotion captivante. Le chant du loup est un bon film qui se regarde sans avoir les paupières alourdies mais sans avoir le coeur submergé. On navigue entre deux eaux sans jamais ne voir poindre les vagues du chef d'oeuvre. On navigue avec le sous-marin, on surnage parfois, on se noie rarement mais jamais on est submergés. On détecte du normal jamais de l'extraordinaire. 3/5 RAS.
Le scénario est tenue et bien mener pour un film français Omar Sy formidable dans son rôle et l’immersion dans l’univers de la Marine est intéressante sur les protocoles malgré que c’est une fiction sa nous donne une idée , mais le film fini bêtement c’est dommage on reste sur notre faim espérant qu’il aura une suite
Caine78
Un film de sous-marin FRANÇAIS ? J'avoue que lorsque j'ai fait connaissance du projet, malgré une bande-annonce ne m'ayant qu'à moitié convaincu, j'ai été pas mal intrigué, surtout au vu d'un casting séduisant mais pas franchement habitué à ce genre de productions. D'ailleurs, si j'avais su avant de rentrer dans la salle que le réalisateur était l'auteur de la bande-dessinée « Quai d'Orsay », ayant un parcours pour le moins étonnant (et notamment spécialiste de politique étrangère), l'aspect OFNI eut été total. Et en définitive, j'en suis sorti plutôt séduit. On pourra trouver cette « histoire d'amour » un peu rajoutée, globalement, que ce soit dans le scénario et surtout la mise en scène, ça se tient et pas qu'un peu. Voir une telle maîtrise de la part d'un novice pour créer un décor à la fois mystérieux et inquiétant, jouer du hors-champ, savoir créer une réelle montée en puissance niveau suspense, offrant un vrai spectacle sans pour autant multiplier les scènes d'action, c'est fort. On y croit, que ce soit le contexte géopolitique ou son développement, Antonin Baudry optant pour un traitement réaliste, s'appuyant sur quelques belles trouvailles, dont la première est de donner le premier rôle à une « oreille d'or » : je pense même que c'est la première fois dans l'Histoire du cinéma que c'est le cas. Dommage qu'on soit à certaines reprises dans le noir concernant l'aspect technique du vaisseau, le scénario m'ayant paru parfois trop complexe, si bien que j'avais du mal à comprendre qui était où et qui faisait quoi, notamment. Mais bon, pouvoir se frotter aux références américaines du genre sans avoir à baisser les yeux, au contraire, c'est la preuve d'un sacré travail visuel et d'écriture, car malgré les quelques regrets évoqués précédemment, avoir su construire un récit avec cette densité, cette angoisse sourde tout en restant relativement imprévisible jusqu'au bout, c'est fort, à l'image de l'exceptionnel travail réalisé sur le son, immersif comme on a rarement l'occasion de le vivre. Bref, vous l'aurez compris, me concernant, « Le Chant du loup » (beau titre, au passage), c'est un grand « oui ».
ConFucAmuS
Antonin Baudry a un CV des plus riches mêlant polytechnique, sciences politiques (il fut conseiller de Dominique de Villepin) et travaux cinématographiques. Sa bascule dans le domaine artistique se fit avec logique : en cosignant le scénario de Quai d'Orsay, Baudry rassemblait le maximum de ses compétences.
Avec Le Chant du loup, il franchit le pas en réalisant son premier long d'après son propre script. L'ambition est palpable : aborder le film de sous-marin, genre dans lequel le cinéma français s'est rarement immergé (la dernière fois, c'était en 1951 avec Casabianca). Mais aussi livrer une référence dans la pure tradition du thriller claustro géopolitique. Le tout avec une distribution de première classe (Matthieu Kassovitz, Omar Sy, Reda Kateb, François Civil). Voilà ce qu'on appelle un défi de taille.
Au final, je le trouve partiellement relevé. Baudry dévoile un savoir-faire pour tenir les 110 minutes sur la corde raide. Jamais dans l'exaltation de l'uniforme ou le pamphlet anti-militariste, Le Chant du loup parvient à rendre ses personnages attachants, quelles que soient les dissensions qui peuvent les séparer. C'était à prévoir, mais le casting est le grand vainqueur ici. Un quatuor irréprochable qui justifie à lui-seul le visionnage du film.
Le film est hélas handicapé par deux soucis majeurs. L'écriture n'est pas toujours adroite, voire même franchement absurde : la scène du décryptage d'un mot de passe absolument insensée, quelques répliques peu fines de l'ALFOST (M. Kassovitz), et son final pas complètement convaincant.
Puis, force est de constater que la comparaison avec les références du genre est sans appel. USS Alabama est plus fun, Das Boot plus tragique, et À la poursuite d'Octobre Rouge (mon chouchou) plus beau.
Un essai prometteur, à défaut d'être une plongée mémorable.
Avec Le Chant du loup, il franchit le pas en réalisant son premier long d'après son propre script. L'ambition est palpable : aborder le film de sous-marin, genre dans lequel le cinéma français s'est rarement immergé (la dernière fois, c'était en 1951 avec Casabianca). Mais aussi livrer une référence dans la pure tradition du thriller claustro géopolitique. Le tout avec une distribution de première classe (Matthieu Kassovitz, Omar Sy, Reda Kateb, François Civil). Voilà ce qu'on appelle un défi de taille.
Au final, je le trouve partiellement relevé. Baudry dévoile un savoir-faire pour tenir les 110 minutes sur la corde raide. Jamais dans l'exaltation de l'uniforme ou le pamphlet anti-militariste, Le Chant du loup parvient à rendre ses personnages attachants, quelles que soient les dissensions qui peuvent les séparer. C'était à prévoir, mais le casting est le grand vainqueur ici. Un quatuor irréprochable qui justifie à lui-seul le visionnage du film.
Le film est hélas handicapé par deux soucis majeurs. L'écriture n'est pas toujours adroite, voire même franchement absurde : la scène du décryptage d'un mot de passe absolument insensée, quelques répliques peu fines de l'ALFOST (M. Kassovitz), et son final pas complètement convaincant.
Puis, force est de constater que la comparaison avec les références du genre est sans appel. USS Alabama est plus fun, Das Boot plus tragique, et À la poursuite d'Octobre Rouge (mon chouchou) plus beau.
Un essai prometteur, à défaut d'être une plongée mémorable.
Film assez réaliste qui exprime les craintes actuelles françaises : peur des islamistes qui a remplacé la peur des russes il y a quelques années. Les auteurs de film français ne sont plus très créatifs et participent à l'ambiance de défiance générale. Film assez technique où on ne comprend pas grand chose des termes employés mais ce n'est pas mauvais. On suit les galères de cet équipage avec intérêt et le suspense est à son comble jusqu'à la fin.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse