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    The Souvenir - Part I
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    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2022
    Il est delicat de commenter un film dont on n’a pas encore vu le second volet. Mais ceci permet de ne parler que de ce premier épisode. Il s’agit donc d’une jeune femme de famille très aisée, elle est dans une ecole de cinema à laquelle elle a du mal à être assidue étant embringuée dans une relation toxique avec un heroïnomane menteur, voleur et sachant parfaitement faire culpabiliser l’autre, comme tous les junkies.
    Le film a quelques défauts notamment dans une mise en scène qui veut trop montrer qu’elle est sophistiquée. Cependant il rend bien compte de la situation de la jeune femme à la fois jeune et désemparée à la fois forte et équilibrée. Il y a beaucoup de justesse dans ces situations où elle n’accable jamais totalement le compagnon. L’actrice principale est la fille de Tilda Swinton et les chiens ne faisant pas des chats, elle est tres juste. Ce qui est amusant c’est qu’elle ressemble plus à Keira Knightley qu’a sa mère.
    Attendons donc la suite …
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2022
    Difficile de commenter ce premier opus quand les circonstances nous ont privé de voir le second. Il arrive que des panneaux peints de diptyques soient séparés par des océans dans deux musées différents, et qu'il faille s'exprimer sur l'un sans jamais voir l'autre. Pas très aisé, pas très rigoureux, pas très juste sans doute. The Souvenir part I est un film qui vaut surtout par ses ambiances british très particulières : les restaurants chics, les hôtels vénitiens, un appartement arty à la spatialité fort complexe, etc. Les comédiens participent de cette étrangeté anglo-saxonne, tout comme le récit qui ne révèle pas immédiatement l'emprise de la drogue sur ses protagonistes. Cependant, au final, l'histoire se résume au témoignage d'une redoutable emprise virile, sociale, psychologique qui se mue en torture culpabilisatrice. Le ton est parfois poseur et c'est sans doute trop long. Mais c'est honorable. Seul le pile de ce face ou le face de ce pile, à savoir The Souvenir part II, permettrait de parfaitement saisir où tout cela nous mène...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2022
    The Souvenir - Part I de Joanna Hogg est un drame amoureux délicat et à fleur de peau. La deuxième partie sort le même jour.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2022
    Film à forte teneur autobiographique de la part de la réalisatrice britannique Joanna Hogg. Narration elliptique, qui semble épouser un processus de remémoration fragmentaire. Photographie pâle et cotonneuse, qui semble également épouser ce processus de remémoration diffus, tout en retrouvant le grain d’image des années 1980, époque où se déroule l’histoire. Tout est intelligemment posé et monté, élégamment mis en scène, porté par des acteurs convaincants : Honor Swinton Byrne (révélation du film, présence singulière), Tom Burke (sobrement antipathique), Tilda Swinton (nerveusement subtile). Et pourtant, malgré ces qualités, on peut rester désespérément froid devant ce mélodrame et même s’ennuyer un peu, parfois. Est-ce le léger maniérisme qui tient à distance et anesthésie l’émotion ? Est-ce une affaire purement subjective ? Mystère.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2022
    Retour sur un cinéma « à la Rohmer » ?

    Film intimiste s’il en est, mais avec beaucoup de modernité y compris dans le montage, parfois déroutant.
    Par contre, contrairement à ce que j’ai lu dans le « pitch » , j’ai vu un couple du même âge ce qui ne nuit pas à l’histoire.
    Une histoire d’amour, années 80…...

    Deux comédiens parfaits, dont sa fille, entourés par Tilda Swinton (discrète)
    « Les histoires d’amour finissent mal……en général » Rita Mitsouko

    sous le charme; on court voir la 2ème partie
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juin 2023
    Malgré un titre qui fait référence au petit tableau (25 cm x 19 cm) « Le souvenir » (1775) du peintre français Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), exposé à la Wallace Collection de Londres et où une jeune femme grave les initiales de son amoureux sur l’écorce d’un arbre, le synopsis est peu original ; c’est l’histoire à Londres, dans les années 1980’ (information donnée par l’usage d’une machine à écrire, l’absence de téléphones portables et la prise d’otages à l’ambassade de Libye en avril 1984), alors que Margaret Thatcher (1925-2013) est première ministre (1979-1990), de Julie (Honor SWINTON-BYRNE), 25 ans, étudiante en cinéma (elle fait un film sur l’attachement d’un garçon à sa mère dans un milieu populaire, de façon théâtrale et sans décors) et d’Antony (Tom BURKE), dandy au métier indéfini et qui lui fait découvrir, entre autres, le tableau de Fragonard. Pendant (à 1mn près) 2 h, la narration du film est lente, ennuyeuse, soporifique, au sujet abscons et aux nombreuses scènes inutiles [ spoiler: déjeuner chez les parents de Julie (dont la mère est jouée par Tilda SWINTON, mère de l’actrice jouant Julie) puis promenade dans la campagne anglaise, explosion d’une voiture piégée dans le quartier du couple
    ]. Au bout de 45 mn, on découvre, comme Julie, au détour d’une conversation avec des amis, que son amant Antony (enfin confirmé par une scène de sexe à Venise) est héroïnomane. Comme tout artiste qui se respecte, il y a, bien sûr, une part autobiographique, tant sur un épisode de sa vie amoureuse, que sur le cinéma [les étudiants, dont Julie, citent Godard, Rivette et Beineix qui vient de sortir « 37°2 le matin » (1986)] et qui en accentue l’égotisme et le narcissisme. Le film est très, trop, intellectuel mais adapté à un public de festival (il a obtenu le grand prix à celui de Sundance en 2019) et aux critiques des revues de Télérama et des Cahiers du cinéma. Rédhibitoire pour aller voir la seconde partie.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    351 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2022
    L’histoire de The Souvenir est assez touchante. On va accompagner la jeune Julie, dans son amour éperdu pour Anthony. Tout va être tourné de son point de vue. Nous partageons donc avec elle sa première relation amoureuse. Le début va paraître un peu long. Notamment, quand on la suit seule. En revanche, quand le couple commence à se construire, cela va devenir génial.

    On va la voir tomber dans cette relation des plus toxiques. La raison est simple, cette “innocente” perd tous ses repères en présence de l’homme qu’elle aime. Celui-ci n’a pas la même tendresse. Il va en réalité être un drogué dont l’attitude est néfaste pour Julie. Plus expérimenté, il va prendre l’ascendant sur elle pour dominer le couple. Ce pervers narcissique aime se mettre en valeur en rabaissant sa compagne et la culpabilisant. De plus, elle subit ses changements d’humeur due à son addiction aux drogues dures. Le but de cette première partie n’est pas de comprendre Anthony et son problème. Le but est de voir les conséquences sur ce ménage, et comment l'amour pur de Sophie essaye d’aller au-delà.

    La dramaturgie de cette œuvre tient beaucoup à la sublime performance de Tom Burke. Il met le chaos dans ce couple en étant à la fois un destructeur psychologique mais en même temps en arrivant à faire preuve de charme lorsqu’il est “normal”. Face à lui, Honor Swinton-Byrne, même si elle joue bien, fait un peu pâle figurer. Cependant, c’est ce qu’on lui demande. Son personnage se fait marcher dessus et il aurait été incohérent de la voir resplendissante.

    Il est dommage que le montage ne mette pas en avant ce drame. En effet, les enchaînements des séquences sont souvent trop brutaux. Il est difficile de créé un dynamisme quand les transitions sont sèches. Cela s’améliore toutefois en avançant. La photographie est très froide donnant un sentiment de désespoir sur cette relation.
    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2022
    Puzzle assez vertigineux, The Souvenir rassemble tous les souvenirs que la réalisatrice a pu conserver de la décennie qui l'a fait passer de jeune fille naïve à femme marquée par une relation dévastatrice.
    On ressent très fortement que 30 ans plus tard, elle aura passé sa vie à se demander ce qu'il lui est vraiment arrivé pendant ces années de formation, comment elle a ensuite tourné sans cesse autour de la même question : que m'est-il arrivé ? Et pourquoi l'ai-je laissé advenir ?
    La méticulosité de la reconstitution de chaque aspect de sa vie d'alors (intime, familiale, universitaire) dit avec grâce et profondeur l'absolue nécessité pour la réalisatrice que ce film/exorcisme existe. Et pour nous aussi, bien sûr.
    Ce film est totalement saisissant.
    Isabel I.
    Isabel I.

    38 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2022
    "Lent confus bavard intello " sont les premiers  adjectifs qui me viennent à la fin de cette première partie, impression  rapidement confirmée par mes compagnons du jour qui acquiescent . Encore que nous ne sommes pas aussi sévères que les dames dernières nous : " Télérama ils ont mis plein de T mais on comprend rien... c'est nul " effectivement elles paraissent ne pas avoir compris grand-chose bien pire que nous ! Alors pour tout vous dire je n'ai rien lu sur ce film sauf que c'est un dyptique.  Je ne connais pas la réalisatrice, ni sa volonté, ni  la genèse de cette œuvre cinématographique. Alors à moi de me débrouiller avec ce que j'ai vu et possiblement compris. C'est la longue construction d'une relation toxique.  Une jeune femme de 25 ans Julie , issue d'un milieu assez protégé, apparemment assez naïve, passive, aveuglée par son sentiment amoureux. Un homme Anthony un peu plus âgé  dont la situation est très floue mais que je ressens comme fourbe , manipulateur,  nuisible.  Leur relation évolue insidieusement par petites touches, des scènes que se juxtaposent, parfois même dans un certain désordre, comme des souvenirs qui se mêlent. C'est parfois déroutant car la chronologie est déconstruite et donne un aspect décousu.
    C'est aussi une réflexion, assez conceptuelle autour de la création artistique. Notre héroïne étudie dans une école de cinéma. Elle est spectatrice de sa vie, comme si elle se  visionnait dans un film tout en se projetant dans une autre histoire, celle du film quelle veut réaliser, oui je sais c'est assez complexe . Un pantin dont on tire les fils ou une artiste en pleine création ? Les émotions paraissent gommées.  Heureusement la bande son est vraiment top, nous sommes dans les années 80 , et durant quelques instants je m'échappe de cette ambiance assez malsaine.
    Alors pourquoi avoir très envie d'aller voir la  seconde partie  ... voir ma critique de la partie 2.
    Muriel F.
    Muriel F.

    53 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2022
    Oui la critique a encensé ce film, et non la spectatrice que je suis ne partage pas cet avis. Plus exactement, en sortant du film, je ne savais pas quoi en penser. Mais des sentiments réels d'un film trop long, de moments intéressants mais aussi d'ennui. Le personnage d'Anthony qui cristalise l'amour de Julie n'est pas attachant du tout et on a du mal à partager l'intérêt qu'elle lui porte. C'est tout de même lui qui fait les rares sorties verbales les plus humoristiques du film (trois sourires de ma part). Je ne dis pas "à voir" mais plutôt "à expérimenter avec circonscription". Et pour sûr, je n'irai pas voir la deuxième partie.
    Regine C.C
    Regine C.C

    35 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2022
    Une jeune anglaise tombe amoureuse d'un dandy sans le sou. Elle finit par comprendre qu'il est avec elle plus par intérêt que par amour car il souffre d'une toxicomanie suite à des traumatismes de guerre qu'il n'a pas les moyens d'assumer. Surmontant un premier réflexe de colère, elle mettra toute son empathie pour l'aider à surmonter sa toxicomanie en vain.
    Film très psychologique qui traite des difficultés relationnelles surtout quand les non-dits s'accumulent
    Scénario un peu lent mais scènes avec des jeux de lumières très esthétiques.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2022
    Joanna Hogg nous plonge dans la vie de Julie, jeune étudiante en cinema amoureuse d’un homme dépendant à la drogue et toxique. Élégant, réalisation soignée.
    Willie Cicci
    Willie Cicci

    26 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2023
    On s'amuse à découvrir le visage et le corps imparfaits de ce couple hasardeux qui ne semble pas promis au bonheur.
    Les silences en disent plus que leurs dialogues, maladroits mais sincères.
    L'aspect "méta cinéma" est touché avec beaucoup de pudeur et par la biographie de la réalisatrice qui met de toute évidence beaucoup d'elle-même dans les traits de sa belle héroîne.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2022
    Beau voyage dans les années 80 à Londres, un étudiante en cinéma, un caractère qui se forge, un amour qui se construit sur de mauvaises bases... et une belle BO
    Lolipop
    Lolipop

    10 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 février 2022
    Sitôt vu, sitôt oublié... voilà un film qui ne me laissera pas de souvenir impérissable. Heureusement il reste Honor Byrne, qui campe à merveille son personnage, et Tilda Swinton.
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