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Benjamin A
708 abonnés
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3,5
Publiée le 5 avril 2014
Pour son seizième film, Woody Allen nous fait vivre avec nostalgie l'age d'or des radios dans l'Amérique des années 1930 et 1940, alors qu'elle était au centre de tous les foyers et notamment ceux de Joe, qui évoque ses souvenirs ou Sally, prête à tout pour obtenir des boulots à la radio. Woody Allen déclara qu'il s'agissait de son film préféré, et ca peut se comprendre. On se laisse emporter dans cet univers de l'avant et pendant seconde guerre mondiale dans les foyers Américains, à travers des personnages intéréssant et atypique. L'atmosphère est souvent nostalgique mais sans tomber dans la naïveté. La récit est fluide, les différentes histoires ne s’emmêlent jamais entre elle et sont toutes intéressantes. Les interprétations sont excellente, chaque acteur nous fait croire en son personnage. Ce n'est pas non plus sans défaut, on reste parfois un peu trop sur notre faim et Woody Allen a fait mieux, mais on aurait tort de se priver de ce "Radio Days", charmant, parfois drôle, nostalgique et attachant.
Nostalgie quand tu nous tiens... Woody Allen fait énormément dans la nostalgie mais jamais dans la naïveté dans cette oeuvre considérée comme mineure dans la filmo très prolifique du monsieur ; pourtant le charme opère assez souvent... Le film avance par tranches de vie et donc fonctionne, ou pas mais c'est rare, par tranches de vie. L'ouverture avec les cambrioleurs qui font gagner le jackpot à la famille qu'ils sont en train de dévaliser, les séquences avec une Mia Farrow en grande forme dans la peau d'une vendeuse de cigarettes à la superbe voix de crécelle et aux neurones bouchés qui veut devenir une star ou l'histoire d'une absurdité digne des Monty Python avec le joueur de base-ball sont excellentes. La partie dramatique avec la fille coincée dans un puits n'était pas nécessaire, et la fin laisse sur sa faim, mais l'ensemble est un bel hommage sur un monde factice et que l'on sait factice mais qui fait malgré tout rêver.
Le film est un entrelacement de petites saynètes, mêlant les souvenirs d'un enfant et les tribulations de certains animateurs de cette radio qu'il aimait tant écouter.
Woody Allen est ici très tendre avec ses personnages, qui sont souvent attachants: le père, qui se présente comme un homme d'affaires, est en fait chauffeur de taxi, mais n'ose pas le dire à son fils, qui a pourtant repéré depuis longtemps qu'il accumulait les coups foireux. La tante, éternelle célibataire, qui accumule les déceptions sentimentales. Ou encore la mère, qui donne à sa soeur une leçon de réalisme amoureux. Les souvenirs des bêtises et des émois du narrateur donnent aussi lieu à des scènes amusantes ou touchantes. Certes, le scénario est un peu décousu (on ne comprend pas très bien l'importance donnée au personnage de Mia Farrow, qui arrive ici comme un cheveu sur la soupe), mais l'atmosphère globale de nostalgie assumée fait de ce film un très agréable moment de cinéma.
Woody Allen nous enchante une fois de plus. Ses films, d'une si haute civilisation et d'une si grande humanité, devraient être déclarés d'utilité publique en ces temps dominés par la vulgarité et le retour de la barbarie.
un film foisonnant de dialogues drôles et surtout un travail très intelligent sur la nostalgie en rapport avec la radio, média roi des années 40. On en retient pas énormément de choses mais l'ambiance est excellente.
Je n'avais vu de Woody Allen que la parenthèse londonienne, la comédie Scoop et les drames Match Point et Le Rêve De Cassandre. Alors, quand j'ai eu l'occasion de voir une de ses comédies new-yorkaises, ayant vraiment apprécié le peu de son œuvre que j'ai vu, je me suis jeté sur l'occasion. Comme en plus, il y a le génie Seth Green dans le rôle de l'alter ego de Woody Allen, tout était là pour me plaire.
L'interprétation est excellente, Seth Green bien sûr, Julie Kavner, Dianne Wiest, Josh Mostel, Michael Tucker et Kenneth Mars sont tout à fait excellents, alors que Mia Farrow surjoue tout le temps, ce qui en devient ennuyeux étant donné que le film tourne souvent autour de son personnage. La reconstitution d'époque, à défaut de pouvoir vérifier si elle est juste, est impressionnante de réalisme. Le film est drôle, sympathique et surtout vraiment passionnant sur une heure avant de traîner un petit peu en longueur quand même vers la fin. Mais on s'y amuse bien, la musique est vraiment dans le ton, sympathique et entraînante.
On passe un bon moment et c'est ce qu'on demandait. On notera les apparitions de William H. Macy et Jeff Daniels.
Woody Allen signe ce film qui ressemble presque à un Altman en moins étoffé (même si les films auxquels je pense, Short Cuts, The Player etc... ont 5-6 ans de moins que Radio Days) dans lequel évolue le jeune Seth Green (doué pour son âge) qui parsème son récit d'anecdotes drôles. La troupe excelle et la mise en scène est bonne, malgré tout un manque de dynamisme subsiste et empêche de rentrer totalement dans le film d'autant plus que le récit est assez décousu. Le film reste relativement bon mais j'ai quelques réserves.
Après avoir signé un chef d'oeuvre sur la magie du cinéma avec "La Rose Pourpre du Caire" (son meilleur film), Allen a entrepris de faire de même avec la radio des années 40, et par conséquent, sur certains aspects de son enfance. Narrateur bavard de "Radio Days" mais n’apparaissant pas à l'écran, Woody Allen prête sa voix à Jo, un homme qui se souvient de son enfance, et joué par un tout jeune Seth Green. On y retrouve bon nombre d'acteurs favoris d'Allen, de Mia Farrow (absolument insupportable dans ce film, probablement celui de leur collaboration où sa présence au casting est la plus aberrante) à Dianne Wiest (excellente en tante Bea) en passant par Julie Kavner ou un caméo de Diane Keaton. Malgré le plaisir évident qu'Allen a pris à faire ce film (c'est selon lui un de ses meilleurs, comme quoi on est rarement bons pour se juger soi-même), "Radio Days" est totalement décousu et n'est qu'un enchaînement de saynètes sans lien entre elles et qui reviennent au narrateur/réalisateur (qui sont ici très proches) au bon vouloir de sa mémoire et de son envie. Le film est enlevé, énergique, parfois drôle, souvent nostalgique, confus et anecdotique car construit sous forme d'anecdotes. Sympathique mais pas inoubliable.
Avec Radio Days Woody Allen se fait messager nostalgique d’une époque, une époque sans internet ni télévision où la radio était le média le plus important de la société. Allen choisit de raconter son histoire au travers de celle d’une famille et de quelques célébrités dans une suite d’anecdotes filmées. L’idée du film me paraît intéressante mais le résultat beaucoup moins, on entre jamais vraiment dans le film qui peine à être passionnant et l’humour habituel d’Allen est beaucoup moins présent si bien que les quelques instants drôles se comptent sur les doigts d’une main. Bref, pas vraiment emballé par se film qui cependant se laisse regardé grâce à sa bande-originale remplie de tubes d’époque.
Après l'hommage à la magie du cinéma de sa Rose pourpre du Caire, Woody Allen y allait de sa révérence au monde de la radio, dans un histoire attachée au quotidien de sa famille et de son enfance, situé au coeur des années 30 ou petites joies et vrais peines sont (aussi) ponctués par le transistor. Le fil conducteur est parfois fragile pour passionner auquel s'ajoute une voix off trop envahissante et la présence du boulet de Allen, Mia Farrow, catastrophique. Cependant, en plus de l'écriture, la mise en scène, on ne le souligne jamais assez chez Allen, s'avère élégante et légère et permet au spectateur de passer un bon moment. Nostalgique, mélancolique (trop) et fantaisiste.
Encore un film excellent de la part de Woody Allen dans lequel on retrouve une fois de plus Mia Farrow, absolument épatante dans ce rôle ... Une ambiance légère et envoutante, avec un petit air nostalgique absolument charmant, tout cela au rythme d'une bande-originale très agréable et d'une mise en scène de grande qualité...
La construction du film, le parti pris clairement nostalgique et sans doute autobiographique, m'a rappelé Amarcord de Fellini, mais en bien mieux. Là où le film italien péchait par sa lourdeur, celui-ci n'est que grâce et légèreté. Mineur ce Woody Allen ? allons donc, c'est au contraire un de ses sommets.
Film complémentaire de la Rose pourpre du Caire. Radio Days lui est légèrement supérieur. On retrouve dans les deux films une description de l'Amérique des années 30-40 et une profonde nostalgie. Radio Days est en revanche nettement plus auto-biographique. La narration de ce film est totalement destructurée multipliant à l'infini les personnages et les anecdotes, un peu comme lorsque l'on discute entre amis du passé et que chaque souvenir évoqué en fait remonter de nouveaux à la surface. Allen, qui n'apparait pas lui-même dans le film mais est joué enfant par un jeune acteur, mène d'ailleurs la narration par la voix off et n'hésite pas à revenir à un personnage laissé de côté pendant 30 minutes, comme si un souvenir venait juste de lui revenir et qu'il s'agissait d'une discution entre lui et nous. Film étonnament joyeux, presque euphorique pour un Woody Allen, où tous les acteurs allenien viennent faire une apparition (Danny Aiello, Tony Roberts, Diane Keaton). Le film se termine néanmoins par une touche de profonde mélancolie. Très beau film.
Du bon Woody Allen. Sans être du niveau de Banana ou Zelig ce petit film est tout de même bien drôle pour celui qui saura bien l'appréhender. De l'humour "juif" à la sauce Woody avec sa célèbre façon de raconter ses histoires. Il y ajoute toute sa satire et sa critique d'une époque ou la frontière entre radio et propagande était assez mince. Heureusement la famille nous accompagnant dans le film est toujours là pour nous montrer un certain recul vis à vis de ces émissions de radio loufoques qui parfois déteignent sur leur auditeurs. Tient, il me semble que ça n'a finalement pas trop changé aujourd'hui !
Evocation des souvenirs d'enfance de Woody Allen,"Radio Days"se veut nostalgique et rendant un hommage certain aux musics-hall radiophoniques.Le cadre prend donc place dans les années 40,au sein d'une famille juive modeste,qui vit en communauté(père,mère,fils,oncle,tantes,cousine).Tous se réunissent autour des émissions de radios,qui leur apportent du rêve au milieu d'un quotidien morose.Majoritairement autobiographique,le film déroute par sa construction cahotique.Les saynètes s'empilent sans lien entre elles.Il y a plus de 200 personnages!On a l'impression que porté par son enthousiasme,Woody a posé ses idées en bloc sur sa caméra,sans chercher à établir une quelconque homogénéité.En résulte un film fourre-tout,sympathique,mais bancal,voire abscons par moments.Il faut bien connaître Allen pour comprendre les multiples références.Sinon,le spectateur risque de s'ennuyer ferme!